Ciel Phantomhive x reader

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Tu étais dans la cuisine avec ton majordome, Sahara (NA : Oui, je pète l'incruste), et celui dans ton petit-ami, Sebastian. Ceux-ci faisaient la vaisselle en écoutant tes plaintes. Enfin, tu ne te plaignais pas vraiment, car ces démons qui vous servait de majordome t'avaient forcé la main. Ils avaient remarquer que quelque chose n'allait pas, et étonnamment, ils tenaient à t'aider. Donc, tu exprimais tes sentiments dans cette cuisine, assise sur ta petite chaise :

" Je sais qu'il m'aime et qu'il est très occupé avec les affaires de la reine, son entreprise, son rang... Mais, je ne peux pas m'empêcher de ressentir un pincement au cœur quand il n'est pas avec moi à ces soirées mondaines. Ou encore, quand il annule au dernier moment une soirée rien que pour nous deux que j'attends depuis des semaines déjà ! C'est égoïste... mais... c'est plus fort que moi...
- En avez-vous parlé à mon jeune maître ? La communication est quelque chose de très important dans un couple et..., commença Sebastian avant que tu ne le coupes.
- Comment voulez-vous que je lui en parle ?! C'est une requête qui l'irritera à coup sûr., soupiras-tu en te levant l'air abattu.e. Je vais me coucher, bonne nuit.
- Vous avez be-
- Non, merci."

Sahara n'insista pas plus alors que tu quittais la cuisine seul.e. Les deux démons se regardèrent dubitatifs, ne comprenant vraiment pas le problème. Après tout, l'humain est égoïste alors pourquoi s'inquiéter pour un si petit détail ? Ta majordome haussa les épaules avant de reprendre ses tâches. De son côté, Sebastian réfléchissait ou plutôt repensait à une conversation qu'il avait du avec mon maître quelques jours plus tôt.

Un matin, alors qu'il l'habillait en lui annonçant le programme, Sebastian remarqua que son maître l'écoutant à peine. Son visage d'enfant semblait contrarié et pour preuve, une ride entre ses deux sourcils était apparue : quelque chose le préoccupait. Ce constat avait irrité le démon qui décida de savoir ce qui était plus important que son programme aux horaires si bien planifiées.

" Que vous arrive-t-il, jeune maître ?
- Je pensais à (T/p). Ces derniers temps, mes absences se sont font plus fréquentes et plus longues. De plus, les quêtes de la reine m'emmène toujours plus loin de l'Angleterre. Elle doit se sentir délaisser, tu ne penses pas ? Ne devrais-je pas essayer d'arranger cela ?
- Je n'y connais rien en relation humaines, monsieur. Je crains que mes conseils ne vous soient guère utiles.
- Et si il s'agissait de Sahara ?
- Eh bien... J'imagine que je l'emmènerai avec moi. Bien sûr, si ça devient trop dangereux, je veillerai à ce qu'elle soit en sécurité."

Le jeune comte avait prit en considération les paroles de son majordome. Et surtout, ce que ses sentiments de démon lui disaient de faire, finalement pas si différents que ceux des humains. A cette pensée, un sourire malicieux avait orné ses lèvres avant de lancer :

" Comme ça tu mettrai Sahara en sécurité ? Je croyais que tu ne ressentais rien pour elle.
- C'est une Lady.
- Une lady qui t'a assommer avec un livre, avant de finalement tué une armée entière de poupée bizarres d'Undertaker."

Sebastian avait alors opté pour le silence n'ayant plus aucunes excuses à présenter à son maître. C'était rageant de se dire que ce gosse de 13, presque 14 ans venait de l'arnaquer de manière subtile.

Il soupira en repensant à ce terrible moment d'humiliation. Ses confrères ne se seraient d'ailleurs pas gêné pour se moquer de lui. Sebastian sortit de ses pensées à cause de sa collègue et ses interpellations incessantes. Elle tenait un plateau avec le nécessaire à thé et lui tendait celui-ci. Le thé du soir que son maître appréciait avant d'allait se coucher, juste après le travail. Il le prit donc en la remerciant avant de se rendre au bureau de son maître. Il heurta la porte trois à trois reprises comme à son habitude et entra une fois que son maître lui en donna l'autorisation.

" Voici votre thé du soir. Un thé blanc à la myrtille et fleur de sureau., dit-il en servant son maître avant de poser la tasse devant lui.
- As-tu apprit quelque chose sur les ressentit de (T/p) ?, demanda-il en frottant ses yeux fatigués par les chiffres de la comptabilité.
- Oui, et votre intuition était correcte. Elle souffre bien de vos absences. Elle redoute de vous en parler par peur que vous trouviez sa demande trop égoïste."

À peine Sebastian eût finit sa phrase que Ciel se leva. Il quitta la pièce sans rien ajouter de plus, ne prenant même pas le temps de fermer la porte derrière lui. Ses pas rapides résonnaient dans les longs couloirs dépourvus de tapis de velours temporairement. Son expression était contrarié et la ride entre ses sourcils était réapparue. Il était contrarié certes, mais surtout il s'en voulait. Il s'en voulait de ne pas avoir agit plutôt. Bien sûr que tu souffrais de ses absences, comment avait-il pût en douter un seul instant. Perdu dans ses sombres pensées, il arriva plus vite que prévu devant la porte de ta chambre. Une chambre d'ami qu'il t'avait réservé rien que pour toi. Le but étant de ne pas éveiller les soupçons pour que personne ne s'en prenne à toi pendant ses absences. Il ouvrit celle-ci sans prendre la peine de frapper surprenant la locataire des lieux. (NA : c'est pas le bon mot "locataire mais j'ai oublié au moment d'écrire donc tant pis. Si vous en trouver un plus adéquate, je suis preneuse ^^).

" Ci.. Ciel ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?, demandas-tu inquiet.ète de cette soudaine interruption.
- Pourquoi ne m'as-tu rien dit plutôt ? Te fais-je donc si peur ? Penses-tu vraiment que je te ferai du mal pour cela ?, déclara-t-il en saisissant une de tes mains qu'il serra fort alors que tes yeux se baissaient honteusement.
- Tu ne me fais pas peur... Mais de quoi parles-tu ?
- Je te parles de mes absences qui te font te sentir seul.e. Tu aurais dû venir m'en parler.
- Mais tu es déjà débordé. Je ne veux pas te rajouter un poids de plus., dis-tu en levant un regard emplis de tristesse à son égard.
- (T/p), tu n'es pas un poids, au contraire. Je travaille trop et je m'excuse, je devrais faire plus attention à moi et surtout à toi. Je peux te demander quelque chose d'important ?
- Oui, bien sûr. Si ça peut t'aider, je le ferai.
- Dorénavant, j'aimerai que tu rythmes mes heures de bureau.
- Comment ?
- Tu veux bien m'aider à ne pas me noyer sous le travail tous les jours en m'obligeant à sortir ?"

Tu hochas rapidement la tête de haute en bas. La confiance qu'il venait de te donner te touchait et tu sentais quelques larmes menacer de tomber. Voyant cela, ton Ciel s'assit à tes côtés sur le lit pour te serrer dans ses bras. Tu s'excusas à ton tour de ne rien lui avoir dit tout en lui rendant son étreinte. Finalement, vous vous allongeâtes et finîtes par vous endormir dans les bras de l'autre dans une chaleur qui vous avez manqué à tous les deux.

 Finalement, vous vous allongeâtes et finîtes par vous endormir dans les bras de l'autre dans une chaleur qui vous avez manqué à tous les deux

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Black Butler x You Reader [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant