Dystopia

chapitre 4

Luc affichait vraiment un air furieux... Mais au moins il savait ce que je pensais de lui, Je n’avais plus vraiment besoin de jouer à l’hypocrite. Après de brèves explications sur notre première mission, Luc nous donna une carte, enfin, pour lui il s’agissait d’une carte, personnellement cela ressemblait bien plus à un dé avec lequel on pouvait jouer… Nous avons également reçu un sac à dos chacun, désireuse de satisfaire ma curiosité j’ouvrit le sac pour y jeter un rapide coup d’oeil. 

- Vous pensez vraiment avoir le temps pour fouiller dans le sac ? Questionna le vieux grincheux.

Ok génial, c’est moi où il était toujours sur les nerfs celui là ?

- Tout que vous devez savoir pour l'instant, c'est qu'il contient tous ce dont vous pourriez avoir besoin donc il est inutile de le fouiller maintenant. Continua l’homme.

Sa voix était tellement agréable qu’elle m’insuffla un vent de sérénité… Non, mais qui espérais-je tromper là, ce vieux chnok ralait comme à son habitude.

Après ces belle paroles, aussi « agréable » fussent-elles, nous avions dû aller nous changer. J'échangea mon sweat et mon pantalon noir pour un débardeur noir, une veste et un pantalon camouflage, génial j’avais l’air d’une fougère… On m’avais aussi donné des armes, quelques couteau et un pistolet en plus des fameuses seringues dont je ne connaissais toujours pas la composition mais qui était surement remplie d’un poison assez violent. Se rendaient-ils compte que me donner autant de choses était assez compliqué dans le sens ou le nombre de poches ou même d’espace de rangement divers que je disposait à ce moment était encore plus réduit le sens de l’humour de Luc…

- Euh Anna, t’as rien oublier par le plus grand des hasard ? Demanda Blake

- Bah non pourquoi ? Je sais encore m’habiller, je suis une grande fille tu sais.

- Nan parce que tu vois, t’as laissé un truc sur la chaise là, compléta-t-elle en désignant le gilet par balle qui était resté sur la chaise.

- Ah non mais ne t’en fait pas je ne l’avais pas oublier, menti-je.

- Et tu comptais le mettre à quel moment vu que tu as deja mis ta veste et ton sac à dos ?

- T’occupes, je gère.

Ok, j’admet sur le coup j’avait un peu honte, c’est vraiment la loose mais pour ma défense je n’avais jamais rien porté de tel donc bon je ne pouvais pas vraiment savoir. Je sorti du vestiaire après une dizaine de minute de galère pas possible pour enfiler ce machin, mais pourquoi personne m’as expliquer comment enfiler ce truc ? Bref j’arrivais donc au point de rendez-vous avec une dizaine de minutes de retard, les autres était déjà là, visiblement il ne restait que moi…Oups, Luc allait encore nous faire un de ses fameux caca-nerveux, suivi de ses remontrances…

- Désolé pour mon ret... 

- Chère Anna, y-a-til un moment dans votre courte existence ou l’on vous a appris à vous taire ? Je me contre fiche de vos excuses, vous vous rendez compte du temps que nous avons perdu ? Il y a là, dehors, un homme gravement blessé qui attend qu'on le soigne est vous vous permettez de prendre votre temps ? Vous commencez bien mal ma chère, la prochaine fois, vos absence auront des conséquences.

Je rêve où le vieux me menaçait ? Je décida de laisser couler pour cette fois, mais ses conséquences concrètement il ferait mieux de les oublier.

Cela faisait vingt minutes qu’on marchait comme ça, un silence de mort entre nous trois, ne connaissant pas le dernier garçon avec nous, je décida d’engager la conversation.