32.Princesse sauvée

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« Il avait hérité la cruauté de notre père, ce qui faisait de lui un corps sans âme »

Ma moto grognait tout au long du chemin, nourrit par l'essence de la colère et de la haine

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Ma moto grognait tout au long du chemin, nourrit par l'essence de la colère et de la haine.

Ma vue était brouillée par la rage, je roulais ainsi à l'aveugle emporté par le son bruyant du moteur.

Je freinai d'un coup sec en arrivant à l'adresse et ma colère monta d'un cran en voyant les gardes corps dressés devant les portes de l'entrepôt.

Enlevant mon masque, je descendis de la moto et me dirigeai à pieds fermes vers les deux cerbères.

Je m'assure que mon arme est bien cachée au-dessous de pull, je n'avais pour optique que de sauver Louna mais si un bain de sang était obligatoire pour arriver à mes fins, je n'hésiterai pas une seconde.

Les gardes se redressent à ma vue, ils se braquèrent posant leurs mains sur leurs armes respectives. Or en discernant mon identité ils se détendirent.

_ Laissez-moi entrer, ordonne-je, d'une voix suffisamment sèche.

Les deux gardes partagèrent un regard puis l'un d'eux ose formuler.

_Désolé Mr Cooper mais votre père nous a donné la stricte interdiction de laisser une personne quiconque entrer.

Un rictus mauvais s'étire de mes lèvres puis d'un geste brusque je sortis l'arme et le pointa vers l'édenté, son ami à son tour braqua son revolver sur moi.

Ma patiente commença à s'épuiser devant cette scène de film d'action. Je rentrerai dans cet entrepôt quitte à ôter la vie de ces connards.

_ Vous ne pouvez pas me tuer et vous le savez parfaitement, par contre moi je le peux, alors veuillez me laisser entrer avant que j'explose la cervelle d'un d'entre vous.

Le visage de l'homme dont mon arme est pointée se déforme et pâlit, puis il lance un regard suppliant vers son compagnon.

J'appuie le guidon de mon pistolet sur le front du quadragénaire pour marquer mes propos puis approche mon doigt de la détente.

Le deuxième garde enlève son arme de moi et baissa les bras en se résignant.

Je souffle ,soulagé de ne pas avoir eu à salir mes mains.

_ Votre père nous tuera, murmure l'édenté avec un trémolo dans la voix.

_ Alors sauvez-vous tant qu'il est encore temps, lançe-je avant de débarquer dans l'entrepôt.

Le lieu était étrangement calme, une odeur d'acier mélangée à l'essence flottait dans l'air. Des machines étaient en vrac, du bois était amassé dans un coté or aucune présence humaine.

J'essaie de régulariser ma respiration comme on me l'a tant appris afin de ne pas laisser le stresse prendre le dessus puis serre ma main autour de l'arme que je positionne devant moi.

Stigmate ( Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant