Cette journée de Décembre

Affronter la Réalité

Ça y est, le '' grand jour '' est arrivée, jour qui j'aurais préféré, n'arrive jamais .. J'ai pris mon couteau dans la main droite,  j'ai monté ces foutus escaliers, Fifi était derrière moi, je l'avais pas vu mais je l'avais senti, il puait la pisse ce putain de chien.J'ai posé ma main sur la poignée, et juste avant d'ouvrir la porte, j'ai posé mon oreille contre elle : Pas un bruit. Aller, c'est parti, de toute façon je dois sortir de cette putain de cave, j'ai trop faim .. J'ai tourné la poignée et là, dans la cuisine ... Et bah rien, tout était comme avant, hormis les traces de pas sur le sol, laissées par la hommes de la veille. Fifi a filer dans une autre pièce avant même que j'ai eu fermer la porte de la cave, tant pis si il lui arrive quelque chose, j'ai trop faim pour m'occuper de sa gueule. 

Je me suis rué sur le frigo, qui visiblement ne fonctionné plus, il était encore '' plein '' ( entre guillemets car étant seul, il n'y avait jamais grand chose la dedans, à part des bières et des plats sous-vide ), mais évidemment, les bières étaient chaudes et les plats ne pouvait pas être cuit, il n'y a pas que le frigo qui était HS, le micro onde aussi, en fait, tout le courant de la maison, en même temps, je crois que c'étais la centrale qui fournissait le jus du quartier.. J'ai fouillé mes placards et j'ai quand même réussi à trouver quelque chose à manger : Des gâteaux au beurre de cacahuète, ça me calera l'estomac un moment, c'est calorique ces merdes la. J'en ai manger un, puis deux, et quand j'ai ouvert le papier du troisième, j'ai entendu Fifi aboyer dans le salon. J'ai avancer dans la pièce et j'ai vu Fifi regarder par la fenêtre, je me suis avancer pour voir ce qui le faisait gueuler comme ça ...

Dans la rue, rien n'avais réellement bouger, mis à part les voitures qui avaient les vitres brisées, les fenêtres des maisons également,les arbres n'avaient presque plus de feuilles, le souffle de l'explosion avait détruit tout ce qui semblait fragile, d'ailleurs ma boite au lettres avait atterrie 3 maisons plus loin. Mais ce qui faisait aboyer Fifi n'étais pas les bris de verres ou la boite au lettres, c'était un truc dans la rue .. Un .. Humain ? Bordel si c'est un humain, il est dans un mauvais état, mais il marche, c'est qu'il est donc en vie, c'est déjà ça .. Mais de la ou j'étais, je pouvais voir sa peau, ses vêtements avaient brûlés, sa peau était brûlée et cloquée, et ses yeux .. ils pleuraient du sang .. Mais maintenant que j'y pense en le regardant, c'étais le pauvre gars qui courrait pour échapper au souffle il y a quelques jours .. je pensais que ça l'avais tuer mais visiblement non , il aurait peut être mieux fallu que ce soit le cas au vu de son état.. Fifi a lancer l'aboiement de trop, le type a tourné sa tête dans notre direction, a stopper sa marche, et a Hurler '' Y'a quelqu'un ?! Aidez moi s'il vous plaît, qu'est ce qui ce passe ?! Je comprends rien .. '' Que faire ? Lui répondre ? Et si il devenait agressif ? Et si les gars armés de la veille traînaient encore dans le coin et entendaient notre discussion ? Je prends le risque .. : '' Ouais, juste là ! La centrale nucléaire a exploser y'a 4 jours .. '' '' Bordel ! C'est pour ça que je vois plus rien, j'ai était pris dans le souffle, mes yeux sont pleins de sang, et mes vêtements me colle à la peau, ça brûle, j'ai mal ! Aidez moi je vous en su.. '' Il n'a même pas pu finir sa phrase qu'une balle a sifflée dans la rue pour aller se loger dans son crâne. Le type a lâcher un dernier râle de douleur et s'est effondré.

Mon cœur battait à 10 000, si le tireur m'a vu, je suis mort ! Fifi a recommencer à aboyer, je l'ai chopper et lui est fermé la gueule, tout en me réfugiant à l'étage de la maison. Je sais pas si c'étais une bonne idée mais j'ai était dans ma chambre pour regarder à travers la fenêtre si je voyais le tireur .. Mais rien, hormis le type dans la rue, gisant dans son sang .. Mais ce tireur va m'empêcher de sortir, je veux pas crever moi, j'ai une dinde à bouffer demain soir .. Je vais réfléchir à un plan. Je vais réfléchir à ce que je pourrais faire pour réussir à sortir de la, sans prendre une balle de l'autre taré de la gâchette ...