Niquez vos mères
Comme le titre ne l'indique pas tout à fait
[chapitre 25
Un soir d'été, je suis assis dans un champ de blé.
On dirait une pub pour du chocolat en poudre.
Mais en même temps c'est super beau.
Il y a un léger vent qui fait trembler les épis.
Le soleil se couche et tout rougit autour de moi.
Je regarde la peau de mes bras et je réfléchis à l'année prochaine, au lycée.
J'ai l'impression d'avoir vieilli hyper vite. En quelques jours. Peut-être que c'est l'effet de mes 15 ans qui arrivent bientôt.
Je repense à Cédric. À ses yeux incroyables que je n'oublierai pas, à ses cheveux noir et roux que j'aurais adoré caresser, à son ventre que je ne me serais pas lassé de regarder.
Et surtout à ce petit vent parfumé, ce souffle heureux, ce soupir nostalgique qui l'a amené un jour de septembre et par lequel il est en train de repartir, un beau soir de juillet.
Il m'a crevé le cœur à jamais. Et je vis encore.
Alors je m'enfonce dans la nuit rougeoyante, le cœur battant.]
ravage, rave, brasier, décès, mains tremblantes
(Septembre 2, mois incertain)
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vert et bleu
SpiritualUne fois quelqu'un m'a dit que c'était simple de me connaître Alors que je suis le plus grand mystère de l'Univers
