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Animé : Inazuma Eleven Thème : Alternative Universe Saison : (Peut être Ares) Personnages : Mark Evans (Endou Mamoru) Natacha Miles (Nozomi Mitsumasa) *
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La sagesse.
La pièce était plongée dans un silence lourd, sans vie, aussi vide que le néant. Pourtant une quinzaine de personnes étaient présentes. Mais elles étaient aussi vivantes que des automates. Un silence parfait régnait dans l'assemblée. Si silencieuse qu'on entendait les mouches voler et la respiration régulière des adolescents.
La concentration.
Les élèves travaillaient avec assiduité, le bruit des pages qui se tournaient et des stylos que l'on posait sur les tables étaient les seuls bruits que l'on parvenait à distinguer de temps à autre, les seuls indices qui permettaient de faire la différence entre les élèves et les tables immobiles.
L'obéissance.
Le professeur sillonnait lentement les rangs, les bras croisés derrière son dos, habillé de façon stricte, il jetait des regards par dessus ses lunettes rectangulaire pour scruter les élèves avec une attention déconcertante. Il tentait sans prendre la peine de se faire discret de déceler la moindre faute, la moindre erreur que commetrait l'un d'eux. Chacun baissait la tête sur son passage dans un silence de mort. Sur le mur, s'affichait la seule fiche d'accrochée dans toute la pièce, une fiche blanche et en noir, Sur laquelle figurait une liste interminable des règles de la classe que les élèves devaient impérativement respecter, sous peine d'être sévèrement punis.
Et la perfection.
Mark Evans connaissait chacune de ses règles par coeur, c'était la devise du monde dans lequel il vivait. Et la perfection était l'objectif ultime de son gouvernement. La perfection obtenait une grande place en chaque personne, une place centrale dans leur société d'aujourd'hui. Le monde est régie par cette règle, cette obsession qui guidait toute leur vie de A à Z. Chaque chose devait être parfaite. Si l'être humain voulait survivre, il devrait se comporter de façon à oublier ses besoins secondaires, écarter toute distraction de son existence. Les enfants devaient évoluer pour devenir des adultes responsables et parfaits. Tout était mesuré dans le moindre détail. Les quartiers eux-même étaient la signification la plus réaliste du mot parfait, les maisons avaient la même taille et étaient si pareils qu'il était difficile de les reconnaître, le même nombre d'etages, les mêmes disposition de meubles, la même bande de jardin, le même nombre d'arbres (deux arbres sur chaque trottoirs), tout le monde devait porter les mêmes habits noir et blanc strictes, on avait les même stylos, on devait les ranger parfaitement, la moindre rature sur une feuille était sévèrement punie. Il n'y avais plus de hiérarchie, plus d'injustice, plus de pauvres ou de riches, puis ce que Tout le monde recevait exactement la même part. L'injustice n'existait plus. Le monde s'était partagé ses richesses en parts égales. Plus de favoritisme, plus de lignées, plus de privilégiées. Seulement des êtres humains tous égaux, ni plus ni moins.
