« Pardon ?
Raphaël_ii : Je sais où se trouve Marie. »Comment ça il sait où elle se trouve. Il rigole j'espère. ou plutôt je n'espère pas ? Enfin bref, j'ai l'esprit tout embrouillé. S'il sait où elle se trouve, je ferais mieux d'en avoir le coeur net.
« Raphaël_ii : Arrête de réfléchir. Je ne bluff pas.
- Je n'arrive pas à te suivre.
Raphaël_ii : Elle à eu un accident. Elle se trouve à l'hôpital.
- Comment tu le sais ?
Raphaël_ii : L'hôpital Saint Lucifer. Tu sais le plus grand, super équipé. Avec toutes les dernières technologies. »Je n'arrive pas à y croire. Il déconne. Pourquoi y serait-elle? Pourquoi ne suis-je pas informée ? Pourquoi est-il au courant ? Comment sait-il que je la cherche ? Sans le savoir je m'exprimais à haute voix.
« Raphaël_ii : Elle se trouve dans la chambre numéro cent seize. Si tu fais vite, tu peux encore la voir. Et surtout ne me remercie pas. »
" Ne me remercies pas. "
Il doit se foutre de moi. Dans tous les cas, je ne comptais pas le faire. Je ne réfléchis pas plus que cela. J'enfile mes chaussures, respire un bon coup et me précipite sur le chemin de l'hôpital. J'étais tellement pressée que je n'ai pas pensé à prendre les transports.
Une part de moi souhaite qu'il ait raison parce que je la retrouverais enfin. L'autre part, souhaite le contraire car elle serait peut-être sauve mais pas saine. Et ça, ça me déchirerais le coeur.J'arrive à l'hôpital. Les portes vitrées m'intimident. Mais je n'ai pas le temps d'y penser plus que nécessaire . Je me précipite à l'accueil.
« Bonjour. Puis-je savoir où se trouve la chambre cent seize ? »
La relativement jeune femme à l'accueil me dévisage, plutôt elle me lorgne. Jeune pour les vieux et vielle pour les jeunes. Son visage est mitigé entre les deux âges.
Je lui donnerais trente-cinq ans.
En cet instant précis, tout ce qui m'importe c'est Marie. Je ne relève pas son regard. Elle me répond d'une voix... Aigre ?« Qui souhaitez-vous rencontrer ?
- Marie Kanté.
- Prenez l'ascenseur qui se trouve à ma gauche. Neuvième étage, la dernière porte à droite. »Je ne prends pas le temps de la remercier. En effet, j'accours vers l'ascenseur.
Je cherche avec prudence les chambres. Je ne souhaite pas me tromper. Mon coeur bat à tout rompre.
Chambre cent-seize. J'ouvre la porte. Je la vois.Je suis horrifiée. Elle a le visage tuméfié, les lèvres en feu. La main droite entourée d'un bandage. Le pied gauche d'un plâtre. Je ne pus retenir mes larmes. Quelqu'un lui avait fait du mal physiquement, juste après que je l'ai heurté moralement. Je m'en voulais, énormément.
Pendant trente minutes je m'assis à son chevet, les larmes me coulant sur le visage et les mains caressant ses longs cheveux lisses. Je ne pus m'empêcher d'avoir mal, pour diverses raisons. Je ressentais presque la douleur qu'elle éprouvait en étant couchée, ici.
Je n'exagère pas. Je la connais depuis assez longtemps pour savoir que c'est un être fragile. Et là, je n'ose même pas imaginer tout ce qu'elle a du vivre pour se retrouver dans cet état. Je me sens coupable.
Elle ouvre les yeux. Je lui sourit malgré moi. En fait, je répondais à son sourire. Ses lèvres ne bougeaient pas certes, cependant ses yeux me souriaient.
Je lui apporte un verre d'eau fraiche. J'hésite à lui poser cette question, mais il le faut.« Qui t'as fait cela ? »
Elle ne me répondis pas de suite. Elle me fixait, comme pour me dire quelque chose.
« Lui » , elle me répondit enfin.
Je la regardais avec des yeux stupéfaits. Lui ? Franchement, sa réponse est si précise.« Qui lui ?
- Je ne me souviens plus de son prénom. Mais je suis sûre d'une chose. Il te connaît. En fait, je sais qu'il m'a attaqué parce que... Aïe . »Elle se mit à crier atrocement. Ça me faisait mal de la voir ainsi. Je n'eus d'autre choix que d'appeler l'infirmière, pour qu'elle se charge d'elle. Cela paraissait être grave. Elle me renvoyait donc.
Je dus rentrer chez moi la tête pleine, pleine de questions auxquelles je n'ai pas réponse.
Un peu plus tôt, j'appelais ses parents. Ils ne savaient pas qu'elle était à l'hôpital. J'ai demandé aux infirmières pourquoi ils n'ont pas contacté ses parents. Je veux dire c'est la première des choses à faire. Elles me répondirent que Marie n'avait tout simplement pas répondu à leurs questions dont celles concernant les contacts des parents.
J'ai trouvé cela encore plus étrange. À la moindre petite éraflure, Marie à l'habitude de joindre ses parents. Alors, pourquoi ne l'a t'elle pas fait ?J'entendis alors un coup de feu. Ai-je rêvé ?
Un deuxième coup de feu se fit alors entendre. Je m'effondre, mes tremblements m'empêchent de me tenir sur mes jambes. J'ai peur, je suis effrayée même. Je pleure. Un homme masqué s'approche de moi.« Donne moi tout ce que tu possèdes ou je te fais un trou dans le coeur. »
Je cries, ensuite je perd connaissance.
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Fin du chapitre quatre.
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Kalycie - Il me suit.
General FictionKalycie est une jeune fille , vivant une vie assez ordinaire. Elle a des amis, poursuit ses études, et accorde une place plutôt importante aux réseaux sociaux. Tout ce qu'il y a de plus normal. Un jour, elle reçoit le message d'un inconnu. Cela bo...