Épisode 3 : La fuite.

305 25 14
                                    


/!\ Disclaimer !

Je tenais à préciser que l'univers et les personnages issus du dessin animé Avatar le dernier maître de l'air, appartiennent à Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko.

J'emprunte seulement ce dont j'ai besoin pour écrire une fanfiction.

De fait je ne touche aucun financement en publiant ce récit.

PS : Les images que j'insère à chaque entête de chapitres ne m'appartiennent aucunement. Je remercie donc chaleureusement leurs concepteurs.

Par ailleurs, elles n'ont pas forcément de rapport avec le chapitre en question, c'est simplement que je trouve ça plus sympa d'illustrer le récit avec des images que j'aime bien.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Salutations nobles voyageurs ! J'ai l'honneur de vous présenter aujourd'hui la troisième partie de cette véritable épopée. Rejoignez-nous dans l'escapade de Zuko et Iroh et venez découvrir de quelle manière ils vont bien pouvoir s'en sortir (si toutefois ils parviennent à garder la vie sauve...) ! 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Il y eut un instant de flottement où le temps sembla se suspendre. Figé et profondément choqué, le jeune maître du feu ne put qu'ancrer ses yeux aux pupilles dilatées par la stupeur dans ceux tout aussi surpris du guerrier qui le dévisageait avec horreur. 

Instinctivement, il dégaina sa lame et le transperça avec, alors même que les autres réagissaient. Il jeta le corps de ce pauvre malheureux qu'il n'avait pourtant pas voulu tuer sur ses compagnons d'arme, et entraînant d'un geste brusque son oncle derrière lui, tapa férocement du pied, créant ainsi une épaisse haie enflammée. 

Les lézards qui se trouvaient à cet endroit précis reculèrent vivement, déstabilisant leurs porteurs qui crièrent. Sachant que cela ne les retiendrait guère plus longtemps, les deux infiltrés filèrent sans demander leur reste, mais pas assez vite cependant. 

En effet, le vieil homme peinait à conserver le rythme du prince, autant handicapé par son âge et sa corpulence qui l'essoufflaient plus rapidement, que par le poids – bien que léger, il fallait le reconnaître – encombrant du prisonnier. Il devait faire attention à ne pas le lâcher et, à ce qu'à cause des cahots, le garçon ne se fracasse pas les dents sur son armure. 

Alerté par la distance qui les séparait, le noiraud fit demi-tour tandis que les montures enjambaient les dernières braises restantes de la digue que les maîtres du feu avaient dissipée. Il tendit la main en direction de son aîné mais une gerbe de feu percuta son épaule. Faisant volte-face, et remerciant son uniforme d'avoir encaissé le coup sans qu'il ne se fasse brûler, il répliqua de même, projetant lance sur lance, visant particulièrement la face des bestioles géantes pour qu'elles désarçonnent leurs cavaliers et ainsi ralentir leur avancée. 

Seulement, à chaque projectile qu'il envoyaient, quinze autres lui répondaient. Par chance, la précision de ces soldats laissaient à désirer et souvent, leurs attaques tombaient à plusieurs centimètres de lui. Par ailleurs, il arrêta son offensive, se contentant de faire dévier les trajectoires des flammes, voire de les retourner contre ses ennemis, d'abord avec sa propre maîtrise puis avec ses sabres qui étaient conçus pour résister à de très hautes températures.

Le CatalyseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant