Chapitre 7

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Aria

Hier soir, je me suis inquiété pour Wes. Les parents parlaient déjà d'appeler la police. Il était juste en colère il n'aurait jamais déserter, il n'a nul part ou aller. D'ailleurs, j'ignore pourquoi il était tant en colère. Tout ce que je sais c'est que je voulais qu'il rentre en un seul morceau. Mon demi-frère, venait a peine de passer une nuit chez moi et je me retrouve déjà à baver sur lui et à y prendre soin. Ridicule...

Ma mère m'a déposer un petit mot sur le frigo en me disant qu'elle est parti au travail plutôt. J'attrape le jus fruit et claque la portière. Mais la vu de Wes torse nu, un bol de céréale à la main, me fait sursauté.

— Salut, petit sœur !

— C'est mes céréales !

Il me sourit la bouche pleine tandis que je n'arrive pas à détourner les yeux de ses dessins.

— C'est ta serviette, c'est ta salle de bain, c'est tes céréale et bien, maintenant, ce sont les miens aussi. Ne doit-on pas tout partager dans une famille ?

Il se fout de moi là ! Son portable se met à sonner et je l'attrape rapidement avant qu'il puisse l'atteindre.

— Aria, donne le moi !

Il a déposer son bol à la vitesse de l'éclaire.

— Ne doit-on pas tout partager ? le taquiné-je.

Je lis le message reçu.

« Livio : Tu as vu avec ton père si tu pouvais te libérer pour le concours de musique ? Ne nous lâche pas ! »

Tandis que Wes essaye de récupérer son portable en me grimpant dessus. J'éclate de rire.

— Rend-le moi petite voleuse !

Il a réussi à me l'arracher.

— Tu es musicien ? demandé-je curieuse.

— Ouais.

Décidé à avoir plus de détail, je poursuis.

— Tu fais quoi ?

— Je suis guitariste.

Encore plus sexy !

— Pourquoi tu ne pourrais pas y aller a ce concours ?

— Parce que je suis coincé ici ! Mon groupe est à plus de quatre heures  de route. C'est l'unique chance que j'aurais de me produire sur scène. Avec un peu de chance mon père me renverrai chez ma mère avant.

Au même moment, Travis fait son entré.

— Bien le bonjour ! Alors de quoi vous parlez tout les deux ?

Je lis dans le visage de Travis le soulagement de voir son fils ici. Il fait comme si de rien ne s'était passé.

— Je me demandais combien de temps j'allais devoir rester dans cette prison, répond Wes.

— Ce n'est pas une prison sauf si tu en a décidé ainsi, Wes. Ta mère t'a envoyer ici car tu as déconné !

Travis se masse les temps et soupire longuement.

— Je sais que tu me déteste mais ce n'est pas moi le méchant dans l'histoire ! Ce n'est pas moi qui t'interdis de passer ce concours de musique mais ta mère !

Wes fulmine et je sens qu'il est tend de baisser leur tension de testostérone.

— On va se calmer. Wes, tu veux bien m'emmener en cours ?

Il monte avec moi et s'enferme dans sa chambre. Il ressort quelque minute plus tard habillé d'un tee-shirt blanc et de sa veste en cuir. Moi j'en ai profité pour enfiler ma veste en jeans claire et attacher mes cheveux. Les trait de Wes ont l'air de s'être apaisé lorsqu'il pose ses yeux magnifique sur moi. Il me demande de le suivre et c'est ce que je fais dans un silence. Dieu, ce qu'il a un beau cul ! Je lui engendre le pas jusqu'à la porte d'entrée.

— Wes ! l'interpelle Travis pendant que Wes ouvre le battant.

— Quoi encore ?

— Ta mère voudrais que tu l'appelles.

— Ouais ben elle attendra !

Il se dirige férocement vers sa bécane et la chevauche. Je jette un œil à Travis et lui envoie un regard désolé. Je pense que son père veut bien faire mais il ne sait pas comment faire. En même temps, en dix ans de séparation il n'a jamais donné signe de vie a son unique fils.

— Tu montes ! Je n'ai pas que ça à faire !

Je lève les yeux au ciel et me place derrière lui. Je lui explique le chemin et il démarre en trombe tout en dévisageant son père. Accrocher à son torse, j'en profite pour poser mes mains à plat. Il est musclé mais pas trop, juste comme il le faut pour être sexy. Mon corps réagit comme une adolescente prépubère, je sens de la chaleur au creux de mes cuisses seulement parce que je suis contre son dos. Son look de mauvais garçon, m'intrigue et ne me laisse en rien indifférente. Je ne peux pas penser à lui de cette façon. Jake, mon petit ami, serait fou de rage. Et puis, je suis sûr de ne pas être son genre de fille. Bien que hier soir, lorsqu'il m'a plaqué contre le mur de sa chambre, j'ai cru qu'il allait me baiser littéralement. Le pire de tout, c'est que je me serais laisser faire si ma raison ne m'avait pas pousser à tout arrêter.

Il se gare devant mon lycée et je descends de sa moto les jambes tremblante. Je suis rarement monté en moto à vrai dire c'est la deuxième fois et j'aime toujours autant cette sensation même si mon corps lui à la tremblote.

— Merci.

— Tu veux que je viennes te chercher après ?

— Non, Jake me déposera.

Il fronce les sourcils.

— C'était l'autre abruti de hier ?

Je lui frappe l'épaule.

— C'est pas un abruti ! C'est mon petit ami.

— Ce gars est plus âgé que toi.

— Normal, il a doublé son année. Mais j'ai de la chance d'être avec lui. C'est le gars le plus populaire ici. Je peux te dire que je fais des jalouse !

Il se marre et secoue légèrement la tête. Son bonnet enfoncé sur sa tête je décide de la taquiner juste avant de partir. Je lui souris de toute mes dents.

— Pourquoi tu souris comme ça ?

D'un geste rapide je lui vole son bonnet en m'enfuis.

— Aria, putain !

Je cours comme une folle en riant et fourre son couvre chef dans mon sac.

Un peut plus tard dans la journée, j'ai reçu un message de Wes.

« Tu ne payes rien pour attendre ! »

J'ai l'impression que le jeu du chat et de la souris à commencé dés lors qu'il a passé le seuil de la porte de chez moi. Ce n'est pas si mal d'avoir Wes à la maison tout compte fait.

— Hey, salut bébé !

Jake m'enlace et m'embrasse langoureusement dans le couloir du lycée. Sortir avec le gars le plus populaire du lycée à du bon comme du mauvais. Le bon c'est que je ne suis emmerdé par personne. Tout le monde le craint, il a deux ans de plus que nous et sa carrure de sportif impressionne. Le mauvais, je n'ai pas spécialement d'amies. Les filles sympathise avec moi pour mieux avoir Jake. Je l'ai déjà surpris à me tromper mais il a su se faire pardonner. Je ne peux jamais dire non à Jake et pas seulement parce qu'il me fait flipper mais aussi parce qu'il baise bien.

— Tu viens à la maison ce soir ? J'ai très envie de toi !

Je glousse en le repoussant légèrement.

— Non pas ce soir...mais ma mère et son mec, vont bientôt partir en vacance, ça nous laissera tout le temps qu'il faut, chuchoté-je à son oreille.

— Hum, une grande maison rien que pour nous, j'adore l'idée !

Enfin, pas vraiment que tout les deux mais Wes n'est qu'un détail...

Stepbrothers : Rock and LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant