Partie 27: Discussion décisive

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J'ai vu tous les commentaires et vous n'êtes pas les seuls déçus malène gueneu rouss. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment une fille peut faire ça. Je n'ai pas le droit de juger qui que ce soit donc je me tais. Moulaye nous t'écoutons.

L'ambiance était électrique. Le couple est venu au chevet de madame Gueye. Ils ont fait tout leur possible pour la réveiller. Heureusement, ils ont réussi. Madame Gueye s'est réveillée, on sentait dans son regard, qu'elle n'avait qu'une seule envie étrangler sa fille. Elle s'est un peu reposée avant de parler. Pendant tout ce temps, Fatima était restée sur place, elle ne pouvait plus bouger. Au moins, elle lui reste de la vergogne. Khady ne voulait même pas la regarder ni parler avec elle. Après que sa maman ait récupéré, elle ne tarda pas à l'engueuler.

Madame Gueye : Qu'est-ce que t'as foutu Fatima ??? Quel est ton problème ??? Pourquoi t'es devenue cette personne sans cœur, sans pitié, sans vergogne ??? Comment tu peux avoir un amant ??? Et dire que t'oses te présenter chez toi avec ton amant.

Elle se leva et l'envoya une grosse gifle. Le mari de Khady l'attrapa.

Le mari de Khady : Ce n'est pas la meilleure solution. Calmez-vous madame, elle n'est plus une gamine.

Fatima ne réagit toujours pas. Je ne savais pas qu'elle avait tant de condition, elle était toujours debout juste à l'entrée de la maison. Le seul changement, ce sont les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle avait honte, Yalla moko wéér devant tout le monde. Heureusement, que je n'avais pas à expliquer cette scène sinon, beaucoup penserait que j'exagère. Il fallait le voire pour le croire.

Khady : Je te regarde et je ne te reconnais plus. Cette fille avec qui nous avions passé les meilleurs moments de notre jeunesse. Cette fille si respectueuse et caractérielle. Comment t'as pu te métamorphoser de la sorte. J'ai pitié de toi.

Le mari de Khady l'aida à venir s'assoir dans le canapé. Parce que je ne voyais pas comment, elle pourra traverser les gens pour retrouver une place. Elle gardait la tête toujours baissée. Ndeysan, dans la vie, s'il y'a une chose à éviter, c'est d'être dans le banc des accusés. Tu te ridiculises sans raison. Pendant tout ce temps, j'restais silencieux. Je ne savais plus quoi dire. Les choses étaient trop lourdes à porter. Ce qui me hantait, c'est comment j'allais réagir s'il n'y avait pas ses personnes à la maison. Elle avait décidé de m'humilier parce que je ne vois aucune autre explication. Vous vous rendez compte, elle a osé ramener son amant chez nous, dans notre appartement. Elle ne jouit plus de ses facultés mentales, y'a plus de doute.

Sa maman ne faisait que pleurer et il faisait presque 0h. Il était temps de vider les lieux, parce qu'aujourd'hui, rien ne pourra se régler. Tout le monde avait le cœur gros pour pouvoir dire quoi que ce soit.

Moulaye : Maman, j'pense que vous devrez rentrer, il fait nuit. Demain, nous pourrons régler ce problème.

Le mari de Khady : Il a raison. Il fait nuit rentrons et demain, vous réglerez le problème c'est plus sage.

Heureusement, qu'elles partageaient le même avis que moi. Elles se levèrent avant d'échanger quelques au revoir. Cette nuit, malgré l'amour et le désir que j'éprouve en elle, cette fois-ci, elle me dégoûtait grave. Je ne pouvais pas me mettre près d'elle, ni partager la chambre avec elle. Elle essaya de me parler.

Fatima : Est-ce que tu as diné Moulaye ???

J'restai silencieux. J'ne voulais même pas sortir une parole qui lui sera destinée. Elle a dû remarquer, que je n'avais pas envie de la parler.

Fatima : J'sais ce que tu dois ressentir mais je m'en veux énormément. Je ne sais pas quoi te dire tellement que je n'ai pas d'excuses. J'suis impardonnable mais tu dois savoir que je ne suis pas parfaite. J'ai mes défauts et j'fais des erreurs comme tout le monde. Tout ce que j'peux vous dire c'est de présenter mes excuses. J'suis prête à accepter toute punition que tu jugeras égale à mes fautes. Je ne sais ce qui m'a poussé à faire toutes ses idioties. J'regrette Moulaye, j'sais que ce sera difficile de me croire mais j'suis sérieuse. Stp dis-moi quelque chose. Dis-moi, ce que tu as dans le cœur. Que ça soit des insultes, des remarques malsaines, bref, j'accepterai tout ce que tu me diras. Tout ce que j'veux c'est entendre une parole de toi.

Moulaye et Fatima: Du mari joyeux au mari cocufié et battuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant