Chapitre 30

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-Alors très chère... heu... je ne vous ai pas demander votre nom d'ailleurs...

La femme se mît à rire doucement de sa propre remarque. Je l'as suivie alors dans ce moment amusent. Cela me fais un bien fou et me détends de rire. Chose que je n'avais pas fait depuis mon départ.

-Talia... je m'appelle Talia, et vous ?

-Moi ces Olgas, et bien Talia, enchanté.

Son sourire avait le don de me redonner le sourire. On aurait pu le comparer à un sourire maternel et protecteur.

Le serveur revient, ma commande fût faite, et mon repas servie peu de temps après. Une bonne soupe de légume en entrée, puis un bon boeuf bourguignon, rien de telle pour me réchauffer. Et en dessert, rien de telle que de multiple mignardise pour me réchauffer le coeur.

À la fin de mon repas, je pris un grand chocolat, puis viens m'asseoir sur une chaise à côté d'Olgas. Le feu réchauffais mon corps mais aussi mon coeur. Je tournais le regard vers mon fils, son sommeil détendu, son sourire bienheureux fît fondre mon coeur sur place.

Le silence fût briser par Olgas, qui reprit la conversation sur mon fils.

-Alors Talia, pourquoi ce petit bonhomme n'as t-il pas de prénom ?

Cette question mît une petit gêne entre nous, il était évident qu'un enfant qui n'as pas de nom, n'était pas un enfant reconnue.

Je pris une grande inspiration avant de commencer mon récit. Je lui racontais tout dans les moindres détails, je ne sais pas pourquoi mais je sentais que je pouvais lui faire confiance.

À la fin de mon récit, elle se mît à contempler le feu, puis, elle me répondit.

-Je comprend mieux, et je vous respect.

Sa remarque me surpris, me respecter ? Mais pourquoi ? Et la réponse ne tarda à venir, à priori, mon visage est livre qui déchiffre comme un manuscrit inscrite dans notre langue maternel.

-Vous avez une âme forte et combative. Vous affrontez l'adversité seule, avec votre enfant, pour retrouver votre amour... votre mari... le père de votre enfant... votre famille... vous savez mademoiselle, ce que l'on cherche, n'est souvent jamais bien loin de là où l'on se trouve...

Je posais ma tasse de chocolat vide sur la table, puis retourne m'asseoir aux coins du feu. Olgas se leva, puis avec un sourire bienveillant me remis mon fils.

-Bon courage...

Puis elle sortie de la pièce. Mes yeux scrutant le feu crépitant dans la cheminée, je repassais sans cesse dans mon esprit ses mots.

"ce que l'on cherche, n'est souvent jamais bien loin de là où l'on se trouve..."

Que voulait-elle dire par là ? Seth était-il dans les environs ? Est-ce que je l'ai déjà manquer ?

Fouillant les tréfonds de ma mémoire, je me repassais le chemin et tout ce que j'avais vue. Pourtant rien ne laissait à penser que je l'avais déjà croiser sur le chemin.

Fatiguer par cette journée, je compris que je n'arriverai à réfléchir qu'avec une bonne nuit de sommeil. Demain est un nouveau jour...

Je monte dans ma chambre, je fait manger mon fils, puis le change et le met dans un lit que la femme avait fait installer. Il avait appartenu à ses enfants.

Je dépose mon fils au lit, et part prendre une douche. L'eau chaude sur ma peau me revigore et me redonne un petit peu d'énergie.

Après avoir passer une heure sous l'eau, je sors, je me met en pyjama et retourne dans la chambre. Je vais voir dans le lit de mon fils, il est là, endormis profondément et apaisé.

Je sourie à cette image puis, je dépose un léger baiser sur son front, avant de me diriger vers mon lit. J'éteins les lumières et ferme les yeux, le sommeil ne tarde pas à prendre possession de moi, doucement, je me retrouve dans les bras de Morphée.

...

J'entends des bruits, je sursaute et me réveille, instinctivement j'allume la lumière et regarde vers le lit de mon fils.

La... un énorme loup noir à sa gueule poster au dessus de mon fils... Seth... ce loup, je ne peut que le reconnaître...

Alors que je me lève le loup, commence à  se diriger vers la fenêtre.

-Attend !!

Il s'arrête, mais ne me regarde pas...

-Je suis désoler, je n'aurait pas dû, reste... s'il te plaît... je t'aime...

Les larmes viennent se former au coin de mes yeux, avant de venir perlées sur mes joues. Je croise son regard un instant, je ne ressent que de la peine, puis sans rien, il saute par la fenêtre...

Je regard par la fenêtre, seule l'obscurité de cette nuit accueil ma vue... et dans un souffle je rajoute...

-Je t'attendrais... Seth... je t'aime...

The Eyes Of The Life (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant