The Eyes Of The Life (Tome 3)

Chapitre 26

Je ne sais quoi lui répondre. Sur le moment je ne trouve pas les mots pour décrire ce que je pense. Mais d'ailleurs, à quoi je pense ?

Je n'arrive plus réfléchir correctement, subjugué par ses yeux, son regard, par lui. J'avais oublier ces émotions qui survenaient lorsque je croisais son regard.

L'intensité de ces moments, ou mots n'étais prononcé, mais tout étais ressenti.

-Je... je...

Ma voix était à peine audible, je n'arrivais pas à articuler, à parler face à lui. Il me déstabilisait, et au vie de son regard, il en était plus que conscient.

Il saisi mon visage entre ses mains, ce contact me provoqua une décharge électrique dans le corps. Je réussi de justesse à me contenir de pousser un léger gémissement.

-Talia, prend ton temps pour réfléchir d'accord ?

Sa voix se voulait douce et rassurante. Ce qui me permis de me détendre légèrement, puis il déposa un léger baiser sur mon front, avant de se lever et de se diriger vers la porte.

Puis il s'arrêta, il regarda sa manche que je venais de saisir. Mon corps avait de lui-même effectuer ce geste. Je l'avais inconsciemment retenue, mais pourquoi ? Ça je n'en connaissait la raison.

Réalisant mon geste, je lâche vivement sa veste, avant qu'il ne se saisisse de mon poignet. Je lève le regard vers lui, puis, d'un geste brusque mais doux, il m'attirait à lui.

Nos lèvres se rencontraient, puis dans une danse sensuelle, nos bouches s'accordaient.

Durant ce moment j'oubliais tout. Tout ces moments de peine, toutes les disputes, tout les désaccords, tout, vraiement tout.

Mes mains viennent se placer sur sa nuque, ses mains viennent se mettre dans mon dos, et nous profitons juste de ce moment.

Retrouver ses lèvres, le contact de sa peau sur la mienne, enfin, mon âme était combler. L'ardeur de ce baiser, la passion de cette étreinte, voilà tout ce dont j'avais besoin à ce moment la. Le retrouver lui, nous retrouver ensemble.

À la fin de ce baiser, nous nous écartons. Je croise son regard, avant de poser mon front contre le sien.

Qu'est-ce qu'il vas se passer ? Qu'est-ce que je doit dire ? Qu'est-ce que je doit faire ?

Je ne sais pas, je suis totalement perdu. À ce moment une phrase survient dans mon esprit. Cette phrase me vient de lewis, quand je pensais avoir perdu Seth.

Passant mes nuits à pleurer, crier, exprimant peine, doutes, colère et rancoeur. Lewis était venue me voir, il m'avait réconforter puis, il m'avait dit cela :

-Talia, je sais que tu demande encore si tu doit croire en lui et l'aimer... je ne peut pas répondre à ta place, par contre, je peut te dire une chose. Dans chaque part d'ombre il y as sa part de lumière. Alors si tu pense qu'il n'est pas celui qu'il te faut, si tu pense qu'il n'as aucune raison d'avoir agis comme ça, mais surtout si toi tu ne veut pas attendre et savoir, alors peut-être que ce n'est pas lui qui n'est pas prêt. En tout cas, suis ton coeur et prend soin de toi ces le plus important.

Ces mots qui me traverses l'esprit, à ce moment, répondent à une question, car maintenant, je sais ce que je doit faire. Plus que jamais déterminé, je plante mon regard dans celui de Seth, d'une voix sans faille et sans peur, je prononce ces quelques mots.

-Seth, pourquoi es-tu partie en me laissant ou plutôt... en me quittant ?

Pour avancer, il me faut certaines réponses, voilà la chose que je devait faire, avant de lui donner ma réponse.

-Avant de me répondre, je ne veut pas mensonge ni de phrase toute faite... la vérité... juste... la vérité...

Ma voix prononça ces quelques mots dans un souffle, qui s'évanouit aussitôt dans le silence de la pièce.

J'avais baisser le regard, je n'osais affronter son regard, pourtant je m'étais jurer de pouvoir lui tenir tête un jour et la peine qu'il m'as causé aurait dû m'y aider. Mais non, j'en étais toujours incapable, cet homme, son regard, son visage, tout chez lui enlevait le peu d'assurance que j'avais en moi.

Sentis une main sur ma joue qui me fît relevée la tête. Mes yeux se plante dans les siens, puis, avec un regard aussi doux que la voix qu'il utilise en prononçant cette phrase.

-La vérité... rien que la vérité...