La Terre Par l' Espace

IV) journal de Cleo Bayol

Il faisait beau, et chaud. Mais pourtant Cléo etait retenue contre son gre a l'interieur, retenu avec d'autres enfants ,assis sur une chaise devant des bureaux, dans une piece ettoufante. Dans un endroit qu'elle aimait appeller "l'ettoufoir", mais plus communement appelle le lycee.

Et oui, vous l'aurez compris, Cleo est une lyceenne, une 2nd plus exactement . Pas tellement grande, une cascade de boucles brunes encadrant son visages rond et faisant ressortir de grands yeux joyeux et curieux, d'un noir tres clair, quasiment gris et releves par quelques taches de rousseur qu'elle trouvait moches mais qui lui allaient pourtant si bien. Apart ca rien, rien de bien special chez, elle, mis a part un caractere jovial et enjoué, avec quand meme un petit cote bien trempé.

Et comme la majoritee des lyceens, elle n'avais qu'une envie: sortir de cette piece et gouter enfin a la douce chaleur de la fin de journee. Profiter encore un peu de ce soleil qui s'efforcait de se montrer un peu moins longtemps chaque jour.

Mais le temps s'obstinait a ne pas passer plus vite et c'est au bout d'un quart d'heure qui lui parrurent durer une eternitée que la sonnerie retentit enfin, annoncant la fin de la journee.

Naturellement, tout les eleves se ruerent vers la sortie, aussi lassés qu'elle par cette journee. Sa petite taille lui permettant de se faufiler aisement entre les eleve, ecrasant des pieds et jouant des coudes si necessaires, elle se mit a la recherche de Melanie, sa meilleure amie avec qui elle rentrait tous les soirs:

-alors ton control de maths? Lanca melanie

-bof, tu sais moi les maths...

-ouai, je te comprend, en meme, comment se concentrer sur un exercice alors que notre seule envie est de profiter de cette journee...

-En parlant de ca, j'ai vraiment besoin de prendre l'air, ca te dis qu'on fasse un detour par la plage? je ne pense pas qu'on puisse se baigner mais bon, rien que de marcher sur le sable me ferait du bien.

-Carrement, il faut bien profiter des derniers jours de chaleur.>

Et c'est sur ces mots que les deux amies prirent le chemin de la plage. la mer  n'etant pas tres loin, 10 mn suffirent au fille pour arriver sur le sable fin.

Malgre de nombreuse journee a passer ici, Cleo ressentait toujours ce frisson quand l'air marin ,que seul la Mediterranee avait le secret, emplissait ses narines; quand le sable fin venait rechauffer ses pieds qu'elle avait dechausses et surtout quand le soleil couchant teintait d'ocre les eaux resplendissantes.

D'un commun accord, elles s'approcherent de l'eau. Cleo, savourant le contact de l'eau sur sa paume ne s'attendait pas du tout a recevoir une gerbe d'eau sur la tete, tournant la tete vers sa meilleure amie et la voyant morte de rire, elle compris vite qui etait la coupable:

-Ah ok, tu veux jouer a ca? attend un peu toi, tu vas voir

- Ah ouais? essaye un peu pour voir, ca m'etton...

Sa phrase fut coupe net par les eclaboussure de son amie. Bien sur, la situation passa tres vite de eclaboussures a bataille d'eau.

Voyant que son amie , plus grande, prenait le dessus, Cleo, prit la fuite. Les deux amie se poursuivirent sur le sable humide, sous l'oeil des mouettes et goelands et sous la douce chaleur d'octobre. Emportée par l'histerie de la course, Cleo, en tete, se retourna pour s'assurer qu'elle etait hors d'atteinte des attaques de son amie quand...

... elle heurta quelque chose, ou plutot quelqu'un; quelqu'un qui, alors qu'elle allait tomber la ratrappa par les hanches.Evan, Un garcon du lycee, en 2nd egalement mais qui, ayant redouble, a un ans de plus qu'eux. Meme s'ils ne c'etaient parle qu'a de rares reprises, elle le trouvait sympa et; elle devait bien l'avouer;  beau, mais sans que ca aille plus loin. Il faut bien avouer que lorsque leur regards se croisa, le gris clair affrontant le vert profond et pendant un instant elle fut coupee du monde, comme hypnotiseé par la subtilitée des differentes teintes de vert de ces yeux. Puis, il l'a remis doucement sur pied alors que reprenant ces esprits, elle bafouilla une excuse incrompehensible.

Melanie, arriva alors,trempée, toutes idee de jeu envolée et genée pour son amie. Voyant leurs mine, Evan partis d'un rire franc, qui fut vite contagieux pour tous le monde. Le petit groupe finit par se calmer mais il suffisait que leur regard se pose sur Cleo, trempée et rouge car encore genee par sa...colision; Melanie, egalement trempée et essouflée par la course; ou Evan, se mordant les joues pour ne pas rire; et les leurs rires repartaient de plus belle.

Leurs rirent stopperrent net quand soudain, il y eu un bruit, et de la fumee s'eleva derriere une bute de sable que Cleo, persuadée d'avoir vue une meteorite, designait.