Chapitre 18

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Alors que les larmes perlaient sur les joues de talia, des bruits lui firent relever la tête. D'une oreille attentive, elle entendit des voix porter depuis le salon. Une dizaine de personnes, de tout âges. Des voix masculines et féminines, mais une voix... sa voix...

À peine avait-elle entendue sa voix, qu'elle se leva et sans réfléchir, se ruait dans le salon. La porte s'ouvrie dans un fracas, ses pas se faisait presser. Sa tension était à son apogée, son coeur en rythme avec celui d'un marathonien... tout indiquait chez talia sa peur, son appréhension et son stresse.

Lorsqu'elle ouvrit la pote qui menait au salon, ses yeux se dirigèrent vers lui. Instinctivement. Le temps s'arrête, plus aucuns bruits n'est perceptible dans la pièce. Personne ne bouge, rien. Tout le monde les observes.

Sa carrure toujours imposante, sa barbe de plusieurs jours, ses yeux fatigués, mais une chose n'avait pas changer... il était toujours... aussi éperdument ... complètement... et totalement épris de ce petit bout de femme... de Talia...

Quand à moi... j'étais... partager. Partager, oui, entre l'envie de fondre dans ses bras, de sauvagement plaquer mes lèvres sur les siennes, de prendre possession de son corps qui, à maintes reprises avait manquer aux toucher de mon épiderme.

Et l'envie de... l'assassiner, lui briser les os, de lentement le faire souffrir afin qu'il ressente ce que moi aussi j'ai subit. Qu'il me supplie de lui pardonner, qu'il pleure pour me montrer son regret, qu'il dise clairement qu'il est... stupide... idiot... qu'il est con et complètement abrutie par les mouches...

Je voulais à la fois, le voir heureux et malheureux.

Tandis que j'étais en profonde réflexion avec mes sentiments, je ne remarque pas la tension qui règne autour de moi.

J'avais beau aimer cet homme d'un amour inconditionnel et infini, je ne pouvais me permettre de le laisser revenir dans ma vie comme ça. Il avait détruit mon coeur, mais pourtant je l'aimais encore.

-Talia...

Sa voix étais remplie d'espoir, son regard remplis d'amour, où du moins, je le suppose. Qui abandonnerais son âme-soeur, sa moitié, sa femme mais aussi... la future mère de ses enfants ainsi que... ses propres enfant...

Il s'était approcher lentement, tendant la main vers ma joue d'un mal assurer. Pensait-il réellement que j'allais le laisser faire ses vas et vient sans rien dire ? Certainement pas !

Il le compris, quand, d'un geste vif et direct, je repoussais sa main d'une force qui ne m'appartenait pas. Le claquement résonna dans le pièce, je détourne le regard vers les autres dans la pièce. Posant, grâce à mon expression faciale, l'incompréhension de leurs présences en ce lieu.

La famille de seth, au grand complet, ainsi que lewis étaient présents. Ils étaient à la fois étonner, mais je pouvais aussi lire sur leurs visages de l'inquiétude et de la compassion.

Je ne savais pas comment réagir sur le moment. Est-ce que je devais le laisser revenir ? Est-ce que je devais pleurer ? Faire une crise ? Hurler ? Lui exprimer tout ce que j'avais ressentie ?

Je ne savais pas, ou du moins, je ne savais plus. L'amour que nous partagions, existe t-il encore ? Est-il asser fort pour que l'on puisse être ensemble ? Ai-je asser de force pour lui pardonner ? Malgré tout ce qui ces passer, est-ce qu'il m'aime ?

J'étais... littéralement et... totalement perdue...

-Je... suis... désoler...

Sa voix n'était qu'un murmure à peine audible. Cette voix me rappelle alors le jour, où il m'as quitter... la même voix, la même intonation, le même souffle...

Tandis que je retenais les larmes qui ne tarderaient pas à venir, je m'exprime d'une voix sûr, montrant du doigt la porte.

-Part...

Seul ce mot fût prononcer, je pus lire sur son visage... de la... peine... du... regret mais aussi... de la... souffrance...

Je tente du mieux que je peut, de ne pas vaciller, mes jambes trembles, je retient ma respiration. Puis, quand il franchit la porte, je ne tient plus...

Je m'effondre au sol, mes larmds dévalent mes joues et je hurle. Je hurle ma peine, ma souffrance, tout ce que j'avais accumulé au fil des mois, au fil du temps...

Prise d'une douleur aigüe aux ventre, je vois du sang, je perd du sang... puis Athea devant mon visage hurle ces quelques mots....

-Elle perd les bébés !!!

Enfin... le noir complet...

The Eyes Of The Life (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant