May Linn x Reader

643 16 2
                                    

Le métier de marchand n'est pas de tout repos : lever à quatre heures du matin pour recevoir la marchandise, a cinq heures les mettre en rayons et faire le ménage pour qu'à six heures les portes de la boutique soient ouvertes.

C'est là que tout commence à s'accélérer : il faut remplir la caisse du minimum syndical, saluer les passants qui sont des clients régulier car il s'agit d'une enseigne familiale et bien entendu, chaque salutations dont être personnalisé. Tant il y a de clients proches qu'un livre trône prêt de la caisse et est remplis de petits potins. Peut-être même y repose-t-il une biographie complète depuis le temps qu'il est tenu.

A partir de sept heures quelques rares personnes presque démunies viennent récupérer le pain de la veille. Puis, il faut de nouveau balayer pour les "sainte" chaussures des Bourgeois qui tiennent à leur seule force : leur apparence. Cela comble le titre de noblesse qu'ils n'auront jamais selon toi. Ceux-ci viennent chercher des livres au nom d'auteurs connus pour feindre une grande culture éclectique afin d'agrandir leur bibliothèque poussiéreuse. Enfin, vers neuf heures, on vit passer un peu de tout : du noble qui se promène, au pauvre mioche qui trouvât quelques pounds pour acheter un pain à sa mère malade.

C'était là le quotidien de (T/p) depuis un an et bien que cela ne le/la passionnait pas c'était un métier quand même bien agréable. Surtout à quelques moments rares : les lundis après-midi vers dix-sept heures et les vendredis matin vers sept heures. Ces moment étaient les "rendez-vous" hebdomadaires, ainsi les appelait-il/elle avec May-linn ; même s'il arrivait qu'elle viennent à d'autres moments comme aujourd'hui. En effet, nous étions mercredi et il était dix heures quand il/elle l'aperçut. Si (T/p) restait à la boutique en partie pour la rousse, elle ne semblait pas venir pour cette raison. Néanmoins, elle/il l'accueillit avec le sourire, se hâtant au comptoir pour prendre sa commande.

"Bonjour ! Alors qu'est-ce qui t'amène aujoçurd'hui ?

- J'ai encore gaffé., répondit-elle avec un sourire gêner. Donc, je viens commander un nouveau service à thé pour mon maître., tout en l'écoutant (T/p) feuilletait son carnet de commande avec les derniers arrivages.

- Il te le faut dans l'immédiat ?

- Oui, ce serait le mieux, s'il te plait.

- Eh bien, j'ai la rose de Vienne à te proposer, c'est l'original qui vient de France. Sinon j'ai des service plus récent tel que celui de chez D.Williams ou Handsworth.

- La rose de Vienne ? Comment tu as fait pour l'obtenir ?, s'étonnât-elle avec des étoiles dans les yeux.

- Les échanges marchands sont très fructueux ma chère., lançât-il/elle avec un clin d'œil fier.e. Je te vends celui-ci je suppose ?

- Oui, s'il te plait. Avec un peu de chance ça me fera pardonner plus rapidement., sourit pleine d'espoir la servante.

- Tu me dira cela vendredi dans ce cas."

Après ces mots (T/p) partit chercher le désire de sa cliente avec un petit sourire triste. Si ça ne tenait qu'à elle/lui, May-linn serait bien plus qu'une simple bonne depuis longtemps, cette condition lui retirant son identité comme la plupart des domestiques du dix-huitième siècle. Même si May-linn ne semblait pas le voir comme ça, (T/p) avait souvent peur que sa maladresse lui apporte de sérieux soucis. La/Le (c/c) revint de l'arrière boutique, article en main. La rousse paya, prit le nouveau service à thé et se retourna pour sortir, du moins elle commença le mouvement.

 " Au fait, as-tu quelque chose de prévu demain après-midi, (T/p) ? J'ai un jour de congé, je me disais que l'on pourrait se promener ensemble ?, proposa-t-elle avec une légère gêne qui se propagea aux joues de notre cher.e caissier.ère. Excuses-moi, c'était déplacer. Oublis !, paniqua May-Linn se hâtant vers la sortie.

Black Butler x You Reader [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant