La goutte d'eau qui fait déborder la vase(partie 26)

67 10 0
                                    

Elle les fait entrer dans la maison .Apres les salutations et trucs 26ème Partie : La goutte d'eau qui fait déborder la vase

Waouh cette femme a tout dit, elle n'est pas folle et elle a donné des arguments purs et durs. Heureusement que la sonnerie de la porte retentit. Je l'ordonne d'aller l'ouvrir, à ma grande surprise, c'était sa maman et Khady.

Elle les fait entrer dans la maison. Après les salutations et trucs, les discussions commencèrent. Madame Gueye ouvre le débat.

Madame Gueye : Et Fatima où est-elle ???

Moulaye : Elle est sortie l'après-midi.

Infirmière : Quel après-midi, elle est sortie depuis ce matin. Quand j'suis venue travailler, elle était déjà sortie non.

Khady : jusqu'à quand tu vas continuer à cacher la vérité. Moulaye si nous sommes là c'est pour sauver ton couple et ton ménage. Tu n'es pas obligée de nous cacher la vérité. Si tu n'es pas prêt de parler, dis-le nous et nous allons quitter tout de suite. Nous n'avons pas de temps à perdre.

Madame Gueye : Khady a tout dit Moulaye, stp, qu'est-ce qui se passe avec ma fille ??? J'ai le droit de savoir tu ne trouves pas. L'avenir de ma fille me concerne parce qu'à tout moment tu peux demander le divorce et la quitter, par contre moi j'serai sa maman à vie. Ça, personne ne pourra l'empêcher.

Infirmière : Ce n'est pas mes affaires mais si tu ne dis pas tout, j'dirai ce que j'sais de cette Fatima. Certes, je ne suis qu'une infirmière mais j'suis une femme aussi et je ne couvrirai jamais les filles qui salissent la peau des femmes. Mais c'est à toi d'expliquer.

Moulaye : Madame, ta fille a complément changé de façon négative. Je n'aurai jamais voulu avoir à t'expliquer ces choses négatives. Un, elle tarde à rentrer à la maison, 2, elle ne cuisine plus, elle achète de quoi manger en rentrant, 3, elle répond au téléphone jusqu'à des heures tardives. Hier, elle n'a pas acheté le diner et tu sais ce qu'elle m'a servi comme réponse, qu'elle était fatiguée et si j'ai faim, je n'ai qu'à préparer des œufs. J'ai préparé mon propre diner hier nuit. Pendant ce temps, madame était restée tranquillement dans la chambre en train de répondre au téléphone. Quand j'ai terminé de manger, j'suis entré dans ma chambre pour me coucher mais je ne pouvais pas le faire en entendant ce qu'elle disait au téléphone, j'étais obligé de ressortir de la chambre. Avant de quitter la chambre, elle me lance "Pourquoi tu sors ??? Tu es ici pour écouter non, donc reste, tu vas entendre". Je ne vais pas vous le cacher, hier, j'avais envie de la gifler avec ses réponses vulgaires, malheureusement, j'étais impuissant quand je me suis rapproché d'elle, elle a retenu ma main avant de me dire "N'y pense même pas et pour aujourd'hui je laisse passer mais la prochaine fois, tu auras affaire à moi avant de retourner la chaise et me pousse avec violence. Heureusement, je ne m'étais pas blessé. J'ai passé la nuit dans le salon, sur ce fauteuil, je n'ai pas honte de vous le dire, j'ai passé la nuit à pleurer. Ce matin à mon réveil, je ne l'ai pas vu et jusqu'au moment où j'vous parle, je ne sais pas où est-ce qu'elle est. Je l'ai envoyé un sms pour savoir où est ce qu'elle se trouvait, regarder sa réponse (en les tendant mon portable). Madame, J'suis très déçu du comportement de votre fille. J'sais que vous n'aviez ménagé aucun effort à l'éduquer de la meilleure des manières mais partout dans les enclos, y'aura toujours une brebis égarée.

Elles étaient concentrées sur ce que j'disais. J'voyais la surprise qu'avait mon infirmière, elle ne savait pas tout ce que j'vivais. Sa maman avait commencé à verser de chaudes larmes. Khady resta bouche bée. J'voulais continuer la discussion mais l'émotion me gagna aussi. J'ai laissé sortir quelques larmes d'impuissance, de malheur, de honte, des larmes de regrets, de tristesse. Khady se rapprocha de moi aussi essayant de me consoler mais, elle ne pouvait pas retenir ses larmes aussi. Nous sommes restés silencieux un moment avant que sa maman ne me repose une question.

Moulaye et Fatima: Du mari joyeux au mari cocufié et battuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant