EXCEPTION

Partie 5 🎆

Le reste de la journée s'est passé comme à l'accoutumé.

Parfois, on se réveille et on sent que notre cœur ne va pas bien, que nous avons mal, on se pose des questions, on est paresseux, on a envie de rien d'autre que de pleurer une bonne quantité de larmes. C'est ce qui m'arrive aujourd'hui. Je sens que ce n'est pas du tout ma journée mais bon, je vais forcer. Quand je pense à l'état dans lequel nous vivons, je n'ai qu'une seule envie et c'est réussir. Tout cela se terminera quand je suis réussirai. Il va donc falloir que je travaille dur.

Je suis dans le chemin de l'école. Je marche doucement, les yeux fixés sur le sol. Je suis triste aujourd'hui, je suis pas d'humeur et je sais pas pourquoi. Mes larmes veulent couler mais pourquoi ??? Je vais bien, je suis heureuse alors pourquoi ai je envie de verser des larmes ? Peut être que je me mens ! Peut être que je ne suis pas heureuse, je ne suis pas épanouie ? Je sais plus.

J'arrive à l'école, je m'assois et je sors mes cahiers.
Je regarde le vide entrain d'imaginer des choses qui ne vont peut être jamais se réaliser. C'est pas interdit de rêver donc je peux rêver de tout ce que je veux.
Après quelques minutes, la classe était remplie. Le prof de HG arrive et commence le cour.

Tout d'un coup, il commence à parler du SIDA.

- Le SIDA, c'est une maladie de la honte. Dit il tout sérieux.

J'ai envie de rire.

- Les filles, je vous parle, évitez les garçons. Ils vont jouer avec vous et quand c'est l'heure d'épouser, ils vont vous laisser tomber et aller chercher une bonne fille, sérieuse, éduquée et vierge. Et vous allez rester là a souffrir vu qu'ils ont joué avec vous et qui aura besoin de vous pour vous épouser ? Demande t_il.

Toute la classe se tait. Il a donné un très bon conseil. Il continue son cour.

Il donne un exercice, je lève la main pour aller corriger.

Après quelques heures, c'est la descente. Je range mes bagages et sort de l'école.

Une fille de teint clair marche près de moi. Je ne lui prête pas attention, je continue mon chemin.

- salut. Dit elle.
- salut. répondis je.

On continue de marcher.

- Je m'appelle Sala wade. On est dans la même classe. Il paraît qu'on habite pas loin l'une de l'autre. Reprend elle.
- Moi, c'est Marame Sow. Ah bon ?
- Oui, je me suis dit qu'on pourrait être des amis. J'ai vu que t'es calme et réservée. Moi aussi, je suis comme ça.
- Oui, d'accord.

Je sais même pas quoi répondre. Je veux pas qu'elle me considère comme une vraie car je veux pas avoir d'amis à l'école. Mais elle a l'air sympa.
On continue notre chemin. Arrivées près de notre cabane , elle me dit au revoir et je la vois continuer à droite.

Je rentre chez moi. Je trouve mes soeurs devant la cabane, cette fois ci Néné est assise. Ça me rassure un peu. Peut être qu'elle se sent mieux. Je dis un Assalamou aleykoum et j'entre dans la cabane. Mon père et ma mère discutait de je ne sais quoi. Je les salue, pose mon sac, je vais faire mes ablutions puis je prie. J'ai grave faim.
Ma mère me dit que mon sachet de biscuit est dans le petit bol. Je mange, je suis pas rassasiée et donc je vais compléter avec de l'eau. Je sors mes cahiers pour faire mes exos dehors, près de mes sœurs. Après quelques minutes, mes frères arrivent en courant. Ils s'assoient et commencent à transpirer.