Le Catalyseur

Épisode 8 : Vieille rancune.

/!\ Disclaimer :

Je tenais à préciser que l'univers et les personnages issus du dessin animé Avatar le dernier maître de l'air, appartiennent à Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko.

J'emprunte seulement ce dont j'ai besoin pour écrire une fanfiction.

De fait je ne touche aucun financement en publiant ce récit.

PS : Les images que j'insère à chaque entête de chapitres ne m'appartiennent aucunement. Je remercie donc chaleureusement leurs concepteurs.

Par ailleurs, elles n'ont pas forcément de rapport avec le chapitre en question, c'est simplement que je trouve ça plus sympa d'illustrer le récit avec des images que j'aime bien.

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Ah, génial ! Vous êtes encore là ! Je suis heureuse de vous revoir. Vous arrivez juste à temps pour pouvoir enfin apprendre de quoi il en retourne après cette étrange révélation. Mais pour cela, nous aurons à rester dissimulés, épier et patienter car Iroh et le Catalyseur ne semblent pas vouloir s'épancher sur le sujet. à nous de parvenir à les surprendre en pleine confrontation si l'on veut connaître le fin mot de cette histoire. J'espère que vous savez vous faire discrets... 

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Un silence de mort accompagnait la marche du trio qui s'était remis en route quelques jours auparavant. Même les innombrables bruits de la nature s'étaient tus, victimes de l'atmosphère orageuse qui pesait sur leurs épaules. La tension était telle que le prince osait à peine respirer, de peur que son souffle se fasse entendre. 

Lassé de cette ambiance malaisante, il rehaussa le lourd sac qui pendait dans son dos, empli des trouvailles de son oncle. Déplacer le coffre encombrant n'aurait fait que les ralentir et ils n'avaient perdu que trop de temps. 

Où diable pouvait bien être l'Avatar désormais ? Ce dernier ne les attendait sûrement pas bien sagement ; il avait certainement dû se rendre compte qu'il était de nouveau sur ses traces, et avait donc pris la fuite.

Se raclant la gorge et gigotant pour trouver une posture davantage confortable, le noiraud risqua un coup d'œil en direction du Catalyseur qui martelait le sol, quelques pas devant lui, et dont une aura meurtrière se dégageait par vagues déferlantes. 

Zuko laissa ensuite traîner son regard en arrière, pour observer son oncle qui demeurait tristement abattu, la tête basse et les épaules voûtées. Plusieurs mèches éparses d'un gris clair s'échappaient de son chignon et pendouillaient mollement autour de sa figure étrangement terne. En effet, toute trace de bonhomie et gaieté l'avait désertée, ne laissant derrière elle que des tics nerveux et un air tourmenté. 

Mais que se passait-il donc entre le vieil homme et l'ancien captif ?! D'après ce qu'il avait pu comprendre lorsque celui-ci les avait brusquement interrompus durant leur combat amical, ils se connaissaient déjà. Plus ou moins. Et le brun semblait depuis l'avoir reconnu garder une certaine rancœur à l'encontre du général. Qui, lui, affichait une mine fautive qui transpirait la culpabilité. 

Il fallait être idiot pour ne pas saisir que cela avait un rapport avec le fait qu'ils appartenaient à la famille royale en plus d'être des maîtres du feu et des soldats. Le jeune homme savait que très peu, voire personne, en dehors de la nation du feu ne l'appréciait, et encore si l'on excluait les fidèles de son père.