Quand les liens dépassent le cauchemar (TERMINÉ)

Chapitre XXVI : Pour la protection d'autrui

Ding dong bing bong~

Monokuma : ALORS BANDE D'IDIOT C'EST L'HEURE DE SE LEVER ! ET ENTRETUEZ VOUS BIEN !

Je me réveilla doucement déjà par la sonnerie de Monokuma et juste après par de douces caresses sur ma joue.

J'ouvris les yeux doucement et je vis Makoto me regarder avec un air tendre.

Franchement à part l'horrible sonnerie qui nous réveille chaques matins, cette façon d'être réveillée est tout simplement agréable.

Après un moment, Makoto embrassa mon front et alla prendre une douche puis se rhabilla, me fis me lever doucement et m'accompagna dans la salle de bain , me fis assoir sur un petit tabouret, me déshabilla puis commença à me laver doucement.

Je me laissa faire complètement, j'étais si détendue et encore à moitié endormie que ça ne me gênais pas du tout.

Franchement au contraire, ses mouvements pour me laver étaient si doux que je commençais à me rendormir sans m'en rendre compte.
Sans compter le fais que quand il me rinçait, me sèchais et me rhabillais c'étais toujours avec une délicatesse tout à fais indescriptible.

Au final il m'aida à marcher jusqu'à l'infirmerie pour changer mon bandage à la tête, puis nous allâmes au réfectoire où tout le monde sauf le monstre bleu étaient présent.

Makoto me fit assoir à côté de mon frère puis parti me chercher à manger.

Shuichi me prit dans ses bras en souriant.

Shuichi : Il s'occupe vraiment bien de toi à ce que je vois...je suis rassuré...ne fais plus quelque chose d'aussi irrationnel Kyôko...

J'eus un petit sourire en lui rendant son étreinte.

Moi : Oui, il s'occupe vraiment bien de moi Shuichi...ne t'en fais pas...et promis...

Je le sentis caresser mon dos doucement tandis qu'il me répètait qu'il avait eu la peur de sa vie en me voyant inconsciente au sol.

Peu de temps après il me lâcha vu que l'espoir revenait avec mon petit déjeuné en s'asseya à côté de moi.

Tout le monde mangea en silence et juste après vint la décision de quoi faire de l'idol embulant.

Maki : Maintenant la question est...on fait quoi de Maizono.

Tout le monde se regardait sans savoir quoi faire, avant que Angie ne se lève avec un énorme sourire comme à son habitude.

Angie : Nyahaha~ Dieu m'a dis que Sayaka Maizono doit rester enfermer dans sa chambre et que quelqu'un doit avoir les clées de sa chambre~ !

Il y eu un silence de mort pendant un moment avant que Kaito ne hoche la tête ainsi que Kaede.

Kaede : Ça me semble être une bonne idée !

Kaito : Il reste plus qu'à désigner quelqu'un !

De nouveau un silence.
Je décida cependant de le briser.

Moi : Décidons d'une personne avec une partie de poker..? Avec le casino on aura le nécessaire pour y jouer...

Aoi : Yosh ! C'est une bonne idée !

Shuichi : Pourquoi pas ?

Maki : Je ne suis pas contre non plus..

Makoto : Mais il faut miser...décidons d'un tarif !

Après le débat, nous nous sommes arrêtés à 100 monopièces, assez pour ne pas nous ruiner et pour pouvoir jouer.

Après avoir débarrassé nous sommes tous allés au casino qui se situait au 2e étages.

Maki avait amené la clée de la chambre de Sayaka avec elle et la donna à Monodam qui la prit et qui aussi animait le jeu.

Nous passâmes au moins 2h à jouer avant que la sentence tombe.

Monodam : Naegi. Makoto., tu. es. celui. à. qui. revient. la. clée. de. la. chambre. de. Sayaka. Maizono.

Makoto : je n'ai vraiment aucune chance...

Naegi prit la clée sous nos regards amusés puis nous sommes partis en direction de nos chambres, quant à moi je suis restée avec Makoto qui allait vers la chambre de Sayaka.

Nous avons ouverte la porte, Maizono avait le pied attachée au pied de son lit, la chaine assez longue pour qu'elle puisse aller au toilette et se laver mais pas assez pour ouvrir la porte.

Nous sommes entrés, avons donné à manger à l'énergumène bleue qui me regardait de façon agressive.

Cependant elle ne pouvait pas m'atteindre vu que Makoto m'a défendu d'aller plus loin que le petit couloir où il y a la porte.

Quant il eu fini, nous sommes sortis, Makoto ferma la porte puis nous allâmes changer mes bandages.

Je me sentais étonnamment heureuse que l'espoir reste avec moi, allez savoir pourquoi !

Mais ça ne change pas que je n'oublie pas dans quel situation nous nous trouvons ou encore les endroits suspects que j'ai déterminé durant la période d'exploration.

Par exemple cette bouche d'aération, elle m'intrigue beaucoup trop. Cependant en parler à quelqu'un serait une prise de risque, un traitre pourrai se cacher parmis nous.

Je n'aurai d'autre choix d'agir seule, cette nuit. Mais avant ça il faut que je trouve une entrée pour accéder à l'autre côté de la bouche d'aération.

Aucun d'entre nous ne pourrai y passer mais...je pense que dans le laboratoire d'Iruma je pourrai trouver quelque chose qui pourrai être utile.

Oui je sais, ça serai la fin du monde si une de ses inventions servaient à quelque chose !

Je sentis une main sur mon épaule et releva la tête, c'était Makoto.

Makoto : ça ne va pas Kirigiri-san..?

Moi : Si bien sûr pourquoi ça ?

Makoto : Tu as l'air dans la lune depuis un moment...

Moi : a-ah ! C'est juste que je songeais à aller au laboratoire d'Iruma tout à l'heure...j'allais demander à Shuichi de venir avec moi !

Makoto : oh...je vois...je suppose que je devrais vous laisser...

Moi : oui...excuse moi...

Je me releva et lui lança un sourire puis je sortis de l'infirmerie, rasant les murs pour arriver au plus vite au laboratoire de l'inventrice ultime.

Ça ne me plait pas plus que ça de mentir à Makoto...ni à personne, mais je n'ai pas le choix !

Je commençais à fouiner chaque recoin de la pièce, trouvant des objets diverses et variées.

C'est au bout d'une bonne heure de recherche que j'ai trouvé mon bonheur : un avion miniature télécommandé, en plus sur la télécommande il y a un écran.

Mon matériel est enfin prêt pour cette nuit, il faudra juste que je ne me fasse pas repérer !

Cette nuit...un des mystères va être résolu.

À suivre