Les portails des rêves

Projection

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Croyez le ou non, ici commence notre aventure avec nos deux ados.
Un monde fondé sur des bases de fantasy qui est un de mes mondes préférés.
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Il était temps, le poids des yeux deviennaient lourd et les bâillements s'enchaînaient du côté de Lin.
Mais elle faisait de son mieux pour tenir.

"Ça va? Est-ce que tu te sens capable de dormir ?
- A vrai dire, je ne ressens rien. Comme à chaque nuit, pas de sommeil pour moi.
Tu sais quoi... Comme depuis le départ, j'avais l'intention de t'aider, j'ai amené un truc pour toi."

A ces mots, elle fouilla un sac et sorta une boîte. Dedans, il y avait trois amulettes.
Elle en donna une à O.D , en plaça une sur l'entrée de la tente et garda la dernière.

- C'est quoi ce truc?
- Et bah c'est un petit cadeau de ma part.
- Pas surpris vue que y a pas que tes cadeaux qui sont bizarres.
- Mets-là et allons sous la tente.

Lin se dirigeait vers la tente mais O.D avait des tonnes de questions qui tournaient dans sa tête. Il regardait alors l'objet qu'il avait reçu.
Recevant un petit coup au front puis tiré par les manches, Lin était à bout.

"Bon, ces trucs, c'est des pendentifs. Tu vas me dire que c'est des bêtises et tout mais moi aussi, je vais en porter.
-Juste une question...
- Non je te dit. En plus, il est tard, je suis fatiguée, j'ai froid, et tu veux me poser une question.
- D'accord, sans commentaire.
- J'ai jamais eu besoin d'essayer ces trucs car moi, je suis pas insomniaque.
- Si par chance, ça ne marche pas, demain matin, je te réveillerai en jetant sur toi un sceau d'eau glacée.
- Moi je t'aide et c'est comme ça que tu le remercie.
- Je ne te remercie pas, je te réveillerai. Demain matin, avec de l'eau glacée."

Dans un moment de silence, O.D qui ne pouvait plus tenir sa langue balança les questions.
" Des pendentifs ? Pourquoi des pendentifs ? T'es pas plus attrape rêve toi?
- Toi alors... C'est des pendentifs parce qu'ils sont jolis. Moi, je suis pas trop attrape rêve parce que je préfère partir moi même dans mes rêves.
- Mouais..."

Sous la tente, ils dormaient l'un à côté de l'autre pour se tenir chaud. Comme lit, ils ont empilé dans un sac de couchage trois épaisses couvertures pour ne pas dormir au-dessus du sol.
Comme couverture, une énorme couette sur laquelle est dessinée la lune sur un fond bleu.
Un mètre séparait l'endroit où ils dormaient de l'ouverture de la tente, grâce à cette distance, le froid ne les atteignait pas.
Ils préféraient ne pas fermer cette ouverture, pour laisser entrer le bruit de la forêt, la lumière des étoiles et de la lune.
Le plus bien, c'est lors du levé du jours, la lumière du soleil remontait petit à petit la séparation et arrive à leurs yeux, un réveil naturel.

"- Comme je t'ai dit plutôt, le meilleur c'est d'aller soi-même dans ses rêves. Tu comprends donc que pour que tu dormes, il faut qu'on te projette dans tes rêves..., expliqua Lin.
- Tu veux dire que mes rêves ne viennent pas à moi la nuit...?
- Oui petit génie, il y a quelque chose qui les retiennent.
- Toi, t'es vraiment bizarre. Tu viens d'inventer parce que tu vois, c'est pas possible.
- Mais que t'es bête... Tu n'as pas à savoir si c'est possible ou non. Quand je te dis que ça va marcher, ça va marcher."

Sous la tente, ils s'installèrent dans le lit. O.D ne cessa de fixer son pendentif du regard.
"Il ne se passe toujours rien..." murmura- t-il.
Lin attrapa la main de O.D et le regarda, avec un petit sourire, elle lui dit:
"Fait comme moi... D'abord lâche ce pendentif de ton regard.
- OK... s'exécuta-t-il.
- Ferme les yeux. O.D ferma ses yeux.
- Enfin, inspire."

O.D prena donc une grande inspiration et expira un bon moment.
Lin lui dit:
"Ce qu'on a fait là, c'est pour relâcher certains poids.
- Tiens, c'est pas faux, je me sens un peu bien.
- Regarde maintenant..."

Après cet instant de relaxation, les pendentifs s'étaient mis à scintiller:
celui de O.D, de Lin, et le dernier qui se trouvait sur l'entrée de la tente.
Lin tira O.D qui ne savait pas ce qui se passait. Toujours en tenant sa main, elle l'emmena vers l'extérieur de la tente.
A l'entrée, le pendentif brillait si bien qu'on ne pouvait pas voir à l'extérieur.
La distance entre leur lit et l'entrée ressemblait à un tunnel qui allait les évacuer vers la lumière de la sortie.
En l'empruntant, leurs pas les projetaient de plus en plus vers la lumière aveuglante.
Ils franchissèrent l'entrée et dehors, tout a changé.