19. réveil brutal

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Une mouche vola, un ballon frappa violemment la vitre, des gazouillements de mioches s'harmonisèrent horriblement avec le chant des coques m'arrachant brusquement de mon douloureux sommeil

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Une mouche vola, un ballon frappa violemment la vitre, des gazouillements de mioches s'harmonisèrent horriblement avec le chant des coques m'arrachant brusquement de mon douloureux sommeil.

Je frottai mes yeux, le corps baigné dans une mer de sueur, la peau enflée par les nombreuses morsures de mouche. Je ressentis soudainement un poids sur mon ventre, dégageant les mèches de cheveux de mon champ de vision, je descendis le regard vers le bas de mon corps et poussa un hurlement à la vue de la main masculine enroulant éhontément ma taille.

Je tentai de m'éloigner fissa et finis le cul par terre. Ma chute sut me délibérer du drap qui me couvrait, me trouvant alors qu'avec un t-shirt noir qui faisait deux fois ma taille, les jambes nues, les fesses endolories.

Un marmonnement grave et rauque répondit aux crépitations m'arrachant un battement de cœur.

_ Qu'est-ce que tu fais au sol ? grogne Jackson en protégeant ses yeux des raies de lumière cuisante par son bras.

J'hallucine.

_ Toi qu'est-ce que tu fais au lit ? vocifère-je en tentant de couvrir de mieux que je peux mes cuisses brulées par le regard insistant de Jack.

_ Je dors c'est pourtant évident, répondit-il avec un calme olympique en roulant sur les côtés, mettant son menton sur le creux de sa main m'offrant malheureusement un des plus beaux spectacles que mes yeux ont pu contempler durant toute mon existence.

_Tu dors dans mon lit !

_ Techniquement, ce n'est pas le tien.

Je le fusillai du regard, agacée par son comportement puéril et sa moue niaise.

_ Tu as une de ces têtes le matin, commente-il avec son rictus goguenard.

_ Tu as une de ces haleines quand tu te réveilles, rétorque-je.

_ Ton jugement est injuste, approche pour vérifier.

Je m'accapare d'un coussin abandonner au sol et le jetai sur la tronche de petit con.

_ Tu vas le regretter, siffle-t-il en s'apprêtant à sortir du lit.

Je me levai aussitôt du carrelage froid et tentai de prendre la poudre d'escampette mais peine perdue, un bras ceigne très vite mon ventre par derrière et m'arracha les pieds de la terre.

Je criai un « au secours » qui fut étouffé par la main énorme de Jackson que je vis s'approcher de plus en plus de la fenêtre, m'acculant à la déchéance. Doux seigneur, il va me tuer

_ Tu aimes bien les hauteur mi mi niña? souffle-il dans mon oreille d'une voix qui se voulait sensuelle.

Je ne répondis pas, beaucoup trop ébranlée par ce qui était en train de se passer. D'un coup de baguette, je me trouvai au bord de la fenêtre, les jambes qui jouaient en l'air environ cinq mettre de la terre ferme, à la merci des mains de Jackson qui contrôlaient d'or et déjà la barrière entre ma vie et ma mort. Les gamins en bas abandonnèrent leur minable match de foot pour devenir spectateur de ma condamnation.

Stigmate ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant