Les 5 degrés de motivation 🌟

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1)Le savant est l'héritier des prophètes

Le premier et le plus important des degrès est de bénéficier de l'honneur d'être considéré comme un adepte et héritier de notre Prophète ﷺ. C'est le plus illustre des degrés. En effet, les savants sont les héritiers des P
rophètes, et leur statut le Jour de la Résurrection est plus élevé que celui des autres croyants : ils auront le droit d'intercession, Allâh leur pardonnera leurs fautes, multipliera leurs bonnes œuvres et les récompenses en découlant.

Allâh à dit :

"Allâh attribuera des rangs élevés aux croyants parmi vous et aux détenteurs du savoir. "

Al-Mudjâdilah verset 11

Cela signifie que les croyants sont plus élevés que les autres, mais les dépositaires du savoir religieux parmi les croyants ont un statut plus élevé.

2) L'intention sincère multiplie les récompenses

L'étudiant dont l'intention est sincère, active par ce biais un des leviers les plus efficaces pour la multiplication des récompenses concernant les bonnes œuvres qu'il accomplit. En effet, la récompense d'une bonne action est toujours multifliée par dix. Mais il arrive qu'elle soit multipliée par sept-cent, voire beaucoup plus, en fonction de certains facteurs. C'est le cas par exemple, quand l'œuvre en question est d'intérêt général, comme le Jihâd dans la voie d'Allâh. Or le Jihâd revêt plusieurs formes, dont celui du savoir religieux, de l'apprentissage et de l'enseignement.

Le Prophète ﷺ à dit :

"Quiconque emprunte un chemin dans le but d'acquérir le savoir religieux, Allâh lui aplanira un chemin menant au Paradis. "

Rapporté par Abû Dâwûd [3641], At-Tirmidhî [3535], Ibn Mâjah [223] d'après Abû Ad-Darda'.
Cheikh Al-Albânî l'a authentifié dans Sahîh Abî Dâwûd.

Allâh à dit :

L'exemple de ceux qui dépensent leurs biens pour la cause d'Allâh est comme celui d'un grain qui produit sept épis, chaque épi donnant cent grains. Allâh multiplie Ses récompenses en faveur de qui Il veut. Allâh est Immense et Il sait tout.

Ce verset concerne le fais de dépenser de ses biens dans le but d'aider ceux qui luttent pour faire triompher la cause d'Allâh. Dépenser de sa propre personne a donc plus de valeur encore. Or, il est bien connu que diffuser le savoir religieux, et le Jihâd par le Coran sont plus important que le simote fait d'aider financièremenz ceux qui luttent.

Certains savants disent :

" Les savants Rabbâniy sont ceux qui ont acquis le savoir religieux, l'ont mis en pratique, l'ont enseigné en dispensant aux gens les connaissances de base avant d'aborder les sujets les plus complexes."

Voir Sahîh Al-Bukhârî
[1/121 de Fath Al-Bârî]

3) Les bonnes actions effacent les mauvaises

L'apprentissage et l'acquisition du savoir religieux sont un acte d'adoration en soi et une bonne action. Or, on sait que les bonnes actions dissipent les mauvaises.

Allâh à dit

" [Ô Prophète !] Accomplis la prière aux extrémités de la journée et plusieurs fois dans la nui ; les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est un Rappel édifiant pour ceux qui réfléchissent."
Hûd verset 114

Les bonnes œuvres d'intérêt public comme le fait d'enjoindre le bien, de condamnet le mal, de diffuser le savoir, la prédication, la lutte dans le sentier d'Allâh, ect... font partie des bonnes actions le plus importantes.
Elles dissipenz par conséquent les péchés d'une gravité équivalente.

Fournir des efforts dans l'acquisition du savoir religieux œuvre donc la possibilité à l'étudiant d'effacer ses péchés. C'est là une cause de motivation des plus importantes en faveur de l'étude des sciences islamiques. En effet, acquérir le savoir religieux est un combat; or les combattants sur le sentier d'Allâh verront leurs péchés pardonnés, si Allâh le veut.


4) Toute créature demande pardon en faveur de l'étudiant

L'invocation de demande de pardon formulée par les serviteurs d'Allâh monothéistes qu'ils soient religieusement responsable {mukallaf} ou non participe de ce qu'il y a de plus cher aux yeux du croyant.

En effet, il y a nécessairement une de ces créatures dont l'invocation sera exaucée. Les invocations des Anges, des hommes pieux, des Prophètes, des créatures religieusement responsable, des végétaux, des minéraux et des animaux y compris les poissons dans l'océan est un privilège rare pour celui en faveur duquel elles sont adressées.



5) L'enseignant obtient la récompense de tous ceux qui appliquent ses enseignements

Le Prophète ﷺ a dit

" Quiconque invite à mettre en œuvre en pratique un acte de droiture récoltera la récompense de ceux qui l'ont suivi, sans que cela ne diminue leur propre récompenses."
Rapporté par Muslim [2674]

Quiconque donc invite ou appelle à mettre en pratique un acte vertueux comme c'est le cas pour la diffusion du savoir religieux récoltera la récompense de ceux qui l'ont suivi. Ainsi, si tu enseignes à autrui la signification des deux attestation de foi le droit ultime d'Allâh, à savoir Son Unicité tu récoltera alors la récompense de toutes les œuvres qu'il accomplira par la suite, par la grâce d'Allâh et Sa bienveillance. Ceci est d'autant plus vrai que l'Unicité est une condition pour la validité des actes, et pour bénéficier de la satisfaction divine.

Si tu enseigne la manière de prier à quelqu'un que tu as invité chez toi, rencontré à la mosquée ou dans un centre commercial si tu lui en joins le bien et qu'il s'y conforme, si tu condamne le mal et qu'il s'en abstinent, alors tu auras la même récompense que l'acte qu'il aura accompli.

Cela implique que le croyant qui acquiertt le savoir, l'étudie et l'enseigne que cet enseignement soit oral, écrit ou autre bénéficiera de ma même récompense que ceux qui mis en pratique ces propos. C'est là un effet de la grâce d'Allâh et de Sa magnanimité.

Mieux encore : ces récompenses continuent à se développer et à augmenter après sa mort, comme il est rapporté authentiquement du Prophète ﷺ :

"Quand l'être humain décède; ses œuvres prennent fin, sauf trois d'entre elles : une aumône continue, un savoir diffusé dont les gens tirent profit, et un enfants pieux qui invoque Allâh en sa faveur."


Rapporté par At-Tirmidhî [1372], Ahmad dans Al_Musnad [14/438] d'après Abû Hurayrah

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