Burn-Out fatal

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Au petit matin, je me réveille

La pluie est présente à travers le paysage glacial

Avec les gouttes se mêle un vent d'automne

Je sors de mon lit, lentement

J'avance vers la cuisine, doucement

Un bon café et direction la salle de bains

A travers le miroir, des cernes noires

La cœur fatigué, j'en ai marre

Marre au point de pleurer comme une madeleine

Je pleure sans cesse à travers le temps intemporel

Je ne vis plus dans le temps, je meurs

Au fil des minutes, une mare se forme au sol

Après ce triste moment, il est temps d'aller au travail

La porte de l'établissement passée, je m'enferme seule en salle

Coupé du monde et des personnes qui m'entourent, je sombre

C'est reparti pour une triste séance... la sonnerie sonne

Les élèves arrivent, lentement

Pour certains, les insultes commencent

''Salut grosse vache'' ''Salut salope''

Que d'élèves incultes qui n'ont que des insultes à la bouche

Pour d'autres, le calme règne à travers le brouillard

Impossible de faire cours, je suis à bout

Si je pouvais coller une paire de gifles à ces gamins, je l'aurais fais

Car ces gamins ne méritent que ça...

Pour les parents, les profs sont des feignants

Pour moi, les parents éduquent mal leurs enfants

La colère monte, la tension augmente

Les palpitations de plus en plus récurrentes

Mon cœur s'emballe, je souffre

La sonnerie retentit enfin, heure de cours finie

Je repars à la maison en vitesse, j'ai mal

Arrivé chez moi, la douleur est forte que je ne veux plus vivre

Une boîte de médicaments, overdose assurée

Au bout de quelques minutes, je tombe à terre

Le rythme cardiaque diminue, la tension descend

Vient le dernier battement ou je revois les étapes de ma vie

Puis le regard baisse, l'obscurité arrive

Les yeux s'éteignent, le cœur s'arrête

La machine est arrivé à son dernier souffle

C'est une tombe qui m'attend désormais

Un cercueil ou les élèves pourront cracher toute leur haine

J'étais gentille avec eux, ils étaient méchant avec moi

Les élèves ont gagné, moi j'ai tout perdu

Ils m'ont tué, doucement

Ils m'ont achevé, tristement

J'ai fais un burn-out fatal qui m'a coûté la vie









La dénonciation et l'amour en PoésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant