S N A P 2.0 [ Neymar Jr ]

0.2

♤♤♤ Neymar

Onze mois plus tard...

— Mais papaaaa !

Je soupire pour la énième fois depuis le début de cette longue après-midi, tout en me pinçant le haut du nez.

— Je t'ai dit, pas maintenant. Me répétais-je pour la neuvième fois.

Je garde la tête baissée sur mon téléphone, à traîner sur les réseaux sociaux en passant par Twitter, Instagram ainsi que Snapchat.

— De toute manière, tu préfères ton portable à moi. Boude le blond. Les vieux de maintenant, pff.

— Tais-toi et dors.

— Mais, il est que dix-huit heures trente ?!

Je roule des yeux, en ayant marre de l'entendre jacasser.

— Ta tante aurait dû te récupérer depuis une demi-heure déjà. Qu'est-ce qu'elle bouine?!

J'éteins mon téléphone et le dépose à mes côtés, sur le canapé en cuir noir. Je fixe mon fils, qui celui-ci se contente de faire la tête tout en continuant ses leçons.

— Ça te fait pas plaisir que je sois là, hein... je prends de ton temps.

Je soupire, sans rien ajouter. Je me contente de descendre du canapé afin de le rejoindre parterre et le regarder.

— Davi, pas du tout. Pourquoi tu t'imagines des trucs pareils? Ça n'a pas de sens.

Mon fils hausse les épaules, puis poursuit :

— Je sais pas, tu n'es plus trop le même papa depuis plusieurs mois... puis, je suis aussi triste de plus voir Bla-

— N'ose même pas terminer cette phrase.

Je me relève rapidement, ne souhaitant pas l'entendre parler plus longtemps.

Soudainement, nous entendons de léger talons claquer contre le carrelage, signe qu'une personne féminine fait son entrée dans ma maison.

Je suis obnubilé par sa présence quand je la vois débarquer ; habillée d'un crop top blanc avec un jean noir moulant ses belles fesses et des chaussures Gucci Trip Leather Chelsea Boots que je lui ai offert, Judith arrive tout sourire avec sa magnifique queue de cheval et son maquillage propre. Qu'est-ce qu'elle est belle...

— Coucou mes amouuuurs !

Je dépose mes mains sur ses hanches tandis que ses bras viennent s'enrouler autour de mon cou. Et, alors que nous nous apprêtions à nous embrasser, un violent bruit nous arrête.

Je détourne le regard vers Davi, qui a fait tombé - je suppose - volontairement, le vase qui était sur la petite table basse.

— Davi Lucca da Silva Santos ! Je m'exclame, d'un ton dur et sec.

La rousse tente de me retenir, mais je la décale gentiment pour me précipiter vers les bouts de verres autour de lui.

— Surtout ne bouge pas! Lui crié-je.

Je fais signe à Judith d'aller chercher de quoi nettoyer tout ce bordel, ce qu'elle fait de suite.

J'en profite pour parler avec lui.

— Non mais ça va pas?! Qu'est-ce qui t'a pris de faire ça?

— Je l'aime pas! Je l'ai jamais aimée ! Et vous vous faites des bisous sous mon nez... beurk. Croise-t-il les bras.