Ma sortie(partie 20)

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Les jours passèrent et je commençais la rééducation. Ça devenait de plus en plus difficile avec les exercices mais je n'a pas le choix . Je prie de tout mon coeur que toutes ses douleurs soient une curiosité que vous ne découvrirez jamais au plus grand jamais. Je commençais à m'habituer de ma chaise roulante.

Je recevais des visites de jour en jour la raison de vivre. J'acceptai ma situation avec philosophie et foi. J'avais une infirmière personnelle qui s'occupait extrêmement bien de moi. Elle me sortait me promener, faire quelques tours, elle me présentait des personnes qui ont la même situation que moi. En voyant certaines personnes, j'arrivais  même à oublier mon cas. Y'a des personnes qui vivent pire. Certaines ont été amputées, d'autres vivent dans des situations hyper difficiles. Ceux qui ont déjà la malchance de séjourner dans un hôpital doivent savoir de quoi je parle. Passé une nuit à l'hôpital n'est pas une chose facile. Entendre des gens criés, pleurés, délirés non c'est trop difficile .

Un jour de mardi ,le médecin chef venait me voir pour m'annoncer, que j'allais sortir dans trois jours c'est-à-dire vendredi prochain. Mais je devais venir de temps en temps pour des rendez-vous. J'étais trop content de cette nouvelle. J'ai fait presque 9 mois à l'hôpital, mais 9 mois de leçon de la vie. Je suis sorti de l'hôpital avec une grande expérience. J'ai beaucoup appris durant mon séjour forcé . Maintenant, j'attendais avec impatience le vendredi, j'avais hâte de regagner mon domicile, sentir mon chez moi me fera vraiment plaisir. Mais après l'annonce de ma sortie à mes parents, une grande dispute s'est éclatée entre ma femme et ma mère. Chacune d'entre elle voulait être avec moi🙄🙄.

Ma mère : vendredi nous irons directement à la maison. Tu seras très bien entourée là-bas. 😊😊

Fatima : non😡😡 je suis désolé mais nous irons chez nous . Maman n'oublie pas que nous avons où vivre.

Ma mère : mais Fatima, chez nous c'est mieux. Tu travailles chaque jour et il risque de s'ennuyer seul chez vous. S'il a besoin de quelque chose qui va l'aider ?

Fatima : sur ce point, ne vous en faites pas même s'il faut payer une infirmière personnelle et une autre bonne qui ne s'occupera que de ses besoins je le ferai. Mais il sera avec moi,dans notre appartement 😏😏

Ma mère : je suis sa mère est l'attention que je pourrai accorder à mon fils tu ne le pourras jamais. Je sais de quoi je parle. Si tu avais un enfant tu sauras de quoi je parle. Malheureusement, tu n'as pas un enfant, il sera difficile pour toi de comprendre

Fatima : merci pour l'insulte. En tout cas ,un enfant c'est Dieu qui le donne. Tout ce que je vous dire et qu'il sera avec moi. C'est MON ÉPOUX et je saurai en prendre soins. 😤😤

L'ambiance devenait de plus en plus électrique, mon père sort avec ma mère. Connaissant mon père, il va essayer de convaincre ma mère de laisser prise. Il n'a jamais aimé les disputes.

Fatima : et toi,tu ne dis rien ??

Moulaye :je ne sais pas ce que je dois faire. J'ai peur de parler et quelqu'un d'entre vous pense que je prends la défense de l'autre.

Fatima : ce n'est pas une question de défense mais une chose sensée. Je suis ta femme et tu n'es plus un gamin. Ta mère n'a qu'à s'occuper de ton père qui est son mari. Elle doit gérer son ménage et nous laisser en paix. La porte de la maison lui sera grandement ouverte. Je ne suis pas d'accord que nous allions vivre chez eux. Elle ne peut pas gérer son ménage et la mienne.

Moulaye : je ne te permets pas de parler de la sorte à ma mère. Un peu de respect. Tu n'as pas le droit de prononcer ses genres de discours devant moi. Que ça soit la première et la dernière fois que tu parles ainsi de ma mère.

Moulaye et Fatima: Du mari joyeux au mari cocufié et battuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant