Gosse de riches

Chapitre 14

"Ok, alors...

- Tu sais que les 10 minutes passerons vite si tu vas pas directement au but.

- Tu verras que c'est pas si facile. Donc en fait, tu vois, au lycée, c'était pas la première fois qu'on se rencontrait. C'est pour ça que je te suivait, peut être que j'espérais que tu te souvienne de moi, ou peut-être que je voulais juste que-... que ça redevienne comme avant.

Des larmes coulaient sur ses joues. Il avait du mal à parler. Et moi, je ne comprenais pas.

- C-comme avant ?

- Tu ne t'en souviens pas? ... Kookie... ?

Quoi? Je-.... Non, je ne peux pas croire une chose pareil... c'est... impossible....

- Non, c'est pas possible je-.... L'a- l'alien?

Il m'offris un petit sourire en signe que j'avais raison.

- Non, c'est... Je t'ai pourtant bien vu! Je t'ai vu par terre, j'ai vu ces gens! Je les ai vu... te- tuer..

- Calme toi, écoute ce que j'-

- Non! Comment tu veux que je te crois, ou que je t'écoute !! Ils me l'ont tous dis, ils m'ont tous dit que tu étais mort! Ils me l'ont tous...

Et j'éclata en sanglots. Ça ne pouvait pas être vrai...

Il posa sa main sur ma tête et m'attira contre son torse.

" Je vais tout t'expliquer si tu me donne encore un peu de temps.

- D'a- d'accord

- Ok. Alors, tu connais Kim Industrie ?

- Oui, c'est l'entreprise de tes parents.. *snif*

- Oui c'est ça. Et j'imagine que tu connais toute les histoires qui trainent autour ?

- Oui..

- Et bien elles sont toutes vrai.

- Quoi?

- Le surmenage des employés, le sous-paiment, le trafic d'argent, tout est vrai.

- Mais pourquoi personne ne fait rien?

- L'entreprise est trop puissante, ils ont des relations, ils font taire tout ceux qui veulent parler.

- Ils... C'est..

- Les enfoirés de parents. Oui.

- Mais ça m'explique pas pourquoi tout le monde disais que tu étais mort, et aussi pou-

- J'y viens, j'y viens, il fallait que tu saches ça avant.

- D'accord.

- Mais désolé mes 10 minutes sont passés, je vais devoir y aller...

- Quoi? T'es sérieux là ?

Je releva la tête vers lui pour découvrir le sourire mesquin qui se dessinait sur ses lèvres.

- Désolé mais là il fallait détendre l'atmosphère. Dis t-il avec son grand sourire qui m'avait tant manqué

Il recolla ma tête à son torse et commença à me caresser les cheveux.

" Donc, je disais"