Partie 2

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Bon, voici ma deuxième partie~ je n'ai rien à ajouter à part que j'ai mis plus de temps que prévu à la relire et que c'est actuellement le truc le plus long que j'ai écrit^^
La suite sortira sûrement le week-end prochain, sur ce, bonne lecture~

~:~:~

Toute la journée qui avait suivi l'emménagement du petit rouquin, Oda n'avait cessé de voir son meilleur ami faire des allers-retours dans toute la maison, comme s'il s'était transformé en pile électrique.

Cela lui faisait plaisir, car au fond il ne l'avait jamais vu comme ça depuis maintenant deux ans, étant donné qu'il ne faisait que se morfondre, même s'il avait toujours cherché à la cacher. Son ami n'était pas dupe.

Et en même temps cela l'exaspérait. Car si ce n'était pas pour aller embêter Chuuya, vu qu'il se faisait jeter violemment et bruyamment à chaque fois, c'était pour tenter une nouvelle méthode d'approche et encore plus l'embêter.

Oda avait déjà pu prendre conscience de la patience d'ange du rouquin, aussi craignait-il vraiment qu'il ne finisse par exploser. Dazai revenait justement du débarras, une sorte de caisse à outils dans les mains. Mais qu'est-ce qu'il allait encore faire avec ?!

-Ohé, Dazai ! Tu ne voudrais pas le lâcher un peu, des fois ? finit par soupirer l'auburn, se sentant totalement impuissant.

Le brun arrêta subitement de marcher et fixa son meilleur ami, avant d'esquisser un sourire enjoliveur.

-S'il me disait enfin d'où il vient et ce qu'il trame ici, ça pourrait se négocier ~

Puis il repartit sans se départir de son sourire vers sa chambre, où il allait probablement tester de nouvelles méthodes avec ces outils.

Oda décida d'aller voir si son nouveau colocataire arrivait à supporter tout ce remue-ménage, mais lorsqu'il ouvrit la porte, il manqua de se faire assommer par... Un vase ?!

-Bon sang referme immédiatement cette porte enfoiré ! J'en ai ma claque, je te la fais bouffer la prochaine fois !

Il était face à la fenêtre et faisait dos au propriétaire des lieux, qui cligna d'abord des yeux plusieurs fois, avant de vraiment se rendre compte du fait qu'il avait failli mourir, ainsi que de l'état de la pièce. Le vase qu'il avait évité de justesse trônait désormais à ses pieds, même s'il n'avait, par un heureux coup du sort, pas cassé. Les oreillers autrefois sur le lit du rouquin jonchaient désormais le sol, comme lancés violemment, même la couette était à plus de cinq mètres de sa place originelle.

De plus la lampe ainsi que la table de chevet avaient mystérieusement voltigé jusque sous la fenêtre. Oda soupira. Si ce n'était pas la porte, c'était la fenêtre, hein ?

Chuuya, semblant enfin reconnaître celui qui se tenait sur le pas de sa porte, se retourna vivement, surpris et un peu gêné.

-Oh, Oda. Excuse-moi, ce n'était pas...

-Ne t'inquiète pas, j'avais compris, l'interrompit l'autre avec un signe de la main. Il peut être casse-pieds quand il s'y met.

-Ça tu l'as dit, grommela le rouquin.

Le plus âgé ferma la porte derrière lui, redressa la chaise -pourquoi était-elle renversée d'ailleurs ?- et s'assit face à son nouveau colocataire. C'est là qu'il remarqua le verre d'eau qui trônait devant lui, remplit à moitié.

Suivant son regard, le nouveau venu détourna la tête, peu désireux de s'épancher sur le sujet pour le moment. Oda n'insista pas et resta sans rien dire pendant plus de dix minutes. Trouvant probablement cela pesant, Chuuya finit quand même par répondre à son interrogation non formulée.

Le monde sous la mer - SoukokuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant