Chapitre 2

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Après avoir effectuer la visite chez le sage, nous étions rentrer. Personne n'avait parler dans l'habitacle de la voiture, je pense d'ailleurs que c'était mieux ainsi. Seth n'avait rien dit, il devait sûrement être perdu, tout comme moi je l'était à ce moment la.

Toute nos vies venaient de prendre un nouveau virage à 360, et pour cause... un bébé... enfin je veux dire un enfant... je... comment ? Enfin non je sais comment, ce que je veux dire c'est pourquoi moi ?

Qu'est-ce que j'ai fait ? Je... j'aurais mieux fait de devenir moine ou bonne soeur... ou même travailler comme croque-mort mais... pas devenir maman...

Même dans un dictionnaire il est écrit mot qui définit les parents : le suicide...

Gérer un bébé... un petit être innocent, certe mignon et adorable avec son visage d'ange mais oser le quitter des yeux ne serait-ce qu'une seule et unique millième de seconde... et vous vous souviendrez toute votre vie à quoi ressemble un démon...

Car oui... ils grandissent vite et l'adolescence est déjà arriver... comment j'allais pouvoir m'occuper de mon futur rôle et surtout de ma condition, si en plus s'ajoute à l'équation le mot éducation et aussi parentalité...

Quand t'as seth... que pense t'il ? Je ne peut même pas le savoir... et pour cause son esprit est hermétiquement fermé à toutes mes tentatives de communication. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais, j'ai la forte impression que je vais m'inquiéter encore plus que d'habitude et la raison ne devrait pas tarder à m'éclater en plein visage.

La voiture passe l'entrée de la forêt et viens se garer devant la maison. Seth sort en premier du véhicule et fonce en direction de la demeure. Précédé de lewis et de mon frère, nous nous dirigeons vers celle-ci. J'entre et avance jusqu'à la porte de ma chambre, je retrouve celle-ci fermée. Je pose timidement la main sur la poignée et passe ma tête par l'entrebâillement de la porte.

Seth assis sur le lit, ses coudes poser sur ses genoux, ses mains jointes ou dessus repose sa tête. D'un pas léger et mal assurer, j'entre dans la pièce et referme doucement la porte derrière moi. Je me retourne et me retrouve nez à nez avec seth, devant moi. Son front contre le mien, m'observant de son regard intense et dur à la fois. Sa mâchoire carrée, contracté au maximum, sa respiration lourde et forte, ses poings serrer dont on pouvais y voir la jointure devenir de cette couleur blanche.

Pour la première fois depuis que je le connais, j'ai peur... oui... très peur même... je ne l'avais encore jamais connue dans cet état la... dans cet état de trans, d'énervement, de... de... je n'arrivais pas à déchiffrer la totalité des codes qu'affichaient ses expressions, que son visage laissait transparaître.

J'avais beau l'aimer sincèrement de tout mon être et de toute mon âme... je n'arrivais cependant, à l'heure d'aujourd'hui, à reconnaître celui qui est le moteur des battements de mon coeur. Malgré la sincérité de mon amour pour lui... la peur et l'angoisse venaient de rayer de mon être, comme lors des guerres ou celle-ci une fois faites, rayaient instantanément de la carte leur nom. C'est sentiments venaient de rayer toute trace d'amour existante à son encontre, au plus profond de mon âme.

L'amour est plus fort que tout, mais si l'amour lui-même est source de peur, alors il devient notre plus grand cauchemars. Mais je refusait d'admettre cela concernant seth, je refusait de voir à ce moment la, qui il était réellement.

Je pris alors mon courage à deux mains et pris la décision d'amorcer cette bombe à retardement qui enveloppait ce moment dans une part sombre de notre existance.

-Qu'est-ce que l'on vas faire ?

Ma phrase raisonnant dans la pièce, laissant trainer dans ce silence de plomb, un chuchotement à peine audible pour un éphémère.

J'aspirais alors, une grande bouffer d'air, dans cette pièce silencieuse ou seul nos respirations faisait part de leur présence.

Seth ne bouge pas d'un pouce, ses yeux toujours la, à me fixer telle un prédateur. Moi essayant tant bien que mal de garder la tête froide, même si son regard me déstabilise je me retiens comme je le peut, de garder une contenance face à lui.

Je ne m'étais encore jamais imaginer ce qu'il pourrait me dire, mais... sa phrase... celle qui vas prononcer...

-Je te... quitte...

Laissant trainer derrière lui ce dernier souffle, il me contourne et quitte la pièce.

The Eyes Of The Life (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant