Chapitre XLIII : Avoir l'espoir de vivre ?

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PDV de Makoto Naegi pour le reste de la partie.

Après avoir senti quelque chose frapper ma nuque et au passage le bas de mon crâne, je me suis sentis mourir.

Tout était noir, je me sentais faible, mes membres étaient tout engourdis, j'avais froid.

Je ne savais pas où aller, tout ce que je savais, c'était que j'étais probablement mort pour me sentir aussi...vide ?

Mais une douleur horrible au crâne m'a vite faire changer d'avis.

Une lumière aveuglante s'est manifestée peu de temps après, je m'en suis approché doucement et prudemment.

Je me suis retrouvé dans une salle sombre, pleine de sang et de corps. J'ai senti un frisson m'envahir en entendant des cris de douleur.

En tournant la tête, j'ai pu apercevoir Chihiro qui se faisait tuer par une ombre en forme d'ours.

Instinctivement en voyant mon ami presque mort, j'ai reculé de peur à devoir me retrouver dans une situation comme celle ci.

J'ai fini par trébucher hors de la pièce pour voir tout ceux qui ont été tué pendant la tuerie, et d'autres prof venant du même établissement dans lequel j'aurai dû être embauché.

Ils étaient tous inertes, tous avec ce regard vide qui donne froid dans le dos. Je me suis approché lentement d'eux, puis, ils se sont tous levés.

Ils avaient tous l'air de zombie comme on en voit dans des films, puis, un à un, ils ont brandi un couteau en s'approchant de moi, peu à peu.

La peur a commencé à me submerger tandis qu'ils s'approchaient toujours plus, du sang dégoulinant de toutes leurs blessures.

J'ai senti ma température corporelle de plus en plus baisser, comme si la simple approche de ces cadavres marchant était en train de me tuer.

Puis au moment où un des couteaux allait attendre mon crâne, j'ai fermé les yeux, pour ne rien sentir. J'ai ouvert lentement les yeux pour ne voir que du noir, et il m'était impossible de bouger, seule une voix grave et à la fois aigüe était audible.

"Tu ne peux rien faire ma chère Kyôko. Tu sais très bien que l'Instigateur que je suis a le pouvoir de faire de vous mes marionnettes...Je te dis tout ça ma chère Kyôko, parce que tu ne te souviendras de rien" La voix grave avait pris une pause, soupirant d'extase, je crois ?Puis, après un moment se fit entendre de nouveau."Même si...j'ai hâte que tu me découvres ma chère détective ultime...jouons encore ensemble...Après tout...tu l'as toujours fais...Haha..! Avec tout ces indices tu ne sais pas qui je suis..? Eh bien je vais te dire...Je suis l'Instigateur...je m'appelle..#%&#₩£# #£¥₩#$&#.."

Il m'était impossible de connaître la fin vu qu'il parlait beaucoup trop bas. J'ai ensuite entendu un cri semblable à celui de Kyoko, puis un silence.

Les pas se firent de nouveau entendre, jusqu'à ce que la voix soit plus près de moi. "J'ai si hâte de te plonger dans le désespoir que professeur Junko incarnait...L'espoir ultime désespérant grâce au nouveau désespoir ultime ! N'est ce pas excitant Makoto ?" La panique a commencé à de nouveau m'envahir, mon crâne se mit aussi à me faire mal comme si l'on avait mis un marteau piqueur dans ma boite crânienne.

La douleur s'est intensifié quand j'ai senti des sortes de décharges électriques commencer à se déchainer dans mon crâne, la voix s'est mis à rire tandis que je me retenais de pleurer dû à la douleur, me mettant à hurler.

Mon corps avait de nouveau refroidit, mais beaucoup plus rapidement, puis quand j'ai sentis que j'étais arrivé à ma limite, plus rien.

J'avais mal, j'avais froid, je me sentais seul...J'avais peur !

Quand les liens dépassent le cauchemar (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant