III) journal spatial d'ekwano

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Je fus réveillé par la "voix" dans le sas:

  Allez, on se reveille. Voilaaa... je vous informe que vous entrez en zone d' actraction terrestre. Pilotage automatique désactivé.

J' avais encore la tête embrouillée par le choc et je mis du temps à sortir de cet états de torpeur. Je fini par percuter se qui acheva de me réveiller et me levai d' un bond.

Houla! Des étoiles àpparurent et je me mis à chanceler. Je pris le temps de bien reprendre mes esprits avant de chercher les commandes.

Ah voilà il y avait deux manettes, un écran radar et un étrange bouton rouge.

Vous savez ce genre de bouton suspect que l' on ne sait jamais à quoi ils servent. Ce genre de bouton qui actionne souvent des truc dangereux genre explosion, éjection...

Bref, mis à part ce bouton les commande était assez  simples, une manette pour la vitesse, une mannette pour la direction.

J' amorcai un virage pour ne pas trop entrer dans l' athmosphere terrien et jetai un coup d' oeil à cette planète et je compris aussitot pourquoi on l' appellait aussi la "planète bleue"

   À l' école, on avait un peu parlé de la terre, la prof nous avais dis que c' était une des plus belle planete qui existe, et je dois reconnaître que c' était fabuleux:

L' ocean,  d'  un bleu si pur, foncé mais clair à la fois,  brillait, resplendissait sous les nuages. C' était tellement beau. Et immense, tellement grand qu' on aurait pu s' attendre à s' en lasser... mais non, chaque mètre, chaque parcelle de l' océan était différent et offrait un spectacle a couper le souffle.Et éparpillé un peu partout, les continents semblaient minuscule face à tout ce bleu.

En y regardant bien, les terres aussi avait leur charme. Pareil, chaque recoin était différent. Ça passait de grandes étendus de sable au immenses forêts sans oublier les pics neigeux qui dépassait fièrement les nuages et j'en passe. La beauté des lieux fit naître en moi  une irresistible envie d' exploration. Je voulais voir ça de plus près, je voulais faire le tour de ce monde, en explorer chaque recoin, tout voir, tout connaître. Je voulais rencontrer le peuple des humains, apprendre à les connaitres, à les comprendre. Je voulais ne faire plus qu' un avec la terre, vibrer avec elle et ses habitants, tous autant qu' ils sont, du plus petit insecte au prédateurs suprême.Je voulais apprendre.

Les terriens ne se rendaient pas compte de leur chance.

Car tout ça n' existait pas sur la planète seriane. Certes, elle avait egalement du charme ma planete, mais je dois reconnaitre que ledis charme semblait bien morne en comparaison de cette planete de vie. Je connaissais ce monde grâces aux récits des explorateurs d' autrefois. J' imaginai bien ces explorateurs qui se tenait dans la même position et aussi epoustouflé que moi par cette planète inconnue.

Le sens du mot grandiose prenait tous son sens ici, ce mot allait tellement bien avec cette planète...

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Cette vision de la terre me fis presque oublier les xiomphs, la mort de kognak, l' explosion du vaisseaux et toute la peine et la haine qui allait avec.

Je me décidai à entrer dans l' athmosphere. Je tournai la manette et... faillit me prendre un espèce d' objet bizzare qui tournait autour de la terre. Je crois que c' était un de ces trucs que les humains envoyaient dans l' espace pour prendre des photos de leur planete ou un truc comme ça.

Ah ces humains...

Bref, après avoir évitéz ce... truc non identifié je rentrai pour de bon dans l' athmosphere.

Ne sachant pas comment ca allait se passer, je commencai par y aller doucement. Puis, mis à part un léger bourdonnement, tous se passa bien, alors j' accelerai. Et j' accelerai encore.

Le bourdonnement s' accentua et devient inquiétant, alors je ralenti.... aucun résultat, je tirai encore plus la manette mais en vain, je ne pouvais rien contre l' attraction de la terre.

Pire, le sas chutait de plus en plus vite et le bourdonnement devient vite insoutenable.

Je dus m' acrocher aux tableau de bord pour ne pas tomber.

Mon regard se posa sur les réacteurs que je pouvais voir grâce au hublot. Et malheuresement, je vis qu'ils brûlaient.

Moi qui voulait faire une approche discrète de la terre, je crois que c'était loupé.

Les humains ne sont, certes, pas aussi avancés technologiquement que les serians, mais ils sont quand même capable de détecter un mini vaisseaux qui tombe  du ciel en brûlant.... ....Et assez intelligents pour comprendre que ce n' est pas normal.

La pression se fesai de plus en plus forte dans le sas qui tombait encore de plus en plus vite. Et bientôt, je passai à travers les nuages et vis le sol se rapprocher dangereusement vite.

Je m' accrochai aux manettes avec l' énergie du désespoir et priait tous les dieux serians quels qu' ils soient pour que ces foutus réacteurs redemarrent.

Les réacteurs crachotèrent, et s' allumèrent une poignée de seconde avant le crash. Ce qui me permit de m' approcher de mon but: la mer, si le sas devait s' écraser, j' avais toujours plus de chance de survivre si c' était dans l' eau.

Je savais que les réacteurs ne tiendrait pas longtemps, quelques secondes tout au plus, mais c' était suffisant pout espèrer amerrir.

Sauf qu' au moment ou je pensait ça, les réacteurs lacherent...oui lacherent, tous simplement.

Les mètres qui nous separait de la mer se comptait sur les doigts d' une main(1)  mais le sas decida de piquer vers le sable.

Le désespoir s' empara de moi.Alors voilà, c' est comme ça que je vais mourrir me dis-je.

Et  d'un coup, ça fit tilt dans ma tête: non, je n' allais pas mourrir comme ça, il me restait une solution: le bouton rouge!

Ma main s' abbatit dessus à l'ultime seconde et je fus éjecté du sas.

Je volais presque et finis ma course dans la sable chaud et fin, alors que le sas eclatait en morceau quelques metres plus loin

Et avant de m'evanouir (encore) je sentis une douleur cuisante au niveau de mon epaule, puis se fut le noir.

(1) les serians ont 6 doigts ;-)

La Terre Par l' EspaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant