PNL: le frère caché

Le départ

Persuadé qu'il était reparti en France comme une bonne partie des pieds noirs, c'est sans grand espoir que je me dirigé vers sa région natale.

Une fois sur place j'ai posé quelques questions aux habitants du coin, c'était une famille assez connue qui possédait des terres pendant l'occupation mais comme je m'en doutais tout les membres de la famille avait plié bagage en 1962.

J'ai eu néanmoins une information qui pourrait me servir pour la suite, ils étaient d'origine corse donc ils sont peut être retournés dans la région de leurs ancêtres ? 

Une chose est sure je n'allais pas tarder a le savoir.

La semaine qui a suivie j'ai déposé 1 ans de mise en disponibilité dans mon travail, prie un billet d'avion et quelques affaires, et j'étais prêt.

Les au revoir avec ma grand mère furent douloureux, on s'était attaché l'un a l'autre, elle s'est bien occupé de moi quand ma mère est partie et pour ça je lui en serait éternellement  reconnaissant. J'ai pris soins d'engager une femme de ménage pour l'aider et lui tenir compagnie en mon absence. 

Elle ne connaissait pas la vrai raison de mon départ, elle pense que j'y allais dans le cadre de mon boulot, si elle savait.. Elle ne m'aurait jamais laissé m'en aller.

Le lendemain à l'aube j'étais parti, c'était la première fois que je quitté ce pays, sans pincement au cœur ni nostalgie, mis à part pour ma grand mère mais cette pensée fut vite balayer par mon nœud dans le ventre, cette sensation que sa poitrine se resserre, j'étais convaincu que cette sensation ne me quitterait que lorsque je me serais débarrassé de René.

L'avion décolle, je regarde par le hublot s'éloigner la ville qui ma accueillie toute ces années, Bougie.. À peine deux heure plus tard me voila sortie de l'aéroport Marseille Provence, il faisait un soleil radieux, je prenais des lors un taxi qui m'emmenerait vers le port, la ou je pourrais prendre le ferry pour aller en corse, sur la route je n'étais pas dépaysé Marseille ressemblait beaucoup à Bejaia, on pourra reprocher ce qu'on veut aux Français mais force est d'admettre qu'ils avaient une belle architecture me disais je..

Apres la traversée en ferry, j'arrivais enfin a destination, je touchais du doigt mon but.