—CHAPITRE UN—
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⡱
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MELEK HAWKINSSE CACHER. Je l'avais toujours fait.
Que se soit chez moi ou dans la rue. Mais là c'était différent, et je le savais pertinemment. Je ne me cachais juste pas, je fuyais. Oui, c'était sûrement lâche, mais je n'avais jamais été si près du but. Alors j'avais pris mes valises et je m'étais diriger vers le premier taxi, sans aucun remord.
J'avais toujours pensé que le jour où je m'en irais, une vague de tristesse et de regrets m'emporterais et qu'il me faudrait toutes mes forces pour ne pas me retourner. Pourtant, alors que j'étais passé devant le canapé de mon petit salon et que j'avais aperçu ma mère dormant recroquevillée sur elle-même, téléphone en main, je m'étais empressée de sortir —le bruit de la porte claquant camoufler par la voix de l'animateur radio. Je n'avais ressenti que soulagement et détermination.
Les rues de Brooklyn défilait maintenant devant mes yeux, alors que je vérifie si tout mes papiers sont sur moi. Après ça, je dois prendre un train, pour arriver à la base militaire, là ou se dirigera mon nouveau travail. Je détestais ce job, mais c'était le travail féminin qui se rapprochais le plus de ce que je voulais faire : soldat.
Je veux me sentir utile à cette guerre, ne plus ressentir cette impression de ne rien faire tandis que d'autres se battent à ma place. C'était sûrement bête, et complètement inconscient —c'était sûrement pourquoi je n'en avais jamais parlé à quelqu'un.
Melek Hawkins n'est pas inconsciente. Melek Hawkins gère toujours tout avec précaution. Pourtant Melek Hawkins voulait servir chair à canon pour un foutu drapeau. Ça ne sonnait pas très bien, en plus d'être totalement incohérent.
Je ne voulait pas le faire pour l'Amérique et ses valeurs hypocrites, je le souhaitais pour ne plus être inutile. Pour sauver des vies, des milliers de personnes innocentes. Mais ce n'était pas possible, à cause de quelques choses de pourtant si subtil.
Alors j'ai étudiais avec beaucoup de difficultés, une matière que je n'aimais pas, dans une ville entourée de gens que je détestais, dans une société patriarcale écoeurante. Mais j'avais bien l'impression qu'elle ne l'était que pour moi.
Que pour les autres femmes, c'est totalement normal, que notre vagin nous empêchais de diriger notre vie et que l'enfant que tu as porté pendant neuf mois, que tu as sortie dans la douleur, que tu élèves seule soit dirigé par le mari.
Tuez-moi avant que la débilité des gens ne me pousse au suicide.
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« On est arrivé beauté. »
LA VOIX LAIDE DE CE VIEUX MONSIEUR ME RÉVEILLE D'UN SOMMEIL ÉTRANGEMENT RÉPARATEUR. Je sortis de la vieille voiture jaune, non sans ignorer ses vieilles remarques perverses. Je déteste les hommes.
Devant moi me surplombais une grande tante de militaire, entourée de tank de guerre. J'avais l'impression d'être dans les jeux vidéo se trouvant à la salle d'arcade. C'était impressionnant.
« Madame Hawkins. » appela une voix dans mon dos
Un homme, qui devait sûrement être Chester Phillips, le colonel de ma zone. Cette homme était tout simplement imposant, à côté je me sent aussi petite qu'une souris, une fourmis, ou n'importe qu'elle autre chose plus petite que lui. Après avoir avoir discuté de quelques formalités et qu'il m'ai expliqué mon futur travail, me confia à une infirmière pour me faire la visite des lieux.
« Bonjour, je suis Penelope, la chef de service, jusqu'à que la vrai chef revienne. » me dit une petite brune « Bon, je sais pas trop quoi faire, je suis nouvelle donc... Ici ce trouve les dortoirs, je te donnerai ton emploi du temps plus tard, et ici, il y a les lits des patients. » me déblaye t'elle pas très sûr d'elle
« Il y a pas des chambres ? » demande-je
« On devrait recevoir des rideaux, dans, 5 jours je pense. Pour l'instant c'est tout ce qu'on a. Bienvenue à la guerre. »
Elle souffla en regardant sa montre puis attrapa un petit carnet.
« Mince. J'ai complètement oublié de te demander comment tu t'appelle ! Je suis désolé c'est impoli. » me coupa la petite brune dans ma réflexion
Cette fille a l'air complètement tête en l'air.
« Melek Hawkins. »
« C'est... original. C'est quelle origine, sans vouloir t'offenser ? »
« C'est arabe. Mon paternel l'est d'origine. »
Après ça elle me présenta rapidement le reste des personnes travaillant ici, non sans me dire d'éviter Lorraine, qui est d'après elle est une peste absolument magnifique. Mais particulièrement méchante et odieuse.
La brune continua de parler pendant de longues minutes alors que je ne l'écoutais seulement à moitié. J'étais certes dans un camp militaire, entouré de soldats et de machines militaires, mais je n'avais pas l'impression d'être vraiment là. Ce n'était pas comme un rêve, c'était plus comme si tout mes sens sauf la vue s'était vue supprimer. Comme si j'étais sous l'eau.
J'étais vraiment là.
Et à la seconde où ma chef me confia une veste sans manche bleu —l'accoutrement des infirmières— quelque chose de nouveau s'éveilla en moi.
Je n'étais peut-être pas au front, mais être ici, sauvant des vies sous ce tablier d'infirmière, me donnait l'impression d'être vraiment utile tout au long de cette guerre.
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YEUX D'ECUME ___Bucky Barnes
Fanfiction« Vous ne pouvez pas vous battre. Vous êtes une femme. » Voilà ce qu'on me répétait à chaque fois que je demandais à prendre par à cette guerre, au front pour combattre les allemands. Mais puisque qu'ils ne me veulent pas en fille, alors ils m...