Physical ... Attraction

Chapitre 7

PDV Alex

- Alex ?

Cette voix, elle m'est familière. Je tourne la tête sur le coté et telle ne fut pas ma surprise. Cette fille, c'est...

- Amélie ?

C'est pas vrai. C'est vraiment elle ? La vache, elle a changé. En bien je veux dire. Qu'est-ce qu'elle est canon ! Cette robe est ... woah !

- vous vous connaissez ?

J'entends Théo au loin mais j'avoue ne pas lui prêter attention. Je suis déjà en plein combat. Je n'arrive pas à me défaire son regard. Ses yeux bleus me semblent encore plus beaux aujourd'hui. Je la vois parler mais je ne l'entends pas. Je suis focalisée sur elle. Comment a-t-elle fait pour devenir encore plus belle. Déjà au lycée, c'était une vrai bombe. Je me rappelle d'une fille volontairement effacée. Une fille avec ce genre de beauté naturelle qui vous retourne la tête en moins de deux. J'ai d'ailleurs été étonné de la voir toujours toute seule, enfin mise à part la bande de pimbêches. Ces filles qui se pensent en mission divine rien que pour avoir de la popularité. Mais la femme devant moi n'est plus cette fille. Elle est affirmée et indépendante, et dieu que j'aime ça. Elle détourne le regard, mais moi je n'y arrive toujours pas. Il y a quelque chose en elle qui m'attire. En fait, il y a toujours eu ce petit quelque chose. J'eus envie de dire quelque chose, mais on me coupa dans mon élan. Retour violent à la réalité si je puis dire.

- viens, je vais te faire faire un tour de l'appart.

La fille à coté d'Amélie me tire loin d'eux à travers l'appart. Nous traversons la foule et arrivons dans un couloir sombre.

- moi c'est Jude ; dit-elle en souriant.

- enchanté, Alex.

- je suis la meilleure amie de Mel.

Sa meilleure amie ?

- désolé de t'avoir kidnappé comme ça ; dit-elle en s'appuyant contre le mur.

Je fais un sourire en coin tout en m'appuyant au mur en face d'elle. Nous nous regardons un instant sans rien dire. C'est elle qui brisa le silence en premier.

- alors comme ça, tu connais déjà ma Mel ?

- on était dans le même lycée.

- vous étiez dans la même classe ?

- seulement pendant l'année de première.

Elle me regarda en souriant. On voit bien qu'elle est attachée à Amélie, ça crève les yeux.

- je peux te poser une question ?

Je hoche le tête pour l'inciter à continuer.

- comment tu la trouves ? Enfin je veux dire, maintenant.

Hein ? Mais c'est quoi cette question ? Qu'est-ce qu'elle veut que je réponde ? Qu'est-ce qu'elle veut entendre ? La vérité c'est que je la trouve encore plus bandante qu'au lycée. Déjà avant, elle me faisait un effet monstre et j'avais du mal à me retenir. Mais là, que dire ? Pourtant, je ne suis pas sûr que se soit le genre de chose que souhaite entendre Jude. Enfin, je ne pense pas, sinon se serait un peu bizarre. Elle sembla remarquer mon désarroi et m'aiguilla.

- je veux dire, est-ce qu'elle est différente ?

- oui.

- dans le bon sens j'espère ?

- bien sûr.

Son sourire s'agrandit. Elle se redressa et me donna un coup dans l'épaule.

- je t'aime bien toi.

- c'est un compliment ?

Elle retint un petit rire.

- bien sûr. Bienvenue dans la bande Alex.

Puis elle s'en alla et me laissa seul dans le couloir. Alors c'est donc elle la fameuse Jude ? Un petit sourire narquois apparut sur le coin de ma bouche. Bon, je ne vais pas rester la mille ans. Je la suis donc de loin et me dirige vers le bar. Je me sers un verre et bois une grosse gorgée. J'ai besoin de me changer les idées.

- alors ?

Théo agite un verre devant ma tête.

- alors quoi ?

- comment tu trouves l'appart ?

C'est quoi cette question minable ?

- pas mal.

Il s'avança un peu plus vers moi.

- et Jude ?

Un petit sourire apparut sur mon visage. Pour réponse, je lève mon verre devant lui et bois une grande et longue gorgée.

- putain.

Théo tapa le bar de ses poings.

- qu'est-ce qui te prend ?

- je ne sais pas si j'arriverai à résister longtemps.

Ma tête pivota. Mon dieu ! Ma main s'écrasa à son tour sur le bar. C'est de la provocation c'est pas possible.

- maintenant tu comprends mieux ; dit-il en me tapant dans le dos.

Putain ouai je comprend mieux. Amélie me fait face de toute sa splendeur. Qu'est-ce qu'elle est belle et ... sexy. Son corps ondule à la perfection au rythme de la musique. Mes yeux l'observent dans ses moindres détails. C'est moi ou ses fesses sont encore plus belles qu'avant ? Je me souviens qu'au lycée, elle avait l'habitude de cacher son corps de rêve derrière des vêtements qui ne la mettaient pas toujours en valeur. Je me souviens du jour où je l'ai vu dans cette pièce noire. Je crois que je ne l'oublierais pas de ci-tôt. Elle était tout bonnement magnifique et le pire, c'est qu'elle ne s'en rendait même pas compte. Je crois que j'ai toujours, depuis la première fois que je l'ai vu, ressenti quelque chose pour elle. Comme une sorte de violente attraction physique. C'était comme si on était chimiquement liés. Dès que je passais près d'elle, mon corps réagissait instantanément, et pas toujours au meilleur des moments. Je pensais qu'avec les années, je me calmerais et réussirais à oublier cette obnubilation physique. Mais j'avais faux et sur toute la ligne. J'étais comme au premier jour et mon corps réagit toujours aussi vite. Putain, mais la voir ainsi me donne envie de la prendre sauvagement dans un coin. Non, calme toi, tu n'es pas ce genre de personne. En plus, c'est ta colloque maintenant. Tu dois te tenir ou il y aura des problèmes. Merde, elle me regarde. Attend, elle me regarde en gesticulant ainsi, mais c'est de la provocation pure et dure là. Je fini mon verre d'un coup sec sans la lâcher du regard. Mon dieu qu'elle est belle. Tellement belle.

- hé mec, vient voir.

Théo m'arrêta dans mon élan. Sans m'en rendre compte, je m'étais mis à avancer vers elle. Je détourna la tête pour l'écouter parler, même si je n'en avais pas la moindre envie. Lorsque je pue de nouveau me tourner vers elle, elle avait disparut. Piouf, envolée.

- Alex ?

Je me tourne vers Théo qui m'appelle.

- concours ?

Un sourire apparut sur mon visage.

- tu vas encore te taper la honte.

Parfait, il faut que je me change les idées. Je dois penser à autre chose qu'à Amélie, sinon je ne donne pas chère de ma soirée.