Summer of Love

Forgiveness

Moi : Wow !

Millie : Comme tu dis.

Moi : C'est la première fois que je ressens ça.

Je ne mentais pas, malgré le nombre de femmes avec qui je l'avais fait, rien n'était comparable à ce que je venais de ressentir.

Millie( rougissant ): Ça me flatte en quelque sorte. Moi aussi j'ai aimé.

Je déposais un chaste baiser sur son front, et la blottis contre moi.

Moi : Tu m'as manqué, vraiment.

Millie: Ca me fait du mal à l'admettre mais toi aussi, Finnie.

Moi : Tu ne vas pas repartir comme il y a deux ans hein ?

Millie : C'est différent d'il y a deux ans Finn.

Moi : Je prends ça pour un non.

Millie : Demain je dois aller à un interview, il faut que je parte tôt.

Moi : Pas de problème Mills. On se verra après ?

Millie : Je ne sais pas Finn, ce soir c'était cool mais à longue durée...Notre relation même, n'est peut être pas une bonne idée.

Moi : Pourquoi elle ne le serait pas ? Je t'aime et tu m'aimes...tu m'aimes hein ?

Millie : Je...

Je priais pour que Millie finisse sa phrase, priais pour que mes sentiments soient réciproques. Le silence s'éternisa , et aucune réponse ne sortit de sa bouche. Ce qu'on venait de faire n'avait donc aucune importance pour elle ?

Moi : Je vais y aller...

J'enfilais mon pantalon, ma chemise et mes baskets. J'ouvris la porte mais la main de Millie se posa sur mon bras, m'empêchant de sortir.

Millie : Finn, attends qu'on s'explique avant de partir !

Je sentis les larmes monter, je l'aimais et ce n'était pas réciproque même après ce qu'il venait de se passer, c'est tout ce qu'il y avait à savoir. Je fis volte-face vers Millie, dans mes yeux les larmes mêlés à la colère et la déception.

Moi : Laisse moi partir s'il te plaît.

Je serrais la mâchoire pour ne pas laisser les larmes couler. Millie relâcha son enfreinte, me laissant franchir le pas de la chambre.

~ elipse d'1 heure ~

Il était 1h, je déambulais dans New York, à la recherche de mon appartement. Les panneaux publicitaires de Time Square m'aveuglaient et l'alcool dans mon sang ne m'aidait pas à m'y retrouver dans cette foule immense.

J'apercevais enfin mon appartement, à travers la foule de touristes et d'ivrognes. Je tapais le code et rentrais dans l'appartement. Je me trouvais maintenant sur mon palier. Je mis une bonne dizaine de minutes pour ouvrir ma porte, ma main tremblait, et la clé semblait éviter volontairement la serrure. La porte était déverrouillé et je donnais un grand coup de pied dessus pour l'ouvrir.

Tout était en désordre, les mêmes flacons jonchaient le sol, les mêmes paquets de clopes vides traînaient sur les étagères. Je retirais ma chemise, mon pantalon et me posais sur le balcon, en boxer.