Chapitre 3

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Hello, je remercie @repetitions d'avoir corrigé les fautes dans les autres chapitres :)

Le plan était parfait, ce professeur était très intelligent. Nous avions pu poser toutes les questions du monde par rapport au plan.
Actuellement j'étais en train de faire à manger rien de bien compliqué juste des pâtes carbonara. La porte s'ouvrit et je reconnu Moscou, ce père que je n'avais jamais vraiment connu, il avait toujours pris soin de moi quand j'avais été dans la merde, je ne compte pas le nombre de fois qu'il m'a sauvé lui et son fils.

《Je me doutais que tu faisais partie de cette case Ravenne...

- Que veux-tu on ne change pas tellement que ça au final

- C'est vrai physiquement tu es toujours la même mais mentalement j'en doute... 》

Alors que je voulais lui dire de ne pas s'en faire Denver arriva et sans me prévenir me sauta dessus

《Je suis tellement content de te retrouver, hurla-t-il

-Denver je te rappelle qu'on doit être des inconnus !

- Je sais mais il n'y a personne à part papa, mon dieu je suis hyper content

- Moi aussi Denver, moi aussi

Ce fut les dernières paroles qu'on put échanger avec mon meilleur ami, puisque les autres arrivèrent en même temps

- Et mais ça sent bon içi, constata Nairobi

- On mange quoi ? Demanda Rio en s'approchant de la cuisinière où je faisait mes pâtes

- Pâtes carbora maison rien de bien compliquer

- Quand tu dit maison, c'est des pâtes maison, demanda Tokyo

- Euh oui, repondis-je

- Bah j'ai hâte de manger moi alors, me dit Denver en me faisant un clin d'oeil
Il avait déjà mangé mes pâtes, quand on étais plus jeune, j'avais pris l'habitude de cuisiner, j'adorais ça, surtout quand on est italienne... Enfin quand on travail dans un petit resto on a l'habitude. C'était le premier boulot que j'avais eu et ce resto était un italien " Le Venisien" le bar était atypique, le soir on avait généralement des clients qu'on connaissait bien, moi j'avais Martin, il avait été rejeté d'un grand projet, et venait boir pour oublier me disait-il...

Une voix me sortie de mes pensées

《On mange bientôt Ravenne parce qu'on t'attend. 》

C'était Berlin. Le plus charismatique de toute la bande, celui qui me faisait le plus d'effet. Je lui souris et ocha la tête pour lui dire que j'arrivais.

///1 heures plus tard\\\

Nous étions toujours à table, nous parlions de tout et de rien, une ambiance conviviale régnait, j'avais l'impression d'avoir toujours connue ces personnes qui était devenu mes amis.
Quand soudain Tokyo passa une question

《Dites professeur pourquoi avoir recruter Ravenne, elle n'a rien d'une braqueuse, de plus elle semble plutôt jeune.

Un blanc, tout le monde me regarda sauf Denver qui fis un regard noir à la brune, c'est vrai j'ai rien d'une braqueuse mais je sais tirer j'ai toujours su me défendre, me débrouiller seule...

《Euh... et bien... parce que...

-Laisser tomber professeur, de toute façon ils n'ont jamais vécus ce que j'ai vécu, enfin elle a peut être raison j'ai rien à faire içi... Désolé prof je vais monter en haut》 dis-je les larmes au yeux

Denver me regarda, ce regard, je le connais, je l'ai vu des centaines de fois  au tribunal. Je me leva et partie sans me retourner, j'entendis Nairobie et Moscou faire la morale à Tokyo

《 T'aurais pas pu fermer t'a bouche, dit Nairobie

- On avait dit pas de questions personnelles Tokyo, gronda le père

Au moment où je ferma la porte de ma chambre je tomba sur mon lit, les larmes coulant sans s'arrêter sur mon visage, je faisais peut être la dure au près de autre mais à l'intérieur j'étais faible, les médecins m'avaient pourtant dit que cela ne durerait pas... Tout ce mal, toutes les larmes, tout les cris, tout les supplices, toutes les plaintes. Je doit être une autre femme, pas celle qui a était détruite par un connard sans coeur. Je me releva, essuyant les larmes qui avait séchées, pris ma veste et descendu en bas.

///Point de vue de Berlin\\\

Cette fille m'intrigue beaucoup, on dirait une petite fille perdu. Tokyo a un peu raison, elle n'est pas comme nous tous mais je suis sûre qu'elle a une place précise dans ce plan, sinon mon frère ne l'aurait jamais pris sous son aile... Pendant que nous étions en train de finir de manger, la porte du couloir s'ouvrit et Ravenne passa devant nous et dit :
《Je sors, vous inquiétez pas pour moi prof je vais jure courir》
Et elle partie, pour combien de temps personne ne le sait, mais j'avais quand même un drôle de sentiment en la voyant partir, seule.

Your Smile (casa de papel)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant