Chapitre 31

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Un monstre ! Un monstre ! Un monstre...

Depuis notre dispute, j'étais partie et... cette... phrase... ces mots ne cessaient de tourmenter mon esprit...

Elle ne me voyait pas comme un mari, un père aimant et protecteur... non, elle me voyait comme... un monstre...

La rage, la haine, la colère, la tristesse... tout ces sentiments n'avaient fait qu'accroître dans mon coeur. Chaques arbres sur mon chemin en avait fait les frais durant 5 jours.

Je ne m'étais pas nourrie, j'avais pris ma forme lupine, laissant ma force augmenter par la même occasion.

Quand ces mots avait traverser ses lèvres, laissant l'air de ses poumons frapper ses cordes vocales, pour que le son viennent faire écho dans mes oreilles, j'avais vue rouge.

Jamais je ne l'aurais imaginer pensé cela de moi un jour. Un monstre... plus j'y pense, plus la haine viscérale tapis au fond de moi veut sortir. Je l'aime pourtant à en mourir, mais là, la plaie béante qui se trouve au centre de mon coeur et de mon âme, sera à jamais présente.

Comme une lame acérée, ces mots m'avaient transpercé. Lacèrent ma chair de ce métal froid et sans âme. Coupant et brisant mon être, mes sentiments... tout ce qui faisait partie de moi...

Chaque fois que je revient pour elle, sans remords, sans sentiments, elle me rejette...

Chaque larmes versé pour elle, n'est que du vent. Elle ne m'aime pas... mais est-ce qu'elle m'as déjà aimée ? A-t-elle déjà, ne serait-ce que déjà ressentie quelque chose pour moi ?

Elle as porté mes enfants, même si ma fille à perdu la vie, mon fils est toujours présent. Je n'en peut plus de ce jeu interminable du chat et de la souris.

Depuis le départ ou nos regards se sont croisées, je l'ai su, j'ai su qu'elle serait la femme de vie. Celle qui me ferait sourire par le simple son de sa voix. Celle qui me ferait ressentir les plus belles choses que l'on puisses ressentir.

La perfection ce n'est pas elle, ce n'est pas non plus pour elle. La perfection n'existe que dans les rêves, de ce que je sache, pour moi la perfection, ces ce que j'ai dans le coeur quand je suis auprès d'elle. Ce bonheur pourtant si petit, si fragile, mais si magique.

Durant ce mois, j'ai parcourue des milliards de kilomètres, réfléchissant à tout, à moi, à elle, à mon fils, à nous...

Mon fils... comment vas-tu ? Quel est ton nom ? Ils me manquent, tout les deux...

Je m'étais imaginer plus d'une fois dans la bras de sa mère, qui elle, serait assise à mes côtés, sur un canapé devant un cheminée... mais chaque jour ou le soleil ce couchais et où la nuit, de sa grande cape noire, venait recouvrir ce ciel, me rappelais ma solitude...

Je suis actuellement sur le chemin quand je croise une auberge. Je décide d'y faire un tour juste pour me rafraîchir et manger un vrai repas. Après 1 mois à courir les bois, je pense que j'ai besoin d'un petit repos.

Je prend un repas copieux et vais me coucher dans une des chambres de l'auberge...

Tandis que le sommeil m'emporte rapidement, mon corps se détend, depuis le temps que je n'ais pas pu profiter d'un vrai lit. Les sensations d'apaisement, de calme, de confort... même si la seule chose qui me manque encore... ces elle... sa chaleur... ses bras... ses baisers... son amour... elle... tout simplement...

Alors que j'étais plonger dans un profond sommeil, je me sentis bouger. La nuit noire à l'extérieur m'indique clairement qu'il est environs 3 ou 4 heures du matin.

Je sens une odeur... étrange... j'ouvre les yeux et... mon loup avait pris le dessus... je regarde à travers ses yeux ce qu'il observe...

Un bébé... un garçon... âgée d'environ 1 mois. Ses cheveux, son visage, ses yeux... son aura... son odeur... je... tout chez lui me donnais envie de le couver... comme si il... comme si c'était... mon... mon propre fils...

Cette pensée redonne à mon coeur, une légère lueur d'espoir dans l'infinité de ce sombre décor, qui avait pris place après mon départ.

Une question me taraude l'esprit... mais la réponse que me donne ma partie bestiale me surprend...

-Qui est-ce ?

-Ton fils...

Ma dernière phrase n'est que murmure dans mon esprit...

-Mon... fils... ?

The Eyes Of The Life (Tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant