Kiss My Ass // SaTzu

Chapitre 2

Il n'y a que Tête de gland qui peut m'attraper le bras. Je tourne la tête pour regarder qui me tient le bras. À ma grande surprise, ce n'est pas Tête de gland, mais une fille au teint très pâle.

Moi: Lâche-moi l'Insomniaque !

L'Insomniaque: C'était vraiment cool ce que tu viens de faire.

Moi: Je n'aime pas les fans alors rentre chez ta mère le Minimoy insomniaque.

Minimoy insomniaque: Va te faire foutre la courgette !

Moi: Je n'écoute pas les rageux !

Elle m'a lâché le bras, je suis sortie de ce lieu où les gus ne font que t'emmerder.
Je vais aller sur le toit. Alors dans quelle direction devrais-je aller ? D'abord, trouver un escalier serait préférable.
Putain, j'entends un gus courir derrière moi, et il me suit !  Fous-moi la paix, merde !
Je regarde furtivement derrière moi. Quoi ?! Tête de gland ! Elle a un vrai problème cette fille !

Tête de gland: Pourquoi tu m'ignores ?

Je ne lui réponds pas. Je continue de tracer ma route.

Tête de gland(me fait des signes de la main): Oh ! Tu m'entends ?!!

J'ai sorti mes écouteurs de ma poche. Un peu de musique ne fait pas de mal. Au moins, je n'entenderais pas Tête de gland me crier dans les oreilles.
Je ne lui adresse aucun regard. D'ailleurs, je ne sais pas ce qu'elle dit mais elle s'agite beaucoup trop. Elle continue de me suivre.
Après avoir trouvé un escalier et gravi je ne sais pas combien de marches, je me trouve devant une porte. Le toit doit se trouver derrière celle-ci.
Je l'ouvre et passe rapidement pour la lâcher afin que Tête de gland se la prenne dans la tête. Elle se tient le visage. Je crois bien qu'elle s'est pris la porte dans le nez. Un sourire sadique se forme sur mes lèvres, j'adore faire ce genre de chose à des crétins dans son genre !

Je m'assieds, adossée contre un mur. Je lève la tête pour contempler le ciel mais à la place je vois Tête de gland. Je prends mon portable entre mes mains et fonce sur les réseaux.
Tête de gland s'agite de nouveau. Je ne fais pas attention à ses gestes. Elle n'apprécie pas le fait que je puisse la rendre inexistante.

Une chaussure vient de plaquer ma tête contre le mur. La salope ! Je ne peux pas laisser passer ça !

Je me lève et enlève mes écouteurs. Je la pousse brusquement pour qu'elle soit hors de mon espace vital.

Moi: Dégage salope !

Tête de gland: Enfin, tu me réponds !

Moi: Je t'ai dit de dégager !

Tête de gland: Pourquoi tu m'ignores ?

Elle ne veut pas m'écouter. Très bien, elle va le regretter. Je m'approche d'elle.

Tête de gland: Les choses deviennent intéressantes entre nous.

Cause toujours sale greluche !
Une fois assez près d'elle, je lui mets un coup de boule.

Moi: Va te faire foutre !

Tête de gland(à terre, se tient le nez): Putain mais t'es malade !

Moi: Casse-toi, poufiasse !

Elle est partie en courant. Enfin un peu de tranquillité ici !
J'ai repris place contre le mur et me suis assoupie.

J'entrouve les yeux. Je regarde l'heure sur mon portable, 12h45. L'heure du déjeuner ! J'ai faim, je vais pouvoir manger. Oh non, il y aura tous ces clochards au réfectoire ! Fait chier !
J'ai tout de même faim, moi.

J'arrive devant le réfectoire avec un plateau rempli de bonnes choses.
Je m'installe seule à la table du fond. J'écoute les quelques conversations autour de moi.

Clocharde: Il paraît que Sana s'est faite démontée.

Clochard: Ouais, je l'ai vu. Elle a un énorme pansement sur la gueule.

Clocharde: Ah ouais ?

Clochard: Mais oui puisque je te le dis. On m'a dit que ce serait par une nouvelle qui vient d'arriver aujourd'hui.

Clochard 2: Oui, la nouvelle s'appelle Chou Tzuyu... je crois.

On parle de moi et Tête de gland, c'est qu'elle doit être assez populaire alors pour que l'on ne parle que d'elle. Donc, son nom est Sana.

Clochard: C'est bien fait pour sa gueule, elle ne mérite que ça.

Clocharde: Ferme la ! T'es juste jaloux qu'elle puisse avoir toutes les filles à ses pieds et pas toi !

Clochard 2: Bah non, elle vient de se ramasser un râteau là !

C'est bien ce que je pensais, je lui plais. C'est vraiment la merde dans ce pays. Avec Tête de gland qui me court après, je ne risque pas d'être tranquille. Un coup de boule ne lui fera pas changer d'avis.
Les gus dans son genre sont les pires êtres existants sur cette planète, des putains de BORNÉS !