Femme dans l'ombre

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Par un matin d'octobre
Je me réveille, je déjeune
A travers la fenêtre, un temps d'automne
L'homme arrive comme une feuille
Pas un bruit, pas un mot, il me cogne
Sa main sur ma tête, je suis un objet
Dans ma tête, cet homme est fou
Dans sa tête, cette femme est un jouet
Il me frappe, il me défonce, j'ai mal
Arrivée des coups de poings fatal
Fatal pour le mur de la pièce qui s'effondre
J'esquive, je cours, je fonce
J'atteins la porte de la maison
Ma vie est comptée, je l'enfonce
Ma tête sanglante, je crie
J'implore de l'aide à travers Paris
Mon homme est derrière moi
Décidément, il ne recule devant rien
Un homme devant moi me regarde
Il voit mes pleurs, il me cache
Il stoppe mon homme qui me course
Puis, il téléphone à la police
Ça yest, le cauchemar, c'en est fini
Convoqué, il avoue tout
Tandis que moi, je suis à bout
Cloué derrière les barreaux, il sombre
Tandis que moi, je suis dans l'ombre
J'ai toujours gardé cela pour moi
Depuis 2 ans, avec moi, cet homme était froid
Il avait une double personnalité
Charmant au début, puis fou à lier
J'étais prisonnière de ses bras
Mais maintenant, tout cela est loin
Je vis seul, j'en suis fier
Je préfère autant être célibataire
Que de vivre aux crochets d'un fou
Aujourd'hui, je suis une femme libre
Avant, j'avais une part sombre en moi
Avant, j'étais une femme dans l'ombre
Mais ça, c'était avant...

La dénonciation et l'amour en PoésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant