—CHAPITRE DEUX—
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≛⋆.
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⡱
-⍟-MELEK HAWKINS
LA PLUIE D'AUTOMNE NOUS FOUETTAIT LE VISAGE, MAINTENANT COMPLÈTEMENT TREMPÉ. Mais j'avais bien l'impression d'être la seul à le remarquer.
« Ils arrivent ! »
C'était l'événement de la semaine. Tout le monde parlé de l'arrivée des soldats à la base, leur premier repos. Tout le monde bouger dans tout les sens, préparant leur l'arrivée. Celle-ci annonçait de la fraîcheur pour casser un peu cette routine morbide. Je suis plutôt heureuse de voir arriver d'autres personnes, en vrai, et non dans un lit, amoché.
Parce que en 1 semaine, des gueules cassées, j'en avais vu. Les premiers jours ont été éprouvants. Terriblement. Des frissons me parcourent l'échine rien que d'y pensé. Et l'un des gros problèmes, était tout simplement que l'on nous avait demandé de faire des opérations que je n'avais même pas apprise. Mais je savais dans quoi je m'engageais, en acceptant ce boulot. Et fort heureusement, j'avais pris le soin de passer à la librairie avant de partir, chercher des livres de médecines que j'avaus pu lire pendant mes heures de repos.
Un groupe d'hommes, se frayèrent un chemin parmi le brouillard. Certains étaient légèrement amochés, mais au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, je constatai que deux hommes portaient un homme, aux habits teintés de rouge. Tout le monde courra vers les soldats pour les entreindre, sans même se soucier de l'homme à moitié mort s'accrochant aux épaules d'un brun et d'un homme aux yeux tirés.
« Un brancard ! Vite ! » me hurla le brun
Mon coeur rata trois battements, avant que je me dirige en courrant, vers la salle d'équipement. Le blessé enfin dans de bonnes conditions, Penelope commença à l'ausculter, d'une mine paniquée.
« J-je je peux pas. Il y a t-trop de sang. C'est infecté je sais pas faire ça. Toutes les autres infirmières sont au front.» bégaya t-elle
« C-comment ça tu ne peut pas. Tu va le faire. Et vite. » peina à dire le blessé
« Melek. Tu sais le faire non ? »
« Je sais pas le faire. J'ai juste lu un livre. » répondis-je
« Tu est la seul option. S'il te plaît.»
« Bon, Penelope, va chercher le livre dans ma cabine, et vous » dis-je en désignant le brun du doigt « Désinfecter vous les mains et tenez le. » annoncais-je après quelques secondes de réflexion
Je ne savais pas réellement dans quoi je m'embarquais, mais je savais que cela allait être dure.
La fatigue accumulée cette semaine m'avait anéanti. Mais là, tout de suite, pas le temps de stagner. Mon coeur battait à tout rompre, tout le monde comptait sur moi, je ne devais pas me rater, et surtout je devais garder mon sang froid. Sang, qui me brûle quand il parcourt mes veines.
J'avais l'impression d'être dans une partie d'échecs, essayant d'envisager solution en fonction de mon ennemi : l'hémorragie.
La brune arriva en courrant, le livre entre ses fines mains. Après qu'elle l'ai ouvert à la bonne page, je pris une grande inspiration avant de recommencer à donner des ordres.
« Sergent... » commence-je
« Barnes. » répondit le brun
« Aller chercher un couteau et un chalumeau. »
« Melek ! Il a perdu connaissance ! Son pouls est faible, il perd trop de sang ! Je m'en occupe. Lis les instructions et fait vite ! »
Le sergent, Barnes revint avec tout les ustensiles. Lui ordonnant de le tenir, je me désinfectai les mains, celle-ci tremblant comme une feuille. Tout se jouait sur mes épaules. Mes heureusement, l'adrénaline, m'empêcha de m'écrouler face à tout ce stresse.
« Barnes, je vais d'abord retirer la balle, le désinfecter puis je brulerai sa plaie. Vous devez le tenir fortement, je ne dois pas me manquer. » ordonnai-je pendant que Penelope brûlait le couteau
La balle était logée entre ses poumons, j'avais dû l'entubé. Le patient pouvant enfin respirer, et la balle sorti, je commençai à jeter un coup d'œil au livre.
« Barnes, lit moi ça. » demandai-je en montrant du doigt un paragraphe
Ma chef désinfectait, moi je pinçais ses artères pour éviter une hémorragie, et le brun me lisait les instructions.
« Il est très difficile de prédire le degré de dommage causé par une blessure par balle, alors contrôlée le sang du patient, si un liquide jaune, sort de la blessure alors, elle est infectée. Brûlait là, au couteau, après l'avoir désinfecter. Mais attention, une trop forte compression, peut causer dans certains cas une hémorragie interne, ou même des caillots de sang. » récita t-il
Je pris une grande inspiration, prenant en compte tout les risques, puis pose le couteau brûlant sur la plaie. Le blessé hurla, poussant même le couteau, me brûlant au passage la joue, avant que le sergent ne le retienne.
La deuxième fois fut la bonne, puisqu'il ne me dérangea plus, complètement inconscient. La plaie enfin désinfecter et bander, nous pûmes enfin souffler. Assise au sol avec Penelope, je réfléchis à ce que je venais de faire. L'impression d'avoir mon coeur à l'intérieur de ma boîte crânienne me donna un haut-le-cœur.
Je fixais mes mains ensanglantées en prenant de grandes bouffées d'air, mais l'impression d'étouffement persista jusqu'à ma sortie. Il n'y a personne pour voir ma mine déconcertée. Pendant l'opération, ma vue était devenue floue à quelques moments et c'était inacceptable. Aujourd'hui, j'avais perdu mes moyens, mais ça ne recommencera plus. Je m'en fait la promesse.
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YEUX D'ECUME ___Bucky Barnes
Fiksi Penggemar« Vous ne pouvez pas vous battre. Vous êtes une femme. » Voilà ce qu'on me répétait à chaque fois que je demandais à prendre par à cette guerre, au front pour combattre les allemands. Mais puisque qu'ils ne me veulent pas en fille, alors ils m...