Chapitre 3

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Après avoir fini mon délicieux repas, je m'apprêtais à sortir quand deux filles se sont assises en face de moi. C'est le Minimoy insomniaque avec sa pote Nain de jardin.

Minimoy insomniaque: T'as vraiment frappé Sana ?

Moi: Ouais.

Nain de jardin: Trop fort, j'adore ! Tu sais que je t'aime toi !

Moi: Je n'aime pas les fans. Cassez-vous !

Minimoy insomniaque: Tu pourrais être sympa 2 secondes !

Moi: Connais pas ce mot.

Je me suis levée et je suis partie. Je me suis dirigée vers la salle des profs. Je veux voir Tête de pouilleux mais je suis tombée sur Tête de gland en chemin. Enfin, maintenant c'est Face de poulpe mais je préfère Tête de gland. Ce nom lui va à ravir.

Tête de gland(attrape mon bras): Toi ! Viens t'excuser !

Moi: Pourquoi faire ?

Tête de gland(passe un bras autour de ma taille): Je suis plus âgée, tu me dois le respect !

Moi(la pousse): Cherche-le dans ton cul !

Tête de gland: Pourquoi tu me résistes ?

Moi: Qui voudrait d'une face de poulpe ?

Tête de gland(attrapes mes poignets): Et toi, t'as la grosse tête !

Moi: Arrête de tâter partout avec tes tentacules !

Tête de gland: Quoi ?

Moi(me défais de son emprise): Lâche-moi ! Je n'aime pas les salopes.

Tête de gland: Tzuyu, reviens !

Je ne l'ai pas écoutée et ai repris mon chemin.
Je suis devant la porte de la salle des profs. Celle-ci est entrouverte. Alors, je l'ai légèrement poussée. J'allais entrer discrètement pour savoir si je pouvais y trouver Tête de pouilleux. Mais l'autre débile à la tronche déformée me sauta dessus.
Je suis tombée en me prenant la porte dans la tête. J'ai essayé de me relever aussi vite que possible. J'ai vu une tasse qui traînait sur l'un des bureaux. Je l'ai prise et ai frappé Tête de gland avec.
Elle resta à terre se tenant la tête.

Tête de gland: Putain, mais c'est quoi ton problème ?!

Un des profs présents dans la salle nous a séparé et envoyé chez le directeur sans que l'on puisse répliquer.

Tête de gland: Tu nous fous dans la merde ! T'es contente de toi ?!

Moi: T'es déjà une merde à toi seule, pas besoin de te mettre dedans.

Tête de gland: Je peux savoir ce que je t'ai fait ?

Moi: Si tu veux parler à quelqu'un, parle au mur à côté de toi !

Tête de gland s'est levée et s'est approchée de moi. Elle a attrapé mes épaules et les a poussées, je me retrouve collée au dossier de la chaise. Elle en a profité pour s'assoir à califourchon sur moi.

Tête de gland: Pourquoi ne craques-tu pas, petite ?

Moi: Si t'es en manque va retrouver tes salopes !

Tête de gland: Personne ne m'avait résisté jusque là. Puis, tu es plus intéressante, chérie !

Elle se penche. Ses lèvres s'approchent de plus en plus des miennes. Elle veut jouer à ça ! Pas de problème !
Mes mains attaquent ses fesses pour que je la soulève. Je me lève la laissant retomber sur ses pieds. Je m'approche dangereusement d'elle afin qu'elle recule contre le mur d'en face. Je lui agrippe le col et la soulève. Je peux voir la peur dans ses yeux, ce qui me donne le sourire. Je la plaque violement contre le mur, sa tête cogna contre celui-ci et cela me fit rire. Elle grimaça de tous les coups que j'ai pu lui infliger à celle-ci. Son beau visage abîmé... C'est magnifique !
Je regarde silencieusement son corps effrayé. Je lâche un long sourire en croisant son regard.

Je m'approche de son cou. Mes lèvres sont à quelques centimètres de celui-ci maintenant. Mon souffle frappe sa peau et son corps a été pris d'un frisson.
Mes lèvres se déposent délicatement sur sa peau. Tête de gland se crispe. Ma langue est partie glisser le long de son cou.
Par la suite, je me retire et je la lâche. Elle est au sol, tête baissée. Je me recule de quelques pas. Je relève sa tête avec mon pied. Tête de gland grimasse de rage. Que c'est mignon !

Prof: Je pars deux minutes et vous vous battez !

Ce prof me tape sur les nerfs ! Vieux rabat-joie ! Je m'amuse et il vient me laisser sur ma faim. Il va périr !

Vieux rabat-joie(prend mon bras): Tzuyu, excusez-vous immédiatement auprès de mademoiselle Minatozaki !

Moi: Dans tes rêves, vieux schnock !

Vieux rabat-joie: J'espère que vous êtes consciente de vos actes et de vos paroles. Vous pouvez être virée et dire adieu à un avenir très prometteur.

Moi: Oh arrêtez ! Vous allez me faire pleurer ! Si tu veux attendrir le cœur des gens retourne chez ta mère, elle aura peut-être pitié de toi !

Sur ces mots, il ferma sa gueule tout en regardant derrière moi. Je me suis retournée. Le proviseur était devant moi et vu son regard il a dû entendre notre petite conversation.
Quel pays de merde !

Kiss My Ass // SaTzuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant