Chapitre 3

514 37 14
                                    

Aria

Il va arriver d'une minute à l'autre. Ma vie va basculer. Je ne me sentirait plus jamais enfant unique, simplement parce que Travis à omis ne me dire qu'il avait un fils. Et puis merde, on a pas de lien parenté c'est pas vraiment mon frère. Je suis toujours fille unique quoi qu'il arrive !

Ma mère à préparer sa chambre qui est juste en face de la mienne. Il aurait pu dormir sur la canapé ça m'est bien égale. Elle ne pense même pas à mon intimité !

— Aria va te préparer !

Mon pyjama à fleurs me va très bien. Je ne vois pas pourquoi je dois mettre mes vêtements du dimanche pour un gars que je ne connais ni d'Adam ni de Eve. Je lève les yeux au ciel et dépose mon bol de céréale dans l'évier.

— Aria, s'il te plaît lave ton bol.

Maman la maniaque le retour ! Elle ne supporte pas les choses qui traîne, je dois tout laver directement, les ranger même si ce ne sont pas les miennes. Ce sont ses règles de psychopathe... J'attache mes cheveux et nettoie rapidement mon bol.

Je m'apprête à monter les escaliers lorsqu'on sonne à la porte. Mon cœur bat à tout rompre. On y es, le moment que je redoutais le plus. Je m'arrête dans ma lancé et fait un quart de tour pour regarder Travis ouvrir la porte.

— Wes ! s'exclame-t-il en souriant.

— Travis, répond Wes d'un ton neutre.

Oulà, c'est tendu ici ! J'allais m'éclipser lorsque ma mère m'a réprimandé, j'ai fait demi-tour.

— Présente-toi, m'ordonne ma mère en messe basse.

— Wes, je te présente Clara et Aria sa fille.

Ma mère me positionne juste en face d'elle comme si je lui servait de bouclier. A-t-elle peur de Wes ? Je rive mon regard vers le sein et bon Dieu ! Emmené-moi dans les flammes de l'enfer parce que je ne veux absolument pas que ce gars soit mon demi-frère ! Ses yeux verrons me scrute sans gène. Je me sens soudaine honteuse de me présenté à lui en pyjama. Son attitude désinvolte et sa dégaine de bad boy me laisse sans voix. Il est sexy et doublement sexy avec son bonnet noir sur la tête, son piercing à la lèvre et son look rock and roll. Suis-je en train de bavé sur lui ?

— Salut, dit-il simplement.

Il a détourné ses iris de couleur étrange.

— Je suis ravie de te rencontrer, Wesley. Ton père m'a beaucoup parlé de toi !

Ma mère en fait trop comme d'habitude.

— Ah bon, il se rappelle qu'il a un fils ?

Je fais la navette entre les regards meurtrier de mon beau-père et de mon demi-frère. Il me manque du pop-corn !

— Aria, si tu montrais a Wes sa chambre ? me propose Travis, sans lâcher des yeux Wes.

Je soupire. Mais pourquoi moi ! Je monte les escaliers tandis qu'il reste sur le pas de la porte.

— Bon tu viens ! m'impatiente-je.

Il secoue la tête et me suit.

— Cache ta joie surtout, dit-il une fois en haut de l'escalier.

Je ne prend pas la peine de répondre et ouvre grand sa chambre.

— C'est là que tu va dormir, l'informé-je.

Il me bouscule légèrement et passe devant moi. Il jette son sac à terre, analyse sa chambre en riant.

— Qu'est-ce qui te fait rire ?

— Cette situation es tellement pathétique...

Il retire sa veste en cuir et la laisse tomber au sol. Instinctivement je la ramasse.

— Touche pas à mes affaires ! s'écrit-il.

Je reste un moment sans voix.

— Oh ! Lève pas la voix ! Tu n'es pas chez toi ! Si ma mère apprend que tu fous le boxon ici elle va péter un câble ! Et je ne veux pas la voir faire une crise encore ! m'énerve-je.

Il ne dit plus rien mais c'est maintenant que je remarque que nous sommes proche l'un de l'autre. Ses yeux me fixe avec intensité, nous restons silencieux en se déchiffrant du regard. Son œil gauche est bleu et l'autre marron avec un peu de vert. Je n'avais jamais vu un si beau spectacle de toute mon existence. C'est étrange et magnifique à la fois. Je sens mon corps frémir.

— Sort de ma chambre, m'intimide-t-il en se rapprochant encore.

Je fronce les sourcils et serre les poings. Je dois arrêter de contempler ses iris ! Détourne le regard Aria ! Tout de suite ! Je ferme les yeux quelque seconde et reprend ma respiration. Mes pieds se tournent et je lui donne le dos.

— Tu as une salle de bain au bout du couloir, on devra se la partager, alors évite de foutre le bordel.

Sur mes mots je claque la porte de sa chambre. Ce gars est un connard.








-----------------------------

Aria à l'air autant ravis que Wes de se rencontrer n'est-ce pas ? haha

Stepbrothers : Rock and LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant