La Douleur Du Passé [ EN COURS ]

Chapitre 3

Les jours, les semaines passaient, mon père s'était montré moins violent envers moi. Je me disais que c'était normal qu'un parent frappe son enfant, c'est comme sa qu'on l'éduquait. Mais je n'aimais pas être chez moi. Je me sentais mal, ma belle-mère était bizarre avec moi, aller comprendre. Enfin, bref. Mais je savais que le dimanche, c'était mon jour de répit, mon père n'oserais pas me toucher devant ses parents ! Le dimanche, c'était le grand jour familial chez nous. On se retrouvait tous chez mes grands parents pour manger le couscous de ma grand-mère. J'adorais aller chez mes grands parents, j'avais mes repères là-bas. Et mes grands parents ? Je les adore tellement, surtout mon grand père, c'est mon « confident ». Il m'a beaucoup apporté ! Je l'aime à en mourir. Ma grand-mère c'est une femme merveilleuse ! Elle m'a appris comment faire le couscous, les beignets de chez nous ! Elle m'emmenait avec elle dans l'avion direction Ifigha, notre bled en Kabylie. Je suis extrêmement fière de mes origines, racines ! Mais quand je revenais, je parlais Kabyle, les gens ne comprenaient rien du tout les pauvres !

Ah ! Ma grand mère m'a racontée cette histoire (quand elle me l'a raconté, elle pleurait de rire!): j'étais en petite section de maternelle, je revenais du bled, et à la cantine, la dame me demande:

- Tu veux des œufs ?

Et moi je lui ai répondu :" Non, moi je veux vlavla"

La dame était perdue, elle a donc fini par appeler mon père car elle ne comprenait pas ce que je lui disais ! La pauvre !! Il lui a traduit et j'ai eu mes œufs.

Revenons au repas familial.

A ce repas il y avait mes tantes. Mes tantes, les femmes de ma vie, elles sont comme une deuxième mère, en quatre fois. Je les aime du plus profond de mon cœur, je me vois pas sans elles. Mes tantes se ressemblent beaucoup, elles sont toutes les quatre brune avec des cheveux tellement bouclées qu'elles leur aient impossible de brosser. Mais il n'y a que Sonia, la dernière fille de mes grands-parents qui a eu la chance de les avoirs fins et non bouclées ! Elles sont ma vie, mon sang. Je donnerais tout pour Elles.

Était présent, mes oncles également, avec leurs femmes et gamines ! J'ai deux oncles. Mes grands-parents ont eu 7 enfants, trois garçons et quatre filles. Leila, ma cousine. Avec elle je faisais les 10 000 coups. Comme vous l'avez compris, le dimanche c'était jour de famille, on formait une famille heureuse, mais surtout unie. C'était, comme on dit maintenant, la bonne époque.

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Des Bisous

Joyce <3