Brisée, torturée, les maux ont cruellement ôté les mots de la gorge de Louna la plongeant corps et âme dans un profond mutisme.
Des lambeaux voici ce qui demeuraient d'elle après l'épisode traumatisant dont elle était victime.
C'est sans compter sur...
"Il déployait ses ailes, m'offre sa vulnérabilité et je ne sus comment la recevoir"
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La route était calme beaucoup trop calme.
Mon esprit était tiraillé par un nombre incalculable de questions or je jouais la carte de la patiente attendant à ce que des explications pragmatiques sortent de la bouche de Jackson signant la fin de mon état perplexe.
En repensant au courage et l'audace avec lesquels je me suis montrée je valse entre la fierté de m'être libérer enfin des chaines qui causaient ma vulnérabilité mais aussi la surprise. Certes ma témérité faisait de moi une femme fatale tout autant qu'une conne qui s'est livrée main en l'air au diable.
Ça aurait pu être Zachary, et seule cette pensée faisait tordre mon estomac.
La moto freina par à coup, me faisant sortir de ma torpeur
_Nous sommes arrivés.
Le voile de la nuit s'est levé octroyant sa place aux nuances roses et rouges flottant dans le ciel formant un des plus beaux tableaux crépusculaires que me yeux ont pu contempler puis ma bouche s'entrouvert à la découverte du paysage champêtre sous mes yeux , de la verdure décoraient la terre ainsi que des ajoncs et des arbres qui participaient à la beauté de l'espace.
_ N'est-ce pas le meilleur lieu pour parler ? demande Jackson en descendant de la moto.
Je remarque qu'une balustrade entourer le lieu j'en conclus alors que nous sommes dans une propriété privée, néanmoins aucune brique n'était bâtie, nous étions seuls en contacte de la nature.
J'avoue avoir penser au premier temps à un café ou une terrasse mais je devine que c'était beaucoup trop «banale » pour notre grand Jackson Cooper.
Mes pieds butèrent le sol et la boue recouvre la totalité de mes chaussures, Rip à mes Nikes blanches.
Décidant de ne pas me soucier de l'état de mes habilles, je m'allonge sur l'herbe humide, posant mes deux mains au-dessus de ma poitrine, le regard vers le zénith.
Après le film d'action dont j'ai été la protagoniste, je crois mériter ce petit moment de répit.
_ Loin de la population, loin de pollution sonore, juste nous deux, reprend-t-il en imitant ma position. de la manière à ce que nos deux corps soient collés.
Sa main dessine son chemin tout au long de mon bras abandonné sur l'herbe et à chacun de ses touchers il laissait derrière lui une ligne des frissons couvrant mon épiderme.
_ Vois-tu combien c'est beau et calme quand c'est vide de toute race humaine, réplique Jackson enentrelaçant nos doigts.
La tendresse inhabituelle de ses gestes finirait sans doute par me faire succomber à part si elle ne l'a déjà fait .
