Contes et légendes du Septième Âge

Envers et contre tout

Et voilà, un autre chapitre sur nos chères Elenna, Luthie et Eowyn. Cette fois elles feront face à leurs propres problèmes pour arriver jusqu'au bout d'une épreuve.

Ce chapitre est cette fois écrit par moi-même (elenna laurefindele).

Je vous laisse découvrir ce chapitre.

PS : Il s'est fait en lien avec le challenge de septembre 2019, du Collectif NONAME sur fanfiction.net, sur les thèmes : "Jusqu'au bout" et "Accroche-toi". (Les réponses aux défis de l'auteur sont dans les notes de fin).

Disclaimer : On s'en doutera, les personnages ne sont pas à moi et Tolkien serait déçu s'il voyait ça (j'espère pas mais quand même, je doute qu'il apprécie).

Bonne lecture.

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L'hiver était là, et avec lui les examens. Cela faisait de longs mois qu'Elenna, Eowyn et Luthie s'y préparaient assidûment. Celui qui allait déterminer leur vie future, et leur métier.

L'année de Terminale avait à peine commencée et l'examen d'entrée pour les candidats à la prestigieuse école de Denethor l'Intendant, de Minas Tirith était arrivé. Et les trois amies faisaient partie des 250 000 fous qui s'étaient inscrit pour tenter d'entrer. Il fallait savoir que l'école n'acceptait que 150 élèves chaque année et que le niveau de sélection était très élevé.

Après tout, c'était compréhensible car il s'agissait de l'école la plus cotée de Terre-Du-Milieu. Elle offrait une formation en archéologie sur cinq ans au lieu de sept comme dans les autres écoles. En effet, il ne fallait que cinq ans pour les élèves étudiants dans cette école, pour atteindre les compétences et le niveau requis par le gouvernement Gondorien. Les étudiants pouvaient ensuite entrer directement sur le marché du travail ou continuer leurs études pendant deux ans pour une spécification.

Tandis que, tout au long de l'année de Première, leurs professeurs leurs rabâchaient de "soigner leurs bulletins", parce que "ce n'était pas seulement le bac qu'ils visaient, mais surtout les écoles post-bac", elles avaient déjà entamé des révisions intensives, en hasardant des prières aux Valar, ces dieux qu'on retrouvait dans les contes pour enfant, pour triompher des concours toutes les trois. Il serait dommage que leur trio de choc, uni depuis le collège, ne sois brisé en vue des côtes du marché du travail. C'est en s'encourageant mutuellement qu'elles s'étaient minutieusement préparées pour ce déterminant mois de décembre, gonflées à bloc de fiches de révision où étaient griffonnés pèle-mêle des formules mathématiques, des dates historiques importantes, des règles de conjugaison sindarine.

Et alors, qu'elles savouraient un de leurs rares instants de repos, tout bascula.

Noël approchait et la température avait baissé considérablement ces derniers jours refroidissant fortement l'atmosphère et forçant les populations à allumer des feux dans les cheminées et à se couvrir de gros manteaux en fourrure.

Ah, que c'était beau de contempler Bree et ses petites maisons datant du Cinquième Age, une couche de neige recouvrant les toits et une légère fumée grise sortant par la cheminée lorsque le soleil descendait à l'ouest nimbant le ciel de milliers de couleurs orangées. Les filles venaient donc régulièrement observer ce paysage enchanteur du haut d'une butte surplombant le village, et elles y restaient jusqu'à tard le soir à regarder le ciel nocturne se piqueter d'étoiles étincelantes. Mais un soir, alors qu'elles s'apprêtaient à repartir car l'heure avançait et il serait bientôt temps d'aller manger, Elenna éternua.

C'était un simple éternuement, rien de méchant ni de grave en cette période de grand froid hivernal. Mais Eowyn et Luthie s'en inquiétèrent aussitôt :