VI) Journal terrestre d'Ekwano

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Il faisait noir, et je ne sentais plus mon corp. Un moment, je crus que j'etais mort car je ne me rappellais plus rien. Puis, un bruit,un chant, apaisant, tranquille, puissant un vrombissement sourd et le bruit des remous de l'eau contre le sable; le chant de la Mer.

Ensuite, une sensation, la douce chaleur du soleil, le contact subtil du sable chaud sur mes doigts.

Puis, mon esprit eclata sous l'assaut de la douleur, lacinante, brulante, qui acheva de me reveiller. Elle venait de mon epaule gauche mais se repandait dans tout mon corps, tel un poison.

M' appuyant sur me bras pour me retourner, je parviens a me redresser malgré la douleur et je pus en decouvrir l'origine: un morceau de ce qui me semblait etre du metal etait enfoncé d'au moins 10 cm dans mon épaule. Serant les dents, je l'arrachait tant bien que mal de ma chair et entreprit d'examiner la blessure beante de mon epaule qui me laissait me vider de mon sang. A la vue de la flaque sombre de sang a mes pieds, je fus pris de nausee. Mais je ne pouvais pas me laisser mourir comme ca alors je chercha du régard, quelque chose qui pourrait stopper l'hemoragie.

Avisant les curieux arbres verts a grande feuille non loin, et meprisant la douleur,  je me redressait.

Les quelques metres qui me separait des arbres me parurent etre des kilometres tant j'allais doucement, boitillant sur trois pattes et m'ecroulant par terre tous les trois pas. Je sentais ma vie m' échapper, laissant derriere moi, une trainée de sang.

Je finis quand meme par arriver jusqu'à un de ces arbres, a en arracher ,avec mon bras valide, quelques feuilles et m'adossant contre le tronc, j'entrepris un bandage de fortune avec les feuilles pour stopper le flot sombre de sang.

Mais alors que je me rendait compte avec desespoir que ma vie s' echappait encore entre les feuilles j'entendis des voix.

Mon esprit embrouille ne compris pas toute la conversation, mais je compris quand meme que ce devait etre des humains. Et qu'ils approchait; ils avaient dus apercevoir la fumee.

Je ne savais presque rien des humains, mis apart qu'ils doutaient encore de l'existence d'autres forme de vie dans l'espace ( ce qui est ridicule). Je ne savais donc pas comment ils reagiraient en me voyant, ni si ils representaient un danger pour moi. Je ne savais meme pas a quoi ils ressemblaient.

Par prudence et parce que je ne pourrait pas me defendre bien longtemps dans cet état, je me traina derriere l'arbre et attendis qu'ils arrivent...

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 17, 2014 ⏰

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