Chapitre 24: Menaces

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PDV HARPER :

Je ne sais pas quelle heure il est, ni combien de verres j'ai bu. Tout ce que je sais, c'est que je viens de quitter la table de mes amis pour aller danser.

J'ai juste besoin de me défouler, et je pense que l'alcool qui coule dans mes veines y est pour quelque chose.

La musique est entraînante, et tout le monde saute, danse ou encore s'embrasse. Il fait chaud, très chaud, et je commence à avoir mal à la tête.

Mais je décide de danser sans m'arrêter, la musique résonne dans ma tête, et pour la première fois depuis quelques semaines, je me sens bien.

Quelqu'un s'approche de moi, cependant je n'arrive pas à voir son visage. Il se met à danser avec moi, se rapprochant de plus en plus de moi, jusqu'à poser ses mains sur mes hanches.

Je ne sais pas pourquoi, mais je le laisse faire. C'est sûrement la dose d'alcool présente dans mon corps à l'heure actuelle qui me fait réagir différemment.

-Tu te rappelles de moi, Harper? murmure-t-il à mon oreille.

Je réfléchis. Sa voix me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à m'en souvenir. C'est la fanfare dans ma tête et ça m'empêche de me concentrer. Réfléchis Harper, tu connais cette voix.

-Tu veux un petit indice? Hum..., comment vont tes jambes?

Et ça fait tilt dans ma tête. Des flashs. Le couteau enfoncé dans ma cuisse. Son air machiavélique et son rire diabolique. Je lève ma tête vers lui.

Je le reconnais. C'est lui. C'est celui qui s'en est pris à moi. Putain.

Je le pousse violemment pour qu'il se cogne à la foule et je cours. Je cours jusqu'à atteindre la sortie. J'étouffe, j'ai besoin d'air.

Le vent fouette mon visage et ma tête tourne. Bien évidemment, c'est dans ce genre de situation que je me dis que je n'aurais pas dû boire.

-Reviens là, petite salope! J'en ai pas fini avec toi! hurle le type, qui vient à priori de me retrouver.

-Putain, jurai-je.

Je me mets à courir, le plus rapidement possible. La route principale est bondée de voitures, je passe donc par de petites routes.

Les lampadaires éclairent mal les ruelles, je ne vois presque rien, et il me reste peu de batterie sur mon téléphone que je préfère garder pour appeler quelqu'un une fois en sécurité.

Je finis par m'arrêter, une dizaine de minutes plus tard, après avoir arrêté d'entendre des cris et des pas non loin de moi.

Je sors mon téléphone, il est plus de deux heures du matin, et je n'arrive pas à me rappeler où je suis. J'ai emprunté je ne sais combien de ruelles, toutes peu éclairées et mal fréquentées, sans prendre la peine de les mémoriser.

Avec le peu de pourcent qu'il me reste, j'appelle Jayden.

Une sonnerie... deux sonneries... trois sonneries... le répondeur.

Et bien dis-donc, je vois qu'il c'est inquiété pas plus de cinq minutes.

Il me reste un autre numéro... et je ne sais pas si ce que je m'apprête à faire est une bonne idée. À moins de vouloir une déception en plus.

Strange boys [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant