Sebastian Michaelis x reader

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Que du Mal dans le Mal ?

Je  m'en souvenais comme si c'était hier. Lors d'un de ces magnifiques soir de pleine lune, comme aujourd'hui. Je travaillais avec ma mère au manoir d'Alois Trancy. Je ne me plaignais pas de cette époque même si les seuls avec qui je pouvais entretenir une conversation sans tension étaient les triplets. Bref, comme tout les soirs de pleine Lune, après le travail et les tâches ménagères que me donnais ma mère, finies, je m'asseyais dans le jardin. La sensation de l'herbe fraîche, la rosée naissante se déposant sur les objets ainsi que la végétation et surtout le vent frais qui venait geler mes joues étaient des sensations incroyables. Oui, elles me faisaient sentir vivante, libre. Soit, le contraire de ma vie actuelle. Comme tout le monde, même moi, une demi-démon.e avait des rêves.

Ce que j'aimerais pouvoir choisir mon avenir. Découvrir le monde, loin de tout ça. Loin de ma mère...

Mais cette fois-ci, je n'avais pas fait que penser silencieusement, j'eus fait l'erreur de penser à voix haute. Et bien entendu, il avait fallu que Hannah, ma mère, ait été là pour entendre tout ça. Dès que mon regard avait croisé le sien emplit de rage, j'avais tout suite compris : c'en était finis de moi. Mais bon, ce n'étais pas dans mes projets proches de mourir, alors telle une lâche, j'avais prit tes jambes à mon cou tentant de la semer dans la forêt la plus proche. Mais il ne fallait pas se leurrer, il en fallait plus pour perdre un démon. Si j'avais pu je me serais battue avec elle, mais mes pouvoirs avaient été scellés à ma naissance pour une raison que j'ignorais. En y repensant, j'haïssais le fait que mon père soit un Shinigami mais en même temps je priais pour qu'il vienne m'aider. Au moment où cette pensée avait traversé mon esprit, je sentis une douleur lancinante me prendre l'abdomen. Il n'y avait pas besoin d'être devin pour comprendre qu'il s'agissait de la main de ma mère qui m'avais littéralement transpercé. Le choc de l'attaque ainsi que la douleur m'avais fait perdre l'équilibre. j'étais tombée à genoux, crachant un peu de sang. Ma vu commençait à se noircir mais j'étais parvenu à voir que quelqu'un d'autre était arrivé.

" Je pensais que vous gardiez les défunts dans l'arrière boutique ou au moins, le couvercle fermer. ", fit une voix lointaine et dégoûtée.

Les défunts ? Étais-je morte ou juste dans le magasin de mon père ? Au vu du rire lugubre qui retentit, j'en conclus que j'étais dans le magasin de mon père : Undertaker. Même si j'entendais tout, tje sentais tout ton corps engourdit et je doutais pouvoir bouger. Je me rappelais des derniers événements et en effet mon abdomen me faisait encore atrocement mal. Au même moment, je sentit qu'on me saisissait le poignet et que l'on tirait légèrement dessus.

" (T/pppppp)~., interpellais mon père enjouer. Tu comptes dormir encore longtemps, ça fait déjà trois jours., fit sa voix malicieuse.
- Les morts ne parlent pas Undertaker., soupira la voix précédemment dégoûtée.
- Monsieur, si je peux me permettre, cette jeune femme n'est pas décédée."

Le voix masculine qui venait de s'exprimer sonnait agréablement à mes oreilles. C'était la première fois que cela m'arrivais et cela me donnais une raison supplémentaire d'ouvrir mes yeux capricieux. J'avais dû forcé pendant plusieurs minutes pour qu'ils s'ouvrent enfin, avant de se refermés à cause de la lumière. Pourquoi avait-il fallut que je sois au seul endroit où la lumière passait malgré les épais rideaux ?! Il m'avais fallut encore quelques minutes pour réussir à me lever et sortir du cercueil, avec l'aide de mon père qui me tenait fermement contre lui. Ma tête tournais fortement et m'obligeait à me tenir de manière peu élégante. C'est a dire : a moitié affaler sur Undertaker et les yeux pas ouverts pareils, une sorte d'attarder en soit, la honte. Parce que ce que tes yeux avaient bien était le beau garçon devant toi.

" Cher compte, voici ma fille (t/p). C'est pour elle que je vous ai appelé.
- Comment ça ?, fit le plus petit, sans doute était-il le fameux comte en haussant un sourcil.
- J'ai un service à vous demander cher compte : engagez-la en tant de domestique s'il vous plaît., tout le monde était stupéfait de cette demande et moi la première, et mon avis là-dedans ?
- En quel honneur devrais-je faire cela ?
- Je vous l'accorde, il n'y a pas de raison apparente. Mais d'ici quelques jours elle pourra travailler et puis, elle pourra assurer votre protection tout comme les autres. "

Le comte avait soupiré, le premier d'une longue liste causé par ma venue. Finalement, je n'avais pas eu mon mot à dire. Mon père s'était arrangé avec le comte et le soir même j'étais dans une chambre de bonne du manoir. Le majordome dénommé Sebastian à mon chevet. Enfin, pas tout a fait. Nous avions perdus l'équilibre, à cause de moi certes, et nous avons à moitié atterrit sur le lit. Mon dos et ma plaie au ventre n'avaient clairement pas appréciés se faire écraser entre le matelas et un torse aussi musclé que ça. Mmh.... En fait, si. Nous avions adoré ce contact ou nous avions vraiment pu regarder l'autre.

" Je suis désolée, c'est de ma faute., avais-je difficilement articulé alors que mes iris bleues fixaient les siennes.
- Vous ne vous êtes pas fait trop mal ?, son regard ne quittait pas le mien alors qu'il se soulevait pour enlever le poids de ma blessure.
- Euuh.. Non, ça va."

C'était la première fois qu'on me regardait avec autant de sincérité, sans me prendre en pitié, ou de haut, ou avec hypocrisie. Ça me faisais énormément plaisir, mon cœur emplis de bleu se réchauffa doucement tout comme mes joues. Mais ce qui avait fini de te réchauffé avait été ce sourire.

Ce sourire sincère qu'il n'offrait qu'à moi et celui que je lui rendais.

Oui, les soirs de pleine Lune me rappelaient tout cela. Ces événements d'il y a dix ans maintenant. Et pour une fois je remerciais la cruauté de ma mère qui m'avais permis de rencontré Sebastian, ton fiancé ainsi que le père de tes futurs enfants. Ceux que je portais actuellement. Des faux jumeaux, une fille et un garçon, ainsi, il n'y aurait pas de jaloux.

Perdue dans mes pensée et dans la contemplation de la lune, je n'entendis Sebastian entré que lorsque ses bras virent s'enroulés autour de hanches. Il posa ses mains dépourvues de gain sur mon ventre rond et il déposa un petit bisou sur ma joue. Je me tournait pour le regarder dans les yeux et lui sourire.

"Je t'aime Sebastian... 

- Moi aussi, je t'aime (T/p)... "

Avions-nous chuchoté avant d'échanger un autre baiser passionner qui n'appartenait qu'à nous.

Bonus :

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Black Butler x You Reader [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant