Chapitre 5

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Aria

J'ai presque vu Wes nu ! Lorsque j'y pense, j'ai les joues qui s'empourprent. Je devrais pas ressentir ça. Mais l'image de son torse tatoué et son bras gauche entièrement recouvert de dessin ne veut pas quitter mon esprit. Je suis contente d'aller à mon cours de danse tout à l'heure ça sera la moment parfait pour décompresser de cette journée stressante. J'enfile mon leggings et un mon top pour la danse. Je descends lorsque j'entends Travis nous annoncé le repas.

— Tu es déjà prête, chérie.

— Oui, Jake passera me chercher après le dîner, maman.

— Aria..., dit-elle sur le ton du reproche.

Je ne répond rien. Je sais que ma mère n'aime pas Jake mais c'est juste une sécurité pour moi au lycée pour ma dernière année. Relax maman. Je m'assoie à côté de Wes. Je n'ose même pas le regarder. J'ai l'image de ses mains sur sa queue et son rire diabolique.

Nous nous servons à mangé et bien que le repas est silencieux c'est plutôt gênant.

— Les enfants, nous devons vous annoncez quelque chose.

Je relève les yeux vers eux et échange un bref regard avec Wes.

— Vous allez vous marié ? lâche-je d'une traite paniqué.

J'aime Travis mais pas au point que ce soit officiel !

— Quoi ? Non, ma chérie, Travis et moi on ne va pas se marié. Il s'est mal exprimé ! Ce qu'on veut vous dire c'est que vous allez devoir rester une petite semaine seul tout les deux. Nous avions organisé un voyage et on ne peut pas annulé au risque de perdre notre argent.

Wes fait tomber lourdement sa fourchette dans son assiette.

— Je suis a peine arriver que tu pars déjà ?

Ses trait se durcisse et je ressens toute sa peine a travers ses mots. C'est vrai que c'est vache. D'ailleurs c'est la première fois que ma mère ose me laisser seule.

— C'est pas ça Wes, mais je n'avais pas prévu que tu viennes après autant de temps, ta mère m'a appeler du jour au lendemain.

— Et bien sûre je n'ai jamais fait partie de tes plans !

— Dit pas ça, ce n'est pas la vérité Wes !

Cette discussion commence à monter la température de la pièce. Je sens ma mère en détresse tentant de calmer Travis en déposant sa main sur sa cuisse.

— Tu en a rien à foutre de moi ! Tu en a jamais eu rien a foutre de ce que je suis devenue en dix ans ! Tu n'a pas la moindre idée de ce que je fais de ma vie parce que tout ce qui t'importe c'est ta petite vie avec ta famille modèle ! Je te déteste, crache-t-il.

Mon cœur a cesser de battre. Wes ne sait pas la chance qu'il a d'avoir encore son père.

— Ne me manque pas de respect chez moi ! peste Travis en se levant brusquement.

Wes fait également grincer sa chaise et une bataille de coq commence alors. Ils se tue du regard.

— Sinon quoi ? le menace Wes.

Je jurais voir le visage du diable sur celui de Travis.

— Tu es un...

Je regarde ma mère qui commence à faire une crise de panique. Il hors de question que j'assiste à ça ! Je décide d'intervenir et de me lever de table.

— Ça suffit maintenant ! Travis ! Occupe-toi de maman, elle va nous faire une crise si ça continue !

Travis tourne immédiatement le visage et réconforte ma mère. Wes fout de rage qu'il ai rompu cette échange attrape le couteau dans sa main et le serre si fort que je remarque ses jointure blanchir.

— Toi ! Viens avec moi ! insisté-je en le chopant par le bras.

Sa peau est brûlante. Il me jeter un mauvais regard mais il relâcher son arme. Je l'entraîne à l'étage et nous enferme dans sa chambre.

— Putain ! hurle-t-il en renversant la déco que maman a prit tant de mal à faire pour lui.

— Il en a rien a foutre de moi ! Il vient tout juste de me le prouver !

Il donne un coup de pied a la poubelle sous le bureau.

— Arrête de tout démolir ma mère va péter un câble.

Voir tout ce bordel me rend nerveuse. Il continue tout de même. J'essaye de l'en empêcher lorsque je vois qu'il s'attaque à l'écran de télévision. Je chope son bras.

— Stop ! crié-je.

Il se tourne fou de rage. Il m'attrape par les bras et me plaque contre le mur, me cognant la tête au passage. Nos souffles saccadé remplissent le son de la pièce plonger désormais dans le silence. Ma poitrine se soulève frénétiquement tandis que mes yeux contemples ses iris vairons. Je ne saurais dire le quel est mon préféré, le bleu clair ou cette œil unique brun vert. Nos lèvres sont proche l'une de l'autre, il est entrain de bouffer mon oxygène. Je baisse le regards vers sa bouche charnue orné d'un piercing. Je rêvasse de sa bouche se promenant sur ma peau tandis que la pression  de ses doigts ne se dessert pas. Je ressens encore tout sa colère.

— Tu es encore en colère, murmuré-je.

Il ferme les yeux quelque seconde rompant notre intensité.

— Oui, je le suis encore !

Il presse alors son corps contre le mien comme pour me montrer à quel point son cœur s'affole dans sa cage thoracique. Son front vient à la rencontre du mien et c'est à mon tour de fermer les paupières en retenant ma respiration. Bordel, que-ce qu'il se passe ? Suis-je insensé si je dis que j'aimerai qu'il m'embrasse ?

— Tu n'aurais pas du t'enfermer avec moi dans mon état actuel poupée.

Ses mots ne sont qu'un chuchotement. Ses doigts déserte mes bras pour venir caresser ma nuque. Il replonge ses iris vairons dans les miens et mon cœur s'affole. Son corps s'éloigne un tout petit peu et je me sens attirer comme un aimant, je me plaque contre lui. Il tient l'arrière de ma nuque fermement et ses doigts remonte pour défaire ma queue de cheval. Mes cheveux retombe sur mes épaules tandis que ma bouche réclame un minuscule baiser.

— Pourquoi ? Qu'est-ce que tu me fera ? chuchoté-je.

J'ai conscience que c'est mal ce qu'on fait là. Il me retourne d'un coup sec, poitrine contre le mur. Un cris étouffer est sorti de gorge. Bordel ce que c'est excitant ! Mes cheveux dans sa main il me tire légèrement en arrière. Je respire fortement par la bouche, je crois que je suffoque de désir, est-ce possible ?

— Je ne sais pas, mais au moins je suis plus calme, murmure-t-il à mon oreille.

Je sens son piercing froid contre ma peau et il embrasse délicatement mon cou. Un soupire d'aisance me traverse. Je sens un début d'érection contre mes fesses. Putain qu'est-ce que je fou ! Je dois y aller ! Ses lèvres parcourt ma clavicule en me mordillant gentiment. Oh bordel, j'aime ça ! Je me retourne vivement l'éloignant un peu.

— On ne doit pas faire ça. Je devrais y aller.

Un sourire naît sur ses lèvres roses.

— Tu n'as pas aimé ?

— Si. Non ! Non je n'ai pas aimé ! Fous-moi la paix maintenant !

Je le bouscule. Intérieurement je bouillonne de désir. Mon entre-jambe pompe si fort que limite j'ai besoin de me soulager. Je ne le ferais pas parce que ce serai accepter ce qu'il s'est passé. Je l'entend rire.

— Si jamais tu as besoin d'un coup de doigt tu sais ou me trouvé ! dit-il avant que je ne ferme la porte.

— Connard !

Stepbrothers : Rock and LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant