Chapitre 22

410 32 2
                                    

Wes

Mon père m'a apporté un cadeau ? Il essaye de se racheter ou je rêve ? Le faites qu'ils soit revenue aussi tôt me fous les boules ! Je voulais être seul en compagnie de ma frangine !

— Tu as raison mon amour, je l'ai laisser sur notre lit. D'ailleurs merci Aria d'avoir changer les draps ! la remercie sa mère.

Les joues de ma demi-sœur rougissent et je ne peux pas m'empêcher de repenser à Aria nu sur moi. J'en a des bouffé de chaleur. Travis se lève et m'invite à le suivre, ce que je fais avec méfiance. Je remarque  un étui à guitare déposer sur le lit.

— Il était trop gros pour te l'emballer celui là, rit-il.

J'y crois pas mes yeux ! Il n'aurait pas fais ça même pour se racheter une conscience ?

— C'est pour moi ? demandé-je ahuri.

Il hoche la tête en souriant et j'ose ouvrir l'étui. Bordel de cul ! Une Gibson rouge vin m'éblouis les yeux ! C'est la guitare de mes rêves !

— Elle te servira pour passer ton concours de musique. Avec une Gisbon pareil, tu vas tout déchirer !

Si, il l'a fait ! Ma bouche forme un parfait O.

— Wow ! arrivé-je à articuler.

— Elle te plaît ?

Je la touche du bout des doigts.

— Et comment ! m'exclamé-je.

Mon père souris comme un idiot, fière d'avoir fait cette trouvaille. Je ne le remercierai pas pour autant même si au fond de moi j'ai envie de le prendre dans mes bras.

— J'ai bien compris que tu n'étais plus trop guitare classique, se marre-t-il en me regardant de la tête aux pieds.

Je ne suis plus le même depuis qu'il nous a quitté. Je souris malgré-moi. Mon look rockeur l'impressionne et je ne pense pas qu'il soit tout a fait d'accord avec ça. Mais je me suis façonner à l'image que je suis à l'intérieur. Un rebelle.

— Tu es devenue un beau jeune homme, Wes.

— Ah bon ? Et qu'est-ce que tu trouve le plus jolie, le tatouage sur ma main avec ta tête en forme de tête de mort ou bien mon piercing à la lèvre ?

Je pense que je viens de le outrée... Il baisse la tête tristement.

— Je comprends... dit-il lâchement.

Il comprend quoi au juste ! Que je le déteste c'est ça ? Parce que, bordel, au fond de moi je n'arrive pas à haïr cet homme comme je le souhaite ! Je n'arrive pas à chasser tout ses bons moments passé avec lui ! Il m'a appris à jouer de la guitare et je lui vaut mon talent aujourd'hui ! Mais je ne peux pas l'aimer ! Tout simplement, parce qu'il m'a abandonné !

— Wes, j'ai remarqué que ma boîte avec mes lettres a changé de place... tu veux en parlé ?

Je fronce les sourcils.

— Non, j'en ai rien a foutre !

— Ne soit pas insolent ! Je veux t'expliquer pourquoi je suis parti ! Ce n'est pas moi le méchant dans l'histoire, Wes.

Résigné, je m'assoie sur le lit.

— Ben, vas-y essaye alors, dis-je avec sarcasme.

Il prend les lettres en main et m'en tend une.

— Ça c'est la première lettre que je t'avais envoyer c'était pour ton treizième anniversaire.

Il a l'air nostalgique et ça me met hors de moi ! Je lève les yeux au ciel. Il m'a envoyé la première un an après son départ...c'est vache !

— Abrège !

Il soupire lourdement me reprenant la carte des mains. J'aurais voulu la lire, putain !

— Bon, tu es assez grand maintenant pour comprendre tout ça. A l'époque, ta mère voyait quelqu'un d'autre et je lui ai demander de le quitter. Elle ma jurer l'avoir fait et quelque mois plus tard, j'étais toujours cocu ! Elle a dépassé les bornes quand j'ai su qu'elle ramenait ce gars dans mon propre lit. J'ai décidé de la quitter. Elle, Wes, pas toi !

Ma bouche reste entre-ouverte. Il ment ce n'est pas possible ! Ma mère ne ferait jamais ça... Elle aimait notre famille !Je me sens trahi.

— Je me suis battue pour avoir ta garde, mais ta mère était beaucoup plus forte que moi avec son amant avocat. Je t'envoyais des milliers de lettres et aucune n'est arrivé à toi, elle me les retournaient systématiquement.

Je me rappelle de cet avocat. Je ne l'aimais pas.

— Pourquoi tu n'es pas venue me voir dans ce cas plutôt que tes papiers de merde ! lui reproché-je.

— J'ai essayé ! Elle m'en a empêché en me menaçant ! Pour finir, je me suis dit que tu serais mieux sans moi.

Je capture mon visage entre mes mains, les passant dans mes cheveux mi-long. Ses derniers mot me brise. Ma mère est une diablesse ! Mon père est... Je ne peux pas encore me prononcer, je ne lui pardonnerais pas aussi vite.

— Eh bien, tu te trompes, finis-je par dire, ma vie n'est pas mieux sans toi, regarde le résultat.

Il me contemple un long moment. Je décerne des larmes dans ses yeux qu'il retiens péniblement. 

— Je suis tellement désolé... mais regarde ta mère à fini par cédé et te voilà chez moi.

J'y décèle un million d'émotions différente dans son regard. Je suis heureux de ravoir un père enfin. Mais il est trop tard. J'ai vingt-deux ans. J'avais besoin d'une présence paternel à mon adolescence. Ma mère s'est juste débarrassé de moi au moment ou les choses tournais mal, le bon compromis...

— Bon. On va manger quelque part ? demande-t-il pour détendre l'atmosphère.

Je me lève et avant de quitter la pièce mon père me questionne.

— Wes ? Dis-moi, tu n'as rien avoir avec les coups de Aria ?

Il prend mes mains me montrant mes phalanges abîmé.

— Tu crois que je l'ai frapper ? m'énervé-je.

— C'est pas ce que je dis. Mais, tu es ici parce que tu t'es bagarré et fait viré. Je ne veux pas que tu fasse ça sous mon toit.

La rage s'empare de moi. Il essaye de jouer aux papas modèle !

— Tout ce que tu as a savoir, c'est que cet enfoiré le méritait ! dis-je en m'éclipsant.

Mon père pense que je serais capable de me battre avec une fille ?

Je suis dégoûté de ne pas passer ma soirée en tête à tête avec ma jolie demi-sœur ! Les parents sont vraiment des emmerdeurs !

— Alors c'était quoi ton cadeau ? me chuchote Aria dans les dos des parents.

Nous arrivons dans une petite restauration fast-food. Je crève la dalle mais lorsque je regarde ma jolie poupée juste à côté de moi, c'est mon soldat qui est affamé.

— Une guitare.

— Waw, rien que ça !

— Il se rachète une conscience.

— Ne sois pas aussi dure envers lui, tu as de la chance qu'il soit aussi gentil avec toi.

Je hausse les épaules.

— Peut-être.

Je place ma main au creux de ses reins et l'incite à entrer avant moi.

— Wes ? m'interpelle-t-elle en se tournant vers moi.

— Oui ?

Un rictus se pose sur ma bouche.

— On ne parlera jamais de ce qui est arrivé avec Jake. Tu me le promet ?

Je passe mes doigts dans ses cheveux.

— Ça fait partie de notre secret. Toi, moi... et cet abrutit.

— Merci...

Son sourire étincelant est si apaisant que je m'en lasserais probablement jamais. Bon sang, que fait cette fille de moi !

Stepbrothers : Rock and LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant