Romanogers One-Shots

Une promesse

« Qu'est ce que tu regardes comme ça, Rogers? »

D'une phrase, Natasha ramène Steve à la réalité.

« Rien » répondit-il en marmonnant, ce qui est bien évidemment totalement faux.

En vérité, cela fait cinq bonnes minutes qu'il ne peut s'empêcher de la regarder, de l'observer. En vacances sur une ile privée du S.H.I.E.L.D, ils profitent tous les deux de ce repos bienvenu pour récupérer des derniers mois. Ceux-ci ont été plutôt intenses malgré refait qu'elle ne s'en soit pas plaint, Steve sait pertinemment que Nat accueille ce repos avec délice elle aussi. Il regarde autour de lui. L'ile est assez petite, avec seulement une maison, une plage et une cascade. Toute la nourriture est parachutée une fois par semaine, excepté pour la viande et le poisson qui sont livrés par bateau quatre fois par semaine à heure fixe. Le paradis en somme. Pourtant, bien qu'il puisse avoir tout ce qu'il désire, il n'y a qu'une seule chose capable de calmer sa faim actuelle. Il se retourne vers Natasha et la scrute du regard. Elle est en train de manger une fraise, inconsciente de l'effet qu'elle a sur lui. Steve regarde ses lèvres alors qu'elle croque dans le fruit. Rondes, pulpeuses... parfaites. Son nez fin, ses yeux marrons et verts reflétant la terre... Tout en elle la rend désirable à ses yeux. Inconsciemment, elle se lèche le doigt et Steve sent une bosse se former dans son pantalon. Non, pas maintenant! D'un bond, il se lève et court vers la maison. Natasha lève la tête et l'observe alors qu'il court, inquiète. Steve ouvre la porte et se réfugie dans sa chambre, hors d'haleine. Il gémit alors que la bosse de son pantalon grossit.

« Mon dieu, Nat... » Il s'enfouit son visage dans ses mains.

Il doit absolument trouver un moyen de se calmer. Mais quoiqu'il fasse, il n'arrive pas sortir la belle rouse de sa tête. Sa bosse lui fait de plus en plus mal.

« Calme toi... » se parle-t-il à lui-même « Pense à la plage, au soleil, à la mer, Natasha bronzant sur le sable fin, sa peau nue exposée. Ses fesses dorées par le soleil et la couleur sur ses joues... AH NON STEVE PENSE A AUTRE CHOSE! » il s'exclame.

« Un problème, Rogers? »

Steve se redresse d'un coup et croise les jambes pour cacher sa bosse.

« N-Non » il répond essoufflé, rouge comme une tomate.

Nat fronce les sourcils mais ne dit rien. Steve ferme les yeux, croisant toujours les jambes. Soudain, deux bras lui entourent le torse. Une voix suave, sensuelle, résonne à ses oreilles. Une voix profonde qui le fait encore une fois sortir de ses gongs.

« Tu sais que tu peux tout me dire Steve... » elle lui murmure doucement.

La pression se fait insoutenable. Il se rue dans la salle de bain, se déshabille et fonce dans la douche. En enlevant son caleçon, il a réussi à diminuer légèrement la pression, mais rien de vraiment concluant. Il tourne le robinet et un torrent d'eau glacée vient lui frapper la peau. La sensation est enivrante. Son corps entier tremble et il a du mal à respirer. Des frissons parcourent son corps. Il pose la paume des es mains contre le mur froid et presse son front contre le carrelage. Il contracte tous les muscles de son corps mais ce n'est pas suffisant. Il a besoin de plus... non. Il veux plus. Son corps tout entier la réclame, lui crie de la prendre, à l'agonie. Il ne voit qu'elle, ne veux qu'elle, ne désire qu'elle. Elle a beau essayer de lui présenter d'autres femmes, il sait que ce ne sera qu'elle pour l'éternité. Il est à deux doigts de succomber et d'aller lui avouer quand deux bus l'entourent à nouveau.

*****

Nat ne sait vraiment plus quoi penser. Elle est là avec Steve à déguster son déjeuner, plus particulièrement une fraise, son péché mignon, quand celui-ci se lève brusquement et court vers la maison. Elle est perdue. Elle sait qu'il pense qu'elle ne l'a pas remarqué, mais elle a bien vu qu'il la dévisageait encore quelques secondes auparavant. Elle sent ses joues la chauffer. Bien qu'elle déteste l'admettre, Steve ne la laisse pas indifférente. Son sourire en coin, sa mâchoire si parfaite, ses muscles... Elle se mord la lèvres rien qu'en y pensant.